Et si l'amour devait défier les traditions ?" Plongez dans Les cœurs séparés, un roman bouleversant de ATECOSSI M., où deux jeunes âmes, Adama et Awa, se battent pour aimer librement dans un monde qui les sépare. Entre passions interdites, choix impossibles et luttes silencieuses, ce livre vous fera vibrer, réfléchir... et peut-être même verser une larme. Préparez-vous à être touché
Lihat lebih banyakChapitre 1 : Le prince et le silence du trône
Le soleil se levait doucement sur le village royal de Sogoya. Les rayons dorés perçaient les feuillages des palmiers, caressant les toits de chaume et réveillant les coqs encore endormis. C’était un matin comme tant d’autres. Du moins, en apparence. Dans la grande cour du palais, les serviteurs s’agitaient déjà, balayant la poussière, préparant les jarres d’eau et les repas du jour. Les gardes en uniforme prenaient leur poste, droits et silencieux. Et tout au sommet de cette hiérarchie tranquille, il y avait le roi : Demba Konaté, chef suprême de Sogoya, homme respecté, craint parfois, et père d’un unique fils. Ce fils, c’était Adama. Le jeune prince n’avait pas encore vingt ans, mais son nom circulait déjà dans toutes les bouches du village. On disait qu’il était courageux, qu’il avait le regard franc et le cœur tendre. Mais on disait aussi qu’il rêvait trop. Qu’il passait trop de temps seul à marcher dans les champs ou à observer les étoiles depuis la colline sacrée. Qu’il posait trop de questions, surtout les mauvaises. Et dans un royaume comme Sogoya, poser des questions était parfois plus dangereux que brandir une épée. Ce matin-là, Adama se tenait devant le miroir de sa chambre. Il portait un boubou bleu roi brodé d’or, ses cheveux soigneusement coiffés, ses sandales bien ajustées. Tout en lui respirait la noblesse, mais dans ses yeux brillait une mélancolie discrète. Il avait l’air ailleurs. Un bruit de pas derrière la porte le sortit de ses pensées. C’était Sory, son serviteur de toujours et son ami le plus fidèle. — Mon prince, le roi vous attend dans la salle du trône. Adama hocha la tête. — Il est déjà de mauvaise humeur ? — Je dirais… impatient. — Alors allons-y, dit Adama avec un sourire en coin. Ils traversèrent les longs couloirs du palais. À chaque pas, Adama sentait le poids de sa position. Les regards qui se baissaient sur son passage, les murmures étouffés, les gestes de respect… Tout cela ne lui plaisait pas. Il ne voulait pas être vénéré. Il voulait être compris. La salle du trône était immense, construite en pierre rouge et ornée de sculptures représentant les anciens rois. Au centre, sur une estrade, trônait son père, droit comme une lance, vêtu d’un tissu noir et or. À ses côtés, la reine Kadidiatou, mère d’Adama, gardait son calme habituel. Belle et douce, elle était souvent la seule à calmer les colères du roi. Adama s’avança et s’inclina légèrement. — Père. Mère. — Assieds-toi, dit le roi, sans même lever les yeux. Adama obéit. — J’ai réfléchi, continua le roi. Il est temps pour toi de prendre épouse. Le silence qui suivit fut lourd. Adama releva lentement les yeux. Il s’attendait à tout, sauf à ça. — Une épouse ? Pourquoi maintenant ? — Parce que c’est le moment. Tu es l’héritier. Le peuple doit voir en toi un homme responsable, prêt à gouverner. Et pour cela, tu dois avoir une femme à tes côtés. — Et… c’est moi qui choisirai ? Le roi le regarda enfin. Son regard était dur, sans appel. — Non. Tu épouseras Aïssata, la fille du chef de Dambala. C’est une alliance stratégique. Leurs terres nous seront utiles. Adama sentit son cœur se serrer. Il connaissait Aïssata. Elle était belle, instruite, respectueuse. Mais il ne l’aimait pas. Et pire encore : il ne la connaissait presque pas. — Père… Je ne veux pas d’un mariage de stratégie. Je veux épouser celle que j’aimerai. Quelqu’un qui partage mes rêves, mes valeurs… Le roi se leva brusquement. — Tes rêves ! Voilà bien ton problème ! Tu rêves trop, Adama. La couronne n’a que faire de tes poèmes et de tes balades. Elle exige des actes, pas des sentiments. La reine posa doucement sa main sur le bras du roi. — Laisse-lui au moins le temps d’y penser… Mais le roi secoua la tête. — Il n’y a rien à penser. Le mariage aura lieu dans un mois. Et c’est une décision royale. Inchangeable. Adama se leva à son tour. — Alors je refuse. La phrase résonna dans la salle comme un coup de tonnerre. Sory, resté en retrait, écarquilla les yeux. Kadidiatou se figea. Le roi, lui, pâlit. — Tu refuses ? répéta-t-il, incrédule. — Oui. Je ne suis pas un pion qu’on déplace sur un échiquier. Je suis ton fils. Et je suis un homme libre. Le roi s’avança vers lui, lentement. — Tant que tu vis sous ce toit, que tu portes mon nom et que tu respires grâce à mon royaume… tu n’es pas libre. Tu es le prince de Sogoya, et tu obéiras. Adama sentit le feu monter en lui. Il savait qu’il allait trop loin. Mais il ne pouvait plus reculer. — Alors je partirai. Un silence glaçant tomba sur la salle. Même les tambours du dehors semblaient s’être arrêtés. — Si c’est le prix à payer pour rester moi-même… alors je quitte le palais. Le roi le fixa, bouche ouverte, incapable de croire ce qu’il venait d’entendre. Kadidiatou, les larmes aux yeux, murmura : — Adama, s’il te plaît… Mais le jeune prince avait déjà tourné les talons. Il sortit de la salle, le cœur battant à toute vitesse. Il ne savait pas encore où il irait. Mais il savait qu’il partait pour sauver ce qu’il avait de plus précieux : sa liberté. ---Les cœurs séparésUn roman de ATECOSSI MChapitre 15 : L’ombre du douteLe vent soufflait fort sur le palais ce matin-là. Il portait avec lui une tension étrange, presque palpable. Les gardes étaient plus nerveux que d’habitude, les couloirs plus silencieux. Quelque chose flottait dans l’air, un pressentiment que tout allait bientôt changer.Dans sa chambre, le roi Demba se réveilla plus tôt que prévu. Sa toux le secouait avec violence. Il avait perdu du poids, sa peau était pâle, ses gestes plus lents. Les guérisseurs faisaient de leur mieux, mais tous savaient qu’il ne restait plus beaucoup de temps. Lui aussi le sentait.— Où est Adama ? demanda-t-il faiblement à son serviteur.— Il est encore en tournée, Sire. Dans les villages du sud cette semaine.Le roi ferma les yeux. Une douleur sourde lui traversa la poitrine, mais ce n’était pas seulement physique. C’était cette inquiétude qui grandissait en lui depuis des jours, nourrie par les paroles insidieuses de Kouréma et de certains
Les cœurs séparésUn roman de ATECOSSI MChapitre 14 : Le souffle du peupleLe soleil n’était pas encore levé que déjà, le village de Kouni s’éveillait à une activité inhabituelle. On parlait avec agitation dans les ruelles, les anciens sortaient leurs tabourets, les femmes interrompaient la préparation du petit-déjeuner pour tendre l’oreille, et les enfants couraient en annonçant la nouvelle. Adama, le fils du roi, venait en personne.Cela faisait longtemps qu’aucun membre de la famille royale n’avait mis les pieds ici. Le palais s’était peu à peu éloigné de la réalité du peuple, enfermé dans ses murs, ses traditions figées et ses intérêts personnels. Mais aujourd’hui, le prince en chair et en os avait décidé de venir écouter. Pas pour donner des ordres. Pas pour juger. Mais pour entendre.Lorsqu’Adama et son petit groupe entrèrent dans le village, un silence curieux s’installa. Il portait une tunique simple, les couleurs du royaume discrètes sur ses épaules. Pas de carrosse, pas de
Les cœurs séparésUn roman de ATECOSSI MChapitre 13 : Alliances en secretLe jour se leva doucement sur le royaume, apportant avec lui une brise légère qui semblait vouloir calmer les esprits. Mais dans le cœur d’Adama, il n’y avait ni calme, ni repos. Il savait que les prochains jours allaient être décisifs. La tension montait, comme une corde qu’on tirait trop fort. Et tôt ou tard, elle allait casser.Après la réunion secrète tenue avec ses proches alliés, Adama savait qu’il ne pouvait plus se contenter de discours. Il fallait passer à l’action. Mais dans l’ombre, ses ennemis aussi se mettaient en mouvement. Le conseiller Kouréma ne perdait pas de temps. Il avait déjà envoyé des messagers discrets aux chefs de village, aux gardiens des traditions, aux anciens influents qui voyaient en Adama une menace pour l’ordre établi.— Il faut briser le lien entre le peuple et lui, disait-il à voix basse à ses complices. Si nous coupons ses racines, il tombera comme un arbre mort.De son côté,
Les cœurs séparésUn roman de ATECOSSI MChapitre 12 : Le piège du pouvoirAdama savait que la guerre silencieuse avait commencé. Après son discours devant le peuple, les murs du palais se refermaient autour de lui, et la pression montait chaque jour un peu plus. Les conseillers de son père avaient l’air d’avoir oublié leur rôle de conseillers pour devenir des ennemis silencieux. Ils étaient là, dans l’ombre, attendant le moment propice pour le réduire au silence. Il n’était pas naïf. Il savait que ses paroles avaient jeté une pierre dans un lac calme, et que les vagues allaient finir par le submerger.Le prince s’était isolé dans ses appartements, l’esprit tourmenté. Il était fatigué, non seulement de la maladie qui l'affaiblissait, mais aussi des pensées incessantes qui l’assaillaient. Son rêve d’un royaume plus juste semblait de plus en plus irréalisable à mesure que les jours passaient. Ses ennemis, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du palais, se préparaient à le faire tom
Les cœurs séparésUn roman de ATECOSSI MChapitre 11 : Les Ombres du PalaisLe lendemain, après le discours d’Adama sur la place du village, un silence étrange régna sur le palais. L’effet de ses paroles continuait de se faire sentir, comme une onde qui se propage lentement, mais de manière irréversible. Le vent du changement soufflait fort, et même les murs de marbre du palais semblaient vibrer sous son souffle. Mais dans les coulisses, le poids de l’autorité royale, la vieille garde et les conseillers du roi se resserraient autour du jeune prince.Kouréma, le plus fidèle des conseillers du roi, se rendit directement dans les appartements privés du roi Demba, le visage marqué par l’inquiétude.— Sire, vous avez vu ce qu’il a fait, dit Kouréma d’une voix grave. Le prince Adama a défié le royaume. Il a mis la royauté en question devant le peuple. C’est une insulte, pas seulement pour vous, mais pour l’héritage de ce royaume !Le roi, allongé dans son grand lit, leva lentement la tête.
Les cœurs séparésUn roman de ATECOSSI MChapitre 10 : Le poids du trôneLe lendemain de la conversation avec son père, Adama se retrouva à nouveau dans le grand hall du palais. Le sentiment d’étouffement qui l’avait envahi en écoutant les mots de son père ne s’était pas dissipé. Le roi Demba, bien que malade, ne semblait pas avoir perdu sa capacité à imposer son autorité, ni à se montrer inflexible dans ses convictions. Mais Adama savait, au fond de lui, que ce n’était pas ce qu’il voulait. Pas ce qu’il recherchait pour son peuple, ni pour lui-même.Il se rendit à l’extérieur, dans les jardins du palais, où il espérait trouver un peu de tranquillité. L’air était lourd, chargé de chaleur, et les oiseaux ne chantaient plus comme avant. Le jardin, autrefois un havre de paix, semblait désormais être un lieu de réflexion douloureuse. Il s’assit sur un banc, son esprit en tourmente, quand une voix familière se fit entendre derrière lui.— Adama.Il tourna la tête pour voir Awa s’approcher,
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