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Chapitre 19 : La Tempête Intérieure

Penulis: Déesse
last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-17 04:11:19

Aléssia

L’air était lourd, oppressant, comme une mer calme avant le déchaînement de la tempête. La pièce, plongée dans une pénombre inquiétante, semblait résonner du poids de mes pensées, chaque battement de mon cœur frappant contre mes tempes comme un tambour annonçant la guerre. Et pourtant, ce n’était pas une guerre contre un ennemi extérieur. Non, la véritable bataille se déroulait en moi-même.

Lorenzo m’avait laissée seule, mais je savais qu'il n'était jamais loin. Ses mots, ses gestes, tout en lui me marquaient d’une manière que je n’avais jamais imaginée. Mon corps, mon esprit, tout en moi me criait que ce n'était pas juste un jeu, que ce que je ressentais pour lui n'était pas une simple attraction physique. C’était bien plus, et c’était cette vérité qui me terrifiait.

Je me levai brusquement, frappant du poing contre le bureau. Le bruit me surprit, résonnant comme un écho dans le vide de la pièce. Pourquoi était-ce si difficile ? Pourquoi était-il si facile de succomber à ses
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    AlessiaLa porte s’ouvre.Je le sens avant même de le voir.Ce n’est pas un bruit.C’est un frisson dans l’air.Un vertige intérieur.Comme si mon corps, malgré tout, savait reconnaître le sien.L’air change.L’atmosphère se tend.Quelque chose s’arrête de respirer dans la pièce.Ou peut-être est-ce moi.Je garde les yeux fermés.Pas par faiblesse.Par instinct.Comme un animal blessé qui refuse qu’on le regarde.Je ne veux pas voir son visage.Pas encore.Je ne veux pas affronter ce qu’il me renvoie.Ce que mes propres yeux ne supporteraient pas de lire dans les siens :la peur, la pitié, la douleur.Ou pire : ce mélange de désespoir et de colère qu’il tente toujours de cacher et qui, pourtant, déborde.Je ne suis pas prête.Pas maintenant.Il ne parle pas.Ses pas s’approchent, lents, irréguliers.Je les entends, distinctement.Et à chaque pas, mon cœur se serre un peu plus.J’aimerais qu’il recule.J’aimerais qu’il parte.J’aimerais qu’il me prenne dans ses bras.Je ne sais pas ce

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    ValeriaJe suis arrivée à la clinique bien avant l’aube.Le ciel était encore noir, et la ville silencieuse, comme suspendue dans un souffle.Pas parce que j’avais mal, ni par faiblesse. Non.Je suis venue parce que je devais.Parce qu’il fallait que je l’oblige à venir. Que je le tire hors de ce silence, de cette indifférence.Tout était prévu. Calculé.J’ai envoyé ce message, simple et froid :« J’ai des douleurs. Je suis seule. »Pas un mot de plus. Pas un détail.Juste ce qu’il fallait pour provoquer la fissure.Je voulais qu’il s’inquiète. Qu’il panique. Qu’il abandonne tout pour moi.Qu’il choisisse.Je me suis installée dans cette chambre blanche, où chaque surface réfléchit la lumière crue des néons.L’air est froid, aseptisé, sans vie.Je me suis allongée, les mains croisées sur le ventre plat, et j’ai attendu.J’ai pensé à lui.Je l’ai imaginé déchirer la nuit pour venir, ses pas rapides dans les couloirs, sa voix pressée qui me chercherait.J’ai même redressé un peu les dra

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    LorenzoLe silence qui suit nos aveux n’est pas doux.Il est lourd. Dense. Suspendu comme une goutte de sang au bord d’une lame.Une paix illusoire, trop belle pour durer, trop silencieuse pour ne pas cacher un cri.Alessia dort . Je sens son souffle lent contre ma peau. Sa main, toujours posée sur ma poitrine, ne bouge pas. Mais moi, je ne dors pas. Je ne suis plus là.Je fixe le plafond. Et derrière le plafond, les souvenirs. Les chaînes invisibles. La dette que je traîne comme une ombre.Une vibration. Faible, insistante. Le téléphone vibre lentement sur la table basse.Je tourne la tête.Valérie.Le nom suffit à me figer.Je ne décroche pas. Mon cœur cogne dans mes côtes comme un prisonnier qui sent l’heure de l’exécution.Le message apparaît une seconde plus tard, brutal dans sa simplicité : « J’ai des douleurs. Ce n’est pas normal. Je suis seule. Tu dois venir. »Je ferme les yeux. Le poids me tombe sur les épaules. Pas seulement celui de l’enfant qu’elle porte. Le poids de mes

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    LorenzoJe ne peux plus différer.Pas après cette nuit.Pas après ce regard.Elle a franchi toutes les lignes, donné ce qu’on ne réclame jamais, même sous la torture : la vulnérabilité. Et moi, je suis encore là, à retenir le poison derrière mes dents.Je me déteste pour ça.Mais je ne veux pas la salir.Je veux lui laisser une chance de s’enfuir, maintenant, pendant qu’il reste encore une sortie.Je prends une inspiration. Une lente, douloureuse. Mes poumons s’emplissent comme sous l’eau. Elle me regarde sans détourner les yeux. Pas un clignement. Pas une esquive. Comme on regarde une mer en furie. Avec le vertige, l'attirance, et une certitude sourde qu'on va se laisser happer.— Alessia... tu crois connaître une part de moi. Et peut-être que c’est vrai. Mais ce que tu ne sais pas… pourrait te faire fuir.Ses doigts se referment lentement sur le drap, mais son regard ne flanche pas.— Alors dis-le. Que je sache ce contre quoi je dois me battre. Que je sache pour qui je brûle.Ce qu’

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