— parlons des choses importantes.— c'est moi qui avait mis ces puces dans sa tête. Le problème c'est que sa mère veut que j'en mette une autre. Si je le fais, elle ne va pas tenir deux mois. Sa tête va exploser.Imposteur : on doit plutôt les enlever. Elena c'est le maillon fort de la chaîne d'Agathe. Si elle se retourne contre sa mère, on pourra encore plus facilement se débarrasser d'elle. — tu as tout compris. C'est l'objet de l'intervention que je vais faire sur elle ce soir. Je vais lui enlever les puces de la tête. — en quoi serai-je utile ?— j'ai besoin d'un assistant autre qu'Agathe. Je vais l'aider à bien dormir cette nuit. — je suppose qu'elle connait toutes les étapes de l'opération. Si tu fais autre chose, elle s'en rendra compte. Et tu ne peux pas opérer seul.— voilà ! Donc, à l'heure de l'opération, je vais venir te chercher. Prends bien tes comprimés. Je vais aller acheter mon matériel. Ce petit cœur avait plus d'un tour dans sa poche. Il se rendit au marché médi
— là n'est pas le problème hein... Le problème c'est que tu as mangé ma nourriture. Et puis ma nourriture ne s'est même pas rendue compte que ce n'était pas moi. Mais bon, j'arrive...Il alla rejoindreAgathe au séjour. Elle avait réuni tous les employés de la maison, y compris sa fille. Agathe faisait le tour de ses gardes, elle savait que la traîtrise avait envahi les airs. Elle suspectait beaucoup plus sa fille qui était aussi rusée qu'un renard. Elle n'arrivait plus à avoir confiance en qui que ce soit dans sa propre maison.— il était mourant, il n'a pas pu s'échapper d'ici tout seul. Je vais vous tuer un à un jusqu'à ce que la vérité sorte. Elle hurlait de rage en affrontant chaque regard.— c'est quoi de crier dans toute la maison comme ça tôt le matin ? Tu ne sais pas que les gens dorment ? Mon tympan ne supporte pas les bruits qui font comme le couvercle de la marmite. — si tu n'as rien à dire, tu t'en va d'ici tout de suite. Je ne suis pas d'humeur. — qu'est-ce qui se pass
Personne ne lui répondit. Il n'y avait aucune issue. Ses fenêtres étaient barricadées. Elle frappa sur la porte en vain. Une peur bleue envahit tout son être. Elle avait peur de le perdre, peur de revivre cette situation une nouvelle fois. Elle sortit son flacon de médicaments sans savoir qu'ils avaient changé depuis le temps. Elle en avala cinq avant de s'allonger sur le sol et pleurer de toutes ses forces. Elle repensait aux dernières paroles du ministre, aux paroles du petit cœur et à son moment d'amour avec l'imposteur. Elle ne savait plus à quel saint se vouer. Comme elle aurait aimé se confier au père Alphonse ! Mais elle lui avait enfoncé un couteau dans le corps. Pendant qu'elle se torturait l'esprit avec toutes ses pensées,Agathe reprenait les choses en main. Elle sortit à nouveau la barre de fer des braises et sans plus réfléchir, elle posa la partie rouge de chaleur contre la cuisse de l'imposteur. Il hurla de toutes ses forces en transpirant de grosses gouttes.— DIS-M
— qui ? Retourner où ? Pour que tu ailles encore faire avec lui ? Non, je Viens avec vous. Je ne retourne nulle part. — c'est un ordre — OrrrAgathe... Bon, comme tu te fais du souci pour moi, je vais aller me reposer. Mais s'il te plaît, même si ça te gratte, n'oublie pas l'objectif. Si ça chauffe trop, viens me voir, je vais éteindre. Tu sais que ce n'est pas ma petite blessure qui va m'empêcher de... Hein monAgathe...Tout en boitant, il se dirigea vers sa chambre de soins. En passant devant Elena, il lâcha une parole expresse.— tu as bien grandi, Petite Elena. Tu ressembles à ta mère comme deux gouttes d'eau. Il faut croire que la face cachée de l'iceberg est en train de sortir de l'eau. Hein,Agathe ?Agathe ne répondit pas. Elle baissa la tête en fumant, rouge de colère. Dès qu'il s'en alla, Elena se rapprocha de sa mère.— qu'est-ce qu'il voulait dire par là ?— tu penses vraiment que c'est le bon moment pour me demander ce qu'un fou voulait dire dans ses paroles sans sens ? A
Pendant ce temps,Agathe allait et venait, fumant son dixième cigare. La rage submergeait son regard. Elle serrait fermement son arme d'une main. — IL M'A PRISE POUR UNE FOLLE. — maisAgathe, comment tu as fait pour ne pas t'en rendre compte ? Il s'agit là de deux personnes complètement différentes. — petit cœur était allé se faire un nouveau visage parce qu'il était déjà trop recherché. Pendant son voyage, j'ai perdu mon informaticien. Quand il m'a dit qu'il était de retour, j'ai proposé qu'il vienne travailler avec moi Directement. — et la voix alors ?— quand cet imposteur va parler tu verras. Ils ont la même voix, les mêmes gestuelles. Comment est-ce que je pouvais savoir ?— ne serait-ce pas parce-que tu es tombée amoureuse du faux petit cœur ? Ton jugement a été biaisé. — je vais le broyer de mes propres mains. Je vais l'écraser comme la Petite vermine qu'il est. Il va regretter d'avoir joué avec moi.— tu veux dire, d'avoir joué avec tes sentiments. Maintenant, tu dois essay
— et si c'était la vérité ? Comment vais-je faire pour en savoir plus ? Elle m'a toujours détesté. Ohhh ! J'ai l'impression de ne même pas exister.— regarde-moi, écoute moi...— ne me touche pas comme ça, petit cœur. Ne me fais pas ressentir ces choses. Elle va te tuer... Elle tue tous ceux qui parviennent à m'apaiser, à me faire me sentir bien. Elle les tue tous. — comme ça je réussis à te faire être heureuse ?Elle ne répondit pas. Elle pensait àMathis. Elle ne comprenait plus ses sentiments. Petit Cœur ne la laissa pas réfléchir plus longtemps. Il glissa la maison sous ses fesses et la colla davantage contre lui. — non, Petit Cœur... Petit... Cœur...Il écrasa ses lèvres contre les siennes. Elle sauta à son cou, se laissant aller aux baiser rudes et aux caresses poignantes. Plaqué contre la voiture, elle désarma le pantalon de petit cœur qui, était en train de chercher en vain la fermeture éclair de sa combinaison. — c'est quoi cet habit sans fermeture ?Elena glissa ses doigt