Novels by TCm

Elle fit des tours devant moi tout en se tapant le bout du nez avec son index droit. C'était comme si, tout comme moi, elle essayait de faire le drama film dans sa tête. Ce qui me rendais de plus en plus anxieuse. Elle se ressaisit et viens s'asseoir de nouveau auprès de moi. __Tu veux dire que le riche homme d'affaires, le plus beau et charismatique des hommes célibataires, le top un des hommes le plus convoités de notre pays, Dimitry Santos Dumont est cet homme charmant, je veux dire, ton prince charmant du bal ? __Oui, c'est la même personne. Attends, tu collecte des informations sur lui ou quoi ? __Ne sois pas ridicule. À part toi qui ignorait son existence, je ne crois pas que je suis la seule fille à lire des magazines sur lui et qui espère pouvoir se tenir un jour à ses bras. __C'est pathétique. __Bien au contraire. Tu n'as pas idée à quel point cet homme fait battre le cœur des femmes partout où il passe. Oh mon Dieu ! Je n'arrive pas à croire que ma meilleure amie a,

__Mon problème c'est que toi tu ne cesses de t'impliquer chaque fois dans ma vie privée. __Parce que tu es mon fils et que je veux te ton bien. __Parle-moi pas de bien, dis-je au bord des nerfs. Tu ne sais pas ce qu'il y a de bien pour moi sinon tu ne me présenterais pas une femme aussi artificielle que cette Diana. __Diana n'est pas une femme artificielle, renchérit-elle.__Et comment le sais-tu ? Pourtant au bal je t'ai présenté ma fiancée, je lance en grimaçant des dents.__Elle est trop banale pour être ta copine, même pas pour une nuit, répondit-elle instantanément. Elle n'est pas à la hauteur d'être vu à tes côtés. Les mots de ma mère commencèrent par me mettre sur les nerfs. Je n'arrivais pas à croire que ma mère puisse être aussi matérialiser sur le statut d'une femme. Elle devrait normalement être plus douce et moins focaliser sur le statut de quelqu'un pour l'aimer. Surtout après tout ce que nous avions vécu par le passé. Si cette amie était si bonne, alors où était-elle

Jennifer Aniston__Est-il autant grincheux tous les matins ? je demande à Joyce après la réaction froide de mon patron à mon endroit.__Je ne saurai dire exactement ce qui lui arrive lorsqu'il se trouve avec toi. __Comment ? Il est assez clair qu'il ne m'apprécie pas du tout. La question est de savoir pourquoi ? ***Dimitry Santos DumontJ'avais envie de commettre un meurtre. Je trouve ma réaction assez bizarre. Elle n'avait aucun compte à me rendre sur sa vie et je ne devrais même pas me préoccuper de qui elle fréquente ou pas. Je ne devrais pas être autant irrité de la savoir dans les bras de quelqu'un. Mais alors pourquoi je ressens ce besoin de la protéger ? Pourquoi je ressens ce sentiment de possessivité à son égard ? Est-ce à cause de sa ressemblance avec la fille du bal ? Mon bureau s'ouvre et Horace entra comme à son habitude. __Apprends à frapper avant d'entrer. Et si j'étais avec une femme ?__Tu es très saint pour agir ainsi. Comment vas-

Jennifer Aniston J'étais déboussolée. Mes larmes coulaient à flot dans mon visage. Que devrais-je faire ? Comment je vais sortir de cette situation ? Et pourquoi Dieu ne s'attaque qu'à nous les pauvres personnes. Il sait que nous n'avions rien et pourtant il nous met dans une telle situation. Pourquoi ? Ce n'était pas la vie que je souhaitais avoir. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je n'avais pas su à quel moment je me suis retrouvée à mon nouveau lieu de service. Je ne tarde pas à me changer dans ma tenue de nettoyage. Je prends ce qu'il me fallait. __Jennifer, le boss demande à te voir, m'informe une serveuse. __Pourquoi ? __Comment suis-je sensée le savoir ? Vas le savoir de toi même, dit-elle en tournant les talons. Je dépose la serpillière, arrange ma robe de service et me dirige vers son bureau. __Vous avez demandé à me voir. __Jennifer, tu peux t'asseoir, dit-il en me regardant d'un œil pervers. __Je préfère rester debout, monsieur. De quoi voule

Dimitry Santos Dumont__Cesse de raconter des bêtises, Horace. __Des bêtises ? Pour la première en cinq ans je t'entends qualifier une femme de différente. __Si Kylie l'apprécie, n'est-ce pas parce qu'elle est différente ? __Es-tu sûr que c'est à cause de Kylie que tu dis cela ? Elle te plaît, n'est-ce pas ? __C'est juste la tutrice de ma fille. Rien de plus. __Si tel est le cas, alors tu peux me permettre de tenter ma chance avec elle, non ? Elle est si belle que je n'aimerais pas perdre ma chance de l'avoir dans mon lit. __Est-ce que tu veux mourir ?Il se met à rire à gorge déployée sans ajouter quoi que ce soit. Je ne savais pas ce qu'il pensait et je ne cherche pas non plus à le savoir. Le simple fait qu'il me dise qu'il veut mettre Jennifer dans son lit me met dans une colère noire. Je me met à nager pour faire passer cette tension qui naissait en moi. Cette femme était permanente dans ma tête. *** Jennifer AnistonJ'étais à la fenêtre de la sa

Jennifer AnistonOn venait de terminer les cours et je devais me rendre chez les Dumont à seize heures pour ma scéance de tutorat avec Kylie. Les examens sont prévus dans un mois et je dois essayer de trouver un rythme normal dans mes études et mes jobs. À ce stade, tous mes boulots avaient leur importance.__Je dois y aller, Lysa. Il est presque quinze heures trente et je ne peux pas commencer mon premier jour de travail avec du retard. __Oh ! J'avais complétement oublié de te demander hier. Au lieu de te soutenir, c'est moi qui viens pleurer sur ton épaule encore pour un homme.__Eh ! Tu n'as pas à te sentir désolée. Ce n'est pas de ta faute, tu sais ? Tu as toujours été là pour moi et si pour une première fois mes épaules ont servi à t'aider alors j'en suis heureuse. Nous sommes amies et les amies sont faites pour se soutenir. __Tu es un amour. Tu travailles où déjà ?__Chez les Santos Dumont, dis-je d'une voix nonchalante. __Tu blagues ? s'écria-t-elle en écarquillant les yeux.

«Pas besoin de frapper pour faire mal. Les mots font mal, le silence fait mal, la trahison fait mal, le rejet fait mal, l'indifférence fait mal.» Alexia Brooklyn__Alexia....Dès que j'entends le timbre de la voix qui m'a appelé,je me lève du lit aussi vite comme si j'avais du feu au fesse. J'essuie très vite mon visage et je positionne avec les bras autour de ma poitrine.__Que me voulez-vous cette fois ? Vous êtes venu voir si vous avez réussi votre coup ?__Tu ne vas pas te mettre à me faire ton importante parce que je suis venu jusqu'à toi.__Je n'ai nullement envie de te voir jusqu'à te parler. Alors tu peux encore repartir. __Et qui t'a donné le droit de m'envoyer un “tu” ? ***** Lorenzo LamasJ'avais mal de lui avoir parlé de la sorte. C'est la première fois que je me sens mal d'avoir dit des propos blessants à une personne. Sa chambre était juste en face de la mienne. Alors j'avais décidé d'aller lui parler. On pourr

«Et puis,il y a, ceux que l'on croise,que l'on connait à peine,qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute,une demi-heure,et changent le cours de votre vie.» Lorenzo LamasVoir cette femme assise devant moi sans vaciller du regard comme si j'étais un miroir ou un écran avait le plus grand don de m'irriter. Si c'était pour m'énerver alors elle a bien réussi sa mission. Qu'est-ce que je suis sensé faire avec elle ? J'avais envie de lui dire quelque chose, de lui balancer à la figure toute ma colère mais j'ignorais ce qui m'empêchait de le faire. Je prends le plateau qui qu'elle avait prit le soin de déposer sur la table et je saisis une pomme que je termine assez vite avant de prendre les médicaments. Je la vois me gratifier d'un sourire victorieux.__Ce n'était pas si compliqué que ça, dit-elle en saisissant le plateau. __Je finirai par te faire partir. __Alors je crains que vous ne puissiez réussir votre mission. Parce qu'aussi longtemps que vous ne m'ai

Dès que je fus à la dernière marche des escaliers,je m'y laisse choir pour reprendre mon souffle. Mes larmes florissaient dans mon visage sans que je ne puisse rien faire. __Oh mon Dieu ! Tout de suite ? Vous êtes trop fragile pour lui. Ce n'est pas bien pour vous. Je redresse ma tête et me retrouve face à la charmante gouvernante qui avait les yeux posés sur mon inhalateur. __Pourquoi est-il si méchant ? Moi je ne cherche qu'à travailler. __Tu y mets trop de cœur et tu risques de ne pas faire long feu dans cette maison comme toutes les autres. Elle m'aida à me relever et me conduit jusqu'à une grande salle qui, par sa décoration et sa contenance,me fit comprendre que ce n'était rien d'autre que la cuisine. Elle me sert un verre de jus avant de venir s'installer auprès de moi. Ces gestes me font rappeler Mamie et cela me réconforte dès que je repense à ses belles paroles qu'elle me dit à chaque fois que je me sens mal.__Si tu veux vraiment travailler et être au côté de Monsieur,

Chapitre 5Avec Joyce,on ne faisait que discuter au point où j'avais oublié mes peines pour un moment. Elle me racontait l'histoire de sa famille. C'était tellement émouvant. Pour l'occasion, elle avait ouvert une bouteille de whisky écossais. Aucune d'entre nous n'était une génie de l'alcool mais pour le moment, elle voulait m'aider à noyer mon chagrin. L'alcool ne me réussit pas mais je faisais de mon mieux pour garder mon état de sobriété. Nous étions allongé au sol,nos têtes disposés de part et d'autre.__C'est tellement fascinant. Si seulement tout le monde pouvait vivre un amour comme dans les contes de fée semblable à l'histoire de tes parents. __Oh oui. L'histoire de mes parents est l'une des plus magique de toutes les histoires d'amour. C'était vraiment comme dans un conte de fée. Parfois,j'envie leur couple. Trouver un homme comme mon père ce n'est pas de la cerise sur du gâteau. Il a pas mal de mauvais côté mais c'est un homme bien et responsable. Je me demande si un jour

__Alexia, attends !,entendis-je une voix m'interpeller.Je m'arrête dans ma marche pour entendre ce qu'elle avait à me dire. Joyce était une fille qui ne taille de l'importance à qui que ce soit. Elle ne parlait à personne sauf en cas majeure de travail. Elle n'était l'ami de personne et c'était exactement ce qui lui faisait avoir de la haine autour de nos collègues. J'essuie rapidement mes larmes avant qu'elle ne soit totalement proche de moi.__Que puis-je faire pour toi, Joyce ?, question ais-je dès qu'elle réduit la distance entre nous.__Je voulais..je voulais te dire que j'étais désolée pour ce qui t'arrive en ce moment. Tu es quelqu'un de bien et tu ne mérites pas une telle cruauté. __Qu'est-ce que tu en sais ?, lançais-je éberluée.__J'étais avec le docteur lorsque cet homme était venu le voir. J'ignore tout ce qu'ils se sont dit mais c'est après son départ que ton renvoie a été lancé. J'aurais voulu en parler à ma mère pour faire payer cet homme qui ose renvoyer une si brill

J'ouvre lentement les yeux et je vis Mamie à côté de moi. Je voulais me redresser mais une douleur atroce me fit crier de douleur et m'oblige à rester allongée. __Ma petite chérie, comment te sens-tu ?,me demande t'elle toute inquiète.J'aurais voulu que ce soit elle ma véritable mère. Elle prend tellement soin de moi et se met dans tous ses états lorsque quelque chose de mal m'arrive. __J'ai... très mal au...ventre, j'articule péniblement. Elle s'accapare d'un verre et me sert quelque chose de couleur verte à l'intérieur et m'invite à le boire.__Qu'est-ce que s'est ?,je demande curieuse.__Une portion de plante qui calmera ta douleur. Ouvre ta bouche, je te ferai boire moi même. Je ne me fis pas prier et j'ouvre ma bouche. Dès que je prends la première gorgée, j'eus l'envie de vomir. __Santa María ! C'est vraiment dégueulasse. __Fais un effort, chérie. Tu te sentiras mieux juste après. Je ne voulais pas mais j'avais trop mal pour faire ma capricieuse aujourd'hui. Après avoir

Chapitre 5 — L’empire du silencePoint de vue de LucaL’aube n’est jamais douce ici.Elle découpe le ciel en tranches pâles, sans chaleur, sans poésie. Les rayons effleurent les vitres du manoir, mais ils n’entrent jamais vraiment. Comme s’ils savaient qu’ils n’ont pas leur place. Comme s’ils redoutaient ce qu’ils trouveraient à l’intérieur.Je ne dors pas.Je ne dors jamais longtemps.Le sommeil est un luxe que je ne m’accorde qu’à moitié. Dans ma position, fermer les yeux, c’est consentir à la mort. Et je ne consens à rien. Je prends. Je décide. Je contrôle.Toujours.Ils m’attendent.Dans la salle du bas, à l’aile ouest du manoir la plus froide, la plus excentrée. Là où les murs sont plus épais et les cris, mieux étouffés.Ils sont huit ce matin. Mes lieutenants. Mes chiens. Mes instruments. Ceux qui appliquent mes décisions, qui tranchent, qui achètent, qui menacent. Ils n’ont pas besoin d’ordres détaillés. Ils savent lire entre mes silences.L’un d’eux parle. Je l’écoute à peine

Chapitre 4 — L’homme de ferPensées de LucaJe contrôle tout.Les battements du manoir. Les respirations contenues. Les peurs enfouies. Rien ne m’échappe.Ce lieu me parle. Il n’est pas qu’un assemblage de pierres et de bois. Il est une entité, une extension de ma volonté. Et il obéit. Mieux que les hommes. Mieux que mes serviteurs. Mieux que moi-même, parfois.Chaque chose ici existe parce que je le décide. Chaque être y vit parce que je le tolère. Je suis le pilier, le cœur noir autour duquel tout gravite.Je suis l’ordre dans le chaos.Et pourtant…Depuis qu’elle est là, une chose m’échappe.Alba.Elle avance comme une énigme. Ses silences sont acérés. Ses regards, brûlants de refus. Je devrais la briser comme les autres. L’éroder lentement, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une poupée soumise, lisse et silencieuse.Mais je ne peux pas.Ou plutôt… je ne veux pas.Je l’observe depuis le premier soir. Depuis que Rael a prononcé son prénom avec cette hésitation, cette ombre que je co

CHAPITRE 3 — Le bal des ombresPensées d’AlbaDepuis la nuit du murmure, quelque chose en moi s’est fissuré. Une lézarde dans mes certitudes, un frémissement obscur que je ne parviens pas à nommer. Le manoir n’est plus simplement un lieu : il respire, il écoute, il s’insinue. Ses murs chuchotent aux heures les plus sombres, comme s’ils possédaient une mémoire propre. Je sens leur regard. Je sens son regard.Luca.Il ne me touche pas. Pas encore. Mais il m’enlace du regard, me façonne du silence. Chaque fois que je le croise, j’ai l’étrange impression qu’il me dépouille lentement, patiemment, sans même poser un doigt sur moi. Comme s’il me possédait déjà, avec cette tranquille certitude qui précède les conquêtes.Mais je ne suis pas seule ici.Elles sont cinq. Cinq jeunes femmes à la beauté fanée, à la démarche mesurée, mécanique, vidée d’intention. Je les ai croisées dans les couloirs de l’aile sud, leurs visages sont jolis mais sans éclat, comme des portraits effacés par le temps. El

AlbaJe me réveille en sursaut.Un bruit. Léger. Comme un froissement de tissu. Ou peut-être… un souffle. Il fait encore nuit, mais une lueur pâle filtre par la fenêtre, dessinant des ombres mouvantes sur les murs. Mon cœur cogne. Il cogne comme si quelque chose venait d’entrer.Je tends l’oreille. Rien. Juste le silence, épais comme une couverture humide.Ce manoir est vivant. Il respire. Il écoute. Il attend.Je me lève. Mes pieds nus glissent sur le parquet glacé. J’ouvre la porte en silence. Dans le couloir, une autre servante, Delia, passe furtivement, une lampe à la main.— Delia ?Elle sursaute, la lampe vacille.— Tu m’as fait peur, souffle-t-elle.— Tu as entendu quelque chose cette nuit ?Elle hésite. Puis hoche la tête.— Oui. Une voix. Une plainte… venue du mur derrière ma chambre.— Tu crois que c’était… une illusion ?Elle se penche, plus proche :— Ici, il y a des choses qu’on ne nomme pas. Les plus anciennes filles t’en parleront jamais, mais… tout le monde entend.Ell

Chapitre 1 – La porte interditeAlbaIl pleut ce soir-là. Une pluie fine, régulière, presque douce. Le genre de pluie qui masque les sons, absorbe les cris, lave les traces. Elle ne frappe pas violemment le sol. Elle glisse, serpente, s’infiltre. Comme moi. Je serre les pans de ma cape contre moi, même si elle est déjà trempée jusqu’aux os. Le vent me mord la peau, mais je reste debout, immobile, face à l’imposant manoir Ferrelli.Il se dresse devant moi comme une bête silencieuse. Immense, noir, figé dans une élégance glaciale. Les hautes tours se perdent dans le brouillard, les vitraux ne laissent filtrer aucune lumière. Il ne ressemble pas à une maison. Il ressemble à un avertissement. Et je suis sur le point de l’ignorer.J’ai dix-neuf ans. Rien dans les poches, sauf une lettre d'engagement froissée et l'adresse écrite à l’encre noire. Aucun proche. Aucun refuge. Juste une décision prise dans la fièvre du désespoir.Je frappe. Une fois. Deux fois.Le bois est dur, ancien, presque

Elle sourit face à cela et regarde sa main toute surprise. Mais elle évite de s'attarder sur cela. Elle ramasse rapidement les dossiers et retourne dans sa chambre sur la pointe des pieds. Sur le premier document était écrit “sombre secret de Grenoble”. Elle parcouru rapidement les premières pages tout en restant concentré. __Elena tu descends pour le dîner ? lui cria sa mère depuis le couloir. __Plus tard, maman, répondit-elle sans détourner son regard. Elle avait lu assez de choses mais tout était encore sombre à ses yeux. Le lendemain à l'école, elle n'avait pas eu la tête à se concentrer sur ses cours. Ses yeux se promenaient sur chacun de ses camarades. Il n'y avait qu'une seule question qui se répétait dans son esprit : qui était le réceptacle du maître de l'ombre ? Tout le monde avait l'air cool sauf une personne. Lentement, elle pose ses yeux sur lui. Il avait la tête baissée sur la table. Il demeurait à ses yeux un mystère qu'elle n'arrive pas à comprendre. __Si tu

__C'est absurde. Je n'ai rien de spécial. Et je ne peux pas commander un collier jusqu'à ce qu'elle m'obéisse. «Tu as un cœur pur et tu es courageuse. La sorcière avait révélé que le collier réagira à la contacte de la vraie reine. Et cette dernière sera la seule à savoir comment l'utiliser contre le maître de l'ombre.» __Et pourquoi ce n'est que maintenant que j'arrive à l'utiliser ? Je veux dire, il est en ma possession depuis mes sept ans. «Le pouvoir de la connaissance et de la sagesse. L'âge de la curiosité, de la rébellion, du courage et de l'adolescence. Tu dois avoir quinze ans maintenant. Et c'est l'âge défini par la sorcière pour que tu accèdes à tous les pouvoirs. Tu peux voir ce que les autres yeux ne peuvent voir. Il te suffit de convoquer le pouvoir de ton collier comme tu le fais et tu auras tout ce que tu veux.» __Alors.....ce qui s'est passé à l'hôpital ... «C'était juste une petite démonstration de ton pouvoir. C'est là que tu l'as réveillé. Nous l'avons

Elana Elle déposa le cahier secret et se mit à faire des tours dans sa chambre. Qu'est-ce qui était vraiment à la base de la disparition de cet enfant ? Comment se fait-il que les autres enfants soient mort aussi dramatiquement ? Elle s'allongea dans son lit, touchant délicatement son collier. __Je veux avoir une réponse à toute cette histoire. Dès qu'elle finit de prononcer ces mots, un grand vent violent souffla et souleva le rideau de sa fenêtre. Elle se leva en toute hâte pour la remettre en place afin de ne pas faire face à cette mystérieuse légende qui fait disparaitre les gens. La main posée sur son cœur, elle souffla d'aise. Dès qu'elle se retourna, elle fut crisper en voyant l'ombre en face d'elle. Elle aurait voulu crier mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle regardait l'ombre bouger devant elle, son sang se glaça. «Tu n'as pas besoin d'avoir peur de moi. Je ne te ferai aucun mal» lui souffla l'ombre. Sa voix était si calme et apaisante. C'était presque irrée

Elle attrapa le bras de son ami et après avoir inspecté autour d'elle avec attention, ils coururent tous les deux le plus vite que possible pour atteindre rapidement la sortie. Dès qu'ils furent loin de l'hôpital, ils essayent de reprendre leur souffle.__Comment avons-nous pu entrer à l'intérieur ? demanda une fois de plus Aurlux perdu.__Tu ne te rappelles plus vraiment de rien ? Comment est-ce possible que tu puisses oublier si vite quelque chose qui vient de se passer sous tes yeux ? s'étonna Elana.__Je ne sais pas. Tout ce dont je me rappelle c'est d'être venu te chercher dans les couloirs pour te raccompagner chez toi. C'est tout comme si tous le reste est effacé de ma mémoire. __Ce n'est pas possible, marmonna t'elle perdu dans ses pensées.__Qu'est-ce qui n'est pas possible ? __Que dis-tu ? __Tu vas bien, Ana ? __Oui. On se voit demain. Merci de m'avoir raccompagné chez moi. Elle ne lui permet pas de répondre avant de se faufiler rapidement dans sa maison. Elle trouve sa

Marchant lentement sur les pas de son ami, Aurlux regardait autour de lui comme s'il avait peur que quelque chose leur tombe dessus. Il avait envie de se retourner et rentrer en toute vitesse chez lui mais les pas décisifs de Elana ne lui laissait aucun autre choix que de la suivre. Rien n'avait changé dans l'hôpital. Tout était encore en parfait état comme si elle était toujours fréquentée. __Tu ne trouves pas étranges que les choses soient toujours à leur place ? demanda Elana à son ami. __Cela me fait flipper. C'est comme si les quinze années n'ont jamais existé dans cet endroit. Même pas l'ombre d'une araignée. Aurlux et Elana marchaient dans les couloirs de l'hôpital en observant tout de prêt. Ils arrivent enfin devant la salle de l'accouchement. Ils se lancent un regard complice avant de pénétrer la salle. Tout était encore à leur place. Les lits étaient bien fait couvert de draps blancs. Contre un mur était collé la photo des sept bébés décédés. Il y avait aussi la photo

Elle ressentait comme une sensation de ne plus être celle qui contrôle don corps. Elle avait envie de s'éloigner de lui, ne plus le regarder et de rentrer chez elle mais son pieds refusait de bouger. Elle ignorait combien de temps s'était écoulé. Elle sursaute de peur lorsque quelqu'un lui touche l'épaule. __Hé du calme ! Ce n'est que moi. Elle se retourna et vit Aurlux. Elle respira lentement en reprenant le souffle qu'elle ignorait retenir. Elle se tourna vers la direction où se trouvait Aaron et remarque qu'il n'y était plus. C'était comme s'il s'était volatilisé. Pourtant, elle était certaine qu'il était là à la fixé comme un prédateur. Aurlux, suivis son regard et la secoua lorsqu'il remarque qu'il n'avait rien là. __Es-tu sûr que tout va bien ? demande t'il l'air inquiet. Elle ferma les yeux en essayant de reprendre contenance. “Ce n'est rien. Je réfléchis juste un peu trop”, pensait-elle. “Ou soit ? Que s'est-il réellement passé à l'instant ? Je l'avais pourtant vu.