Elena Mekler, cambrioleuse d’exception, laissait dans son sillage frisson et chaos. Habile aux armes, insaisissable, elle exécutait ses missions avec une froide précision. Sous l’autorité de sa mère, Agathe Mekler, cheffe impitoyable de la mafia, elle reçut un ordre crucial : capturer le policier masqué, celui qui avait percé à jour leur secret et découvert leur cachette. Mais quand leurs chemins se croisèrent, tout bascula. Destinés à s’affronter, ils furent incapables de s’exécuter. Lui ne put lui passer les menottes. Elle ne put l’arrêter. L’adrénaline céda la place à un tout autre feu : celui du désir. Pris dans une tempête de passion et de loyauté, ils n’avaient plus qu’un choix à faire : honorer leur mission… ou se laisser emporter par un amour interdit et en subir les conséquences.
View MoreElena Mekler entra dans la salle de bal baignée dans une lueur dorée, comme si le temps lui-même avait suspendu son souffle. Des lustres majestueux pendaient du plafond voûté, leurs cristaux étincelants réfractant la lumière en mille éclats. Les murs, recouverts de tentures pourpres, semblaient garder les secrets des siècles passés.
Des bougies parfumées vacillaient sur les rebords des fenêtres, projetant des ombres dansantes sur les moulures en bois sculpté. L'air était chargé d'électricité, vibrant au rythme des violons et des rires étouffés. Les masques des invités ajoutaient une aura de mystère, leurs yeux brillant comme des étoiles dans la nuit. C'était un lieu où les passions s'embrasaient, où les destins se croisaient, et où chaque pas résonnait comme une note dans une symphonie envoûtante. Elena était la légende des voleuses, la maîtresse des ombres, et ce soir, elle convoitait un trésor inestimable. Le musée de la cité abritait la plus grande collection d'or antique, et Armandine en avait repéré la pièce maîtresse : une couronne incrustée de gemmes étincelantes. Sa mission de ce soir était de s'en emparer. À son oreille, un petit micro a été incrusté dans sa boucle, lui permettant d'échanger avec sa mère à l'autre bout du fil. — c'est beau par ici. J'ai envie de tout emporter, murmure-t-elle discrètement. Es-tu sûr qu'on a besoin de rien d'autre à part la couronne en or ? La voix mûre et pesante de sa mère, Agathe Mekler, lui répondit avec fermeté. — contente-toi d'entrer et de suivre le plan avec exactitude. — j'espère que tu immortalises ce moment, dit Elena en souriant. Je vais faire une entrée fracassante. Elle posa le premier pas, son regard ne vacillait pas, même sous l'intensité des regards curieux et admiratifs. Elle semblait habituée à être le centre d'attention, comme si chaque regard qui se posait sur elle était une caresse sur sa peau. Un sourire énigmatique étira ses lèvres, et elle continua d'avancer avec une grâce féline. Les murmures et les chuchotements ne la dérangeaient pas ; au contraire. Elle savait que la véritable puissance résidait dans le secret, et elle en était la gardienne. Elle regarda dans tous les coins. À chaque fois qu'elle clignait des yeux, elle faisait une sorte de capture de lieux. Tout en dissimulant les mouvements de ses lèvres, elle discuta avec sa mère. — je ne le vois pas, marmonna-t-elle. — continue d'avancer. Quelqu'un devrait t'accueillir. Juchée sur une paire d'escarpins noirs, Elena prit soin de laisser sa jambe nue s'élancer en premier, dévoilée avec audace par la fente de sa robe rouge. Les regards masculins, qu'ils soient libres ou liés par un anneau, s'accrochèrent à ce spectacle fascinant. D'un pas assuré, elle se dirigea vers le bar. Derrière elle, les yeux suivaient la courbe de ses hanches jusqu'à ce qu'elle s'installe sur une chaise, laissant enfin ses seins se reposer. Cachée derrière un masque blanc bordé de plumes rouges, elle esquissa un sourire et murmura quelques mots à sa mère. — Je fais sensation dans la salle. Tous les regards sont rivés sur moi. Mais je ne vois pas ma cible. — reste concentrée et naturelle. Commande quelque chose à boire. Elena posa son regard sur un serveur vêtu de noir, silhouette spectrale au milieu du tumulte. Un sourire effleura ses lèvres. En réponse, il s'approcha et lui tendit un verre de champagne, ses yeux égarés dans les siens, à l'instar de la plupart des hommes présents dans cette salle. Elle porta le verre à ses lèvres, deux gorgées légères avant de sentir, derrière elle, la présence d'un homme. Sans se lever, elle pivota avec un sourire éclatant. Il ne la regarda pas, mais son accueil fut exactement celui qu'elle attendait. — Le président vous attend, venez avec moi, s'il vous plaît. Majestueusement, elle se leva après avoir remis le verre au serveur. Un pas après l'autre, elle suivit l'homme corpulent. Elle ne manqua pas de faire un clin d'œil à quelques hommes éblouis malgré le regard jaloux de leurs compagnes. Elle fut menée vers une pièce retirée, sanctuaire des élites masquées. Ministres, sénateurs, juges… Et, au sommet de cette hiérarchie feutrée, le président de la république, isolé dans un espace vitré, entouré d'un cercle restreint de confidents. Au cœur de cette assemblée d'hommes de pouvoir, elle se tint droite, affrontant chaque regard sans ciller. Le président, aussi masqué, l'invita du doigt. Tout en faisant bouger ses hanches au rythme de cette mélodie sensuelle, elle avança vers lui. Une fois assez proche, elle s'assit sur ses jambes sans y être invitée. Elle lui murmura à l'oreille. — Monsieur le Président, j'aime mieux avoir une intimité avec vous loin des regards envieux de votre escorte. — patience ma libellule, patience. Très bientôt, cet endroit ne sera que pour toi et moi. — je suppose que mon cachet, vous le connaissez. — vue que tu es davantage plus radieuse en vrai que sur les photos qu'on m'a montrées, je pense que tu vas avoir bien plus que ce qu'on a convenu. — j'y compte bien, Monsieur le Président. — maintenant, fais-moi ressentir des choses. Tu dois mériter ton salaire. Tout en lui caressant l'entrejambe à travers son pantalon, elle lui dégusta les lèvres. Les autres hommes firent mine de ne rien voir. Comme ils auraient aimé être à la place du président qui avait enfoui sa tête entre les seins de sa belle dame. Si seulement ils savaient avec qui ils étaient réellement dans la salle ! Lorsque tout s'enflamma, le président demanda à être seule avec elle. La pièce était vitrée. Il ordonna qu'on baissât les rideaux rouges pour plus d'intimité. Malgré l'hésitation de ses gardes du corps, ils le laissèrent seul avec elle. Les rideaux furent baissés. Il l'avait voulu complètement nue. — déshabille-toi, lui ordonna le président. Elle était tout feu tout flamme. Elle défit tout doucement les cordes de sa robe qui glissa lentement le long de son corps. Elle se retourna, présentant son postérieur raffermi face au visage du président. Tout en s'inclinant, elle enleva son string. Tous ses orifices étaient sous les yeux ébahis du président. Il se perdait devant ce corps aux milles merveilles charnelles. La chirurgie esthétique avait fait du bon boulot. Tout était au bon endroit. Sauf que toute cette merveille ne serait pas sans conséquence. Elle dansa pour lui. Elle lui présenta tous les atouts. Elle murmura. Elena se retourna vers le président. Elle s'assit à nouveau sur lui et passa les mains dans sa veste pour lui caresser le corps. Pendant qu'il se perdait dans la passion, elle glissa subtilement ses fins doigts dans sa poche de l'intérieur et y enleva une carte d'accès. Elle ramena son butin et l'enfila discrètement dans son soutien gorge. Au même moment, une voix résonna depuis la micro de la grande salle. — Nous attendons à présent le mot de bienvenue de Monsieur le Président de la république pour l'ouverture de notre musée de pierre précieuse. Elena sourit. Le timing était respecté. — Oh ! On va devoir faire une pause, Monsieur le président. — une très courte pause de trente minutes. Le temps pour moi de faire le discours et je te reviens. Tu restes là, tu ne bouges pas. D'ailleurs, je laisse quelqu'un pour te surveiller. — je suis à vous mon président. Je ne bouge pas. — levez les rideaux, Hurla le président. Les rideaux furent levés et les portes ouvertes. Pendant qu'Elena se rhabillait, le président fut escorté jusqu'au podium. Un seul garde était resté avec elle. Elle leva la tête, elle le regarda. Elle n'avait que cinq minutes pour quitter les lieux. Elle murmura à sa mère. — j'y vais, tu me guides. j'ai bien cru que je serais obligé de faire l'amour avec ce gros porc. — quinze minutes, tu n'as que quinze minutes pour prendre ce que tu es venue chercher et sortir de là. tâche de bien garder ton masque sur le visage. Elle sortit de la pièce. Elle sourit au garde du corps qui était sensé la surveiller. Il lui tendit une clé. — comment se présente les choses ? Hector, son bras droit, dissimulé dans le costume d'un garde présidentiel, glissa son doigt sur l'écran de la tablette qu'il tenait. C'était un génie de l'informatique. — toutes les caméras sont sous contrôle. Tu n'en as que pour dix minutes pour entrer et sortir. Le grand max, c'est 15 minutes. Je t'attends dehors avec la voiture.Elena se sentait fatiguée. Elle avait besoin d'un remontant.— J'ai besoin de pilules, je n'en ai plus, déclara Elena. Agathe lui tendit une boîte de comprimés rouges. Cette drogue qu’elle trafiquait depuis des années était l’une des sources du courage implacable de sa fille. Depuis son enfance, Elena y avait été initiée et en était devenue dépendante. Agathe s’en alla. Elena se rinça sous la douche avant d’avaler son comprimé. En un instant, la fatigue disparut. Debout devant son miroir, elle se sentit prête à affronter la journée. Elle enfila un jean et un t-shirt, jeta son sac à dos en cuir sur ses épaules et rejoignit sa mère à table. — Quelles sont les instructions ? demanda Elena. Agathe lui tendit un document. — Ici, tu as ta nouvelle identité et ton billet d’entrée pour le marché de nuit. La vente commence à minuit. Tu iras avec le remplaçant de Hector, un collaborateur envoyé par l’un de mes contacts. Vous vous retrouverez à Dubaï. Il sera ton mari durant cette miss
Le prêtre la regarda partir, impuissant. Il se leva à son tour, se signa et pria pour elle. Puis il s'assit à nouveau, perplexe. Comment pouvait-il pardonner des péchés aussi monstrueux ? Comment pouvait-il trouver les mots pour apaiser une âme aussi noire ? Il se souvint des paroles du Christ : Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés. Il murmura cette prière, espérant que Dieu lui donnerait la force de continuer à écouter, à pardonner, même face à l'horreur. Pourtant, quelque chose le liait à cette femme pour l’éternité. À cause de cela, il perdait ses moyens face aux crimes d'Agathe. Il se leva à nouveau pour partir. Mais une voix le retint. — Padre des Padre... On peut dire que ma mère te tient par le pénis. Haha ! Il suffit qu'elle te dise de venir et toi, tu te pointes aussitôt. Qu'est-ce que tu lui dois au juste ? lança Elena. Il la regarda. Il vit en elle sa mère. Il eut mal de la voir suivre les pas du diable et de ne pouvoi
Malgré le corps affaibli par la passion charnelle, elle courut vers sa couronne en or. Elle n'avait que sa petite torche. Tout était sombre. Elle s'empara de la couronne, la posant sur sa tête. L'or lui chatouillait la peau, vibrant d'une puissance ancienne. Elle aperçut un coffre-fort au mur. Elle se tenait dans l'obscurité de la pièce. La lueur de sa lampe de poche dansait sur les murs, révélant des étagères poussiéreuses et des toiles d'araignées. Elle avait entendu parler de ce coffre-fort légendaire, caché au fin fond du vieux musée. On disait qu'il contenait des lingots d'or, une fortune inestimable.Elle relança la conversation avec sa mère. — Maman, tu es là ? Je t'avais perdu. J'ai été... J'ai été interrompu par un agent de sécurité mais j'ai réussi à m'en débarrasser. — j'étais inquiète. sors de là, la sécurité arrive en grande pompe. — jamais sans mon or. Le coffre était massif, son métal froid au toucher. Elena sortit ses outils, des crochets en acier trempé, et se mi
Elena hocha la tête en vérifiant ses armes. — et concernant la sécurité ? demanda-t-elle. — un seul agent de sécurité. dit Hector en regardant sa tablette. Il sera facile à neutraliser. J'ai ouvert la fenêtre. Tu sortiras par là. Elle s'éloigna, suivant scrupuleusement l'itinéraire affiché sur sa montre intelligente. Face à un couloir plongé dans l'ombre, elle avança avec une lente précision, ses deux armes fermement serrées, sa torche fixée à son front. À l’extrémité du passage, une fenêtre béante s’ouvrait sur la grande rue de la ville, son échappatoire. Elle s'approcha, glissant un regard furtif à l'extérieur. Sa voiture était déjà là, fidèle au rendez-vous. Juste devant elle, une porte. Sa destination. Elle inséra les clés qu’Hector lui avait confiées et poussa le battant. L'obscurité régnait ici aussi. Une pièce vide, nue. Seules une table et une chaise trônaient dans cet espace austère, semblable à un bureau abandonné, sans fenêtre, sans placard. — ils sont très forts,
Elena Mekler entra dans la salle de bal baignée dans une lueur dorée, comme si le temps lui-même avait suspendu son souffle. Des lustres majestueux pendaient du plafond voûté, leurs cristaux étincelants réfractant la lumière en mille éclats. Les murs, recouverts de tentures pourpres, semblaient garder les secrets des siècles passés. Des bougies parfumées vacillaient sur les rebords des fenêtres, projetant des ombres dansantes sur les moulures en bois sculpté. L'air était chargé d'électricité, vibrant au rythme des violons et des rires étouffés. Les masques des invités ajoutaient une aura de mystère, leurs yeux brillant comme des étoiles dans la nuit. C'était un lieu où les passions s'embrasaient, où les destins se croisaient, et où chaque pas résonnait comme une note dans une symphonie envoûtante. Elena était la légende des voleuses, la maîtresse des ombres, et ce soir, elle convoitait un trésor inestimable. Le musée de la cité abritait la plus grande collection d'or antique, et
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