Chapitre 5

#Chapitre 5

Dimitry Santos Dumont

Je venais de reprendre la place où se trouvait cette jeune femme devant le tableau et je réfléchissais à ce qui venait de se passer. En vrai, je ne comprenais pas mon saute d'humeur juste à cause du fait qu'elle me dise qu'elle aime déjà quelqu'un. Je devrais être ravie de ne pas avoir encore une femme dans mes pas mais celle ci ne cesse de me rappeler cette femme au visage masqué.

__Monsieur Dumont, appela Joyce en entrant dans mon bureau.

__Que se passe-t-il ? je lui demande en me tournant vers elle.

__Avez-vous discuter avec Jennifer ?

__Oui.

__Comment vous la trouvez ? demande-t-elle toute curieuse.

__Je ne sais pas mais je ne veux pas d'elle.

__Vous ne voulez pas d'elle ? Pourtant elle est celle qui est mieux placée pour ce travail. Je suis sûr qu'elle va s'entendre assez bien avec la petite princesse.

Je voulais répondre mais à ce même instant j'entends le son du piano. À suivre attentivement, je savais que c'était ma fille qui jouait. Mais peu de temps plus tard, un autre plus rayonnant et plus précis se mit à jouer. J'étais sans voix. Je pouvais tout imaginé mais penser qu'elle avait un tel talent, je n'aurais jamais pu y penser. Je sors du bureau et me dirige directement vers la salle de musique de ma fille. Dès que j'arrive à l'entrée, je reste crisper face à l'image que j'avais vu. Ma fille et sa tutrice jouaient sur une mélodie qui me faisait rappeler assez de choses. Jennifer se mit à fredonner les refrains de la chanson et je n'ai pas pu m'empêcher de rester en admiration face à ce talent. Le plus choquant a été le moment où ma fille l'a enlacé. Jamais je ne l'ai vu se comporter de telle manière avec quelqu'un. Même pas avec ma mère.

__Je crains que vous n'ayez plus la possibilité de la rejeter, monsieur Dumont. Si la jeune maîtresse l'aime déjà alors c'est que vous n'avez pas autre choix que de l'accepter, me chuchota Joyce à l'oreille.

Je lui lance un regard noir qui lui fit fermer sa bouche au même instant. Elles avaient l'air si proches.

__Que se passe-t-il ici ? grogné-je.

Elle sursaute et se leva précipitamment manquant à peine de tomber.

__Monsieur, murmure-t-elle en évitant mon regard.

Je lui lance un regard noir pour lui montrer mon mécontentement. Je déteste les personnes qui cherchent à faire bonne impression en s'appuyant sur mon point faible. Ma fille est ma faiblesse. J'avais voulu la remettre à sa place mais je n'ai pas eu le temps de prononcer un mot que je vois ma fille se jeter dans mes bras.

__Papa, embauche celle ci. Je la veux.

Je fus choqué par sa phrase. Je lance un regard d'incompréhension à ma fille.

__Tu la veux pour tutrice ?

__Oui, Papa. Elle est très gentille. En plus, c'est la toute première belle jeune femme qui ne te trouve pas à son goût.

__Qu'est-ce que tu dis ? demandé-je à ma fille en regardant cette femme qui avait raconté des choses à ma fille.

__Je crois ce que la jeune demoiselle essaye de dire est que je suis là uniquement pour faire mon travail et non chercher à séduire mon patron, dit-elle avant que ma fille ne parle.

__Oui, c'est exactement cela.

__Bien. Va dans ta chambre, princesse.

__Mais.....

__Pas de mais qui tienne jeune fille. Tu obéis et c'est tout.

__J'ai envie de discuter avec elle et si je ne le fait pas, je ne vais pas l'engager pour travailler avec toi. Joyce accompagne Kylie dans sa chambre, ordonne-je d'un ton sans réplique.

__Tout de suite, monsieur.

Kylie fit une moue de mécontentement mais ne proteste pas avant de suivre Joyce. Dès que je me rassure qu'elles soient assez loin, j'affiche une mine sévère.

__De quel droit osez-vous manipuler ma fille pour obtenir ce travail ? lui demandé-je d'un ton sévère.

__Manipulation ? De quoi parlez-vous au juste ?

__Voulez-vous vraiment jouer à cela avec moi ? Vous me prenez pour un gros con ?

__Je ne vous prend pas comme un gros con, vous êtes en fait un gros con. Quelle raison aurais-je de me servir de cette petite fille pour arriver à mes fins ? En fait vous me prenez pour qui ?

__C'est à moi que vous vous adressez sur ce ton ? Savez-vous qui je suis ?

__Vous pouvez être le plus riche du monde. Cependant, monsieur, je ne vous permet pas de me traiter comme une moins que rien. Je suis pauvre, certes, mais j'ai aussi des valeurs. Ce n'est pas une obligation pour vous de me prendre pour ce travail.

J'étais surpris face à son changement d'humeur. Je n'ai pas pu ouvrir même ma bouche pour lui remettre à sa place comme je le fais avec ces femmes sans vergogne qui me manque de respect. Je la regarde prendre son sac et son téléphone à la hâte. Cela sautait aux yeux qu'elle était très en colère. Pour une raison quelconque, je la trouvais assez sexy dans sa colère, surtout avec sa petite taille et sa forme ronde qui lui donnait l'air d'une innocente tout comme un nouveau né. Je la trouvais tout simplement magnifique au point où, au lieu d'entendre ce qu'elle batifole, je m'étais juste concentré à prendre en compte chacun de ses mouvements. Je me ressaisis juste au moment je la vis être sur le point de passer la porte de la salle de musique en me dépassant.

__Et où comptez-vous aller de cette manière ? Ma maison est-elle devenue une parc d'attraction pour vous ?

__Vous.....

__Ma fille s'appelle Kylie et elle a huit ans. Assurez-vous de faire proprement votre travail et arrêtez de raconter tout ce qui vous passe à la tête à ma fille.

__Je....je suis embauchée ? bégaie-t-elle en me regardant d'un air outré.

__Voyez Joyce pour avoir le programme à suivre avec Kylie.

***

Jennifer Aniston

Je regarde cet homme s'éloigner de moi sous un état de choc. Il m'a embauché juste après que je lui ai parlé de façon très mal polie. Je reprends rapidement mes esprits lorsqu'il fut hors de la portée de ma vue. Je me dirige vers la cuisine et je vis Joyce.

__Oh ma chérie, dit-elle avec un large sourire. Est-ce que tout va bien ?

__Monsieur Dumont est un homme très égoïste, très hautain, très narcissique. En plus, je ne le trouve même pas si beau. Je ne sais pas pourquoi il pense que je vais m'intéresser à lui. Il est un peu beau c'est vrai, mais pas trop. Joyce, pourquoi il se prend autant la tête ? N'est-il pas trop sinistre ?

__Est-ce que tu as l'habitude de toujours parler ainsi de tes employeurs ? fit une voix glaciale derrière mon dos.

__Mon... monsieur ? je balbute les yeux éjectés de surprise sans me retourner pour voir l'expression de son visage.