Alessia n'aurait jamais dû croiser la route de Lorenzo Valente, un mafieux impitoyable à la tête d'un empire criminel. Pourtant, dès leur première rencontre, une attirance aussi violente qu'incontrôlable s’est installée entre eux. Lorenzo, charismatique mais froid, l’a prise sous son aile, mais jamais avec la promesse d’une exclusivité. Alessia, pourtant, s’est abandonnée à lui, espérant qu’il finirait par la choisir, par la sauver de la solitude et du vide qui la ronge. Mais Lorenzo est un homme de pouvoir, incapable de s’attacher à une seule femme. le cœur d’Alessia est brisé lorsqu’elle réalise qu’elle doit partager Lorenzo avec quatre autres femmes : Bianca, une héritière arrogante et influente, qui considère Alessia comme une rivale indigne de Lorenzo. Clara, une amante manipulatrice, sensuelle et perfide, qui pousse Lorenzo à se détourner d’Alessia. Giulia, une femme calme et mystérieuse, dont la discrétion masque une volonté de s’imposer dans le cœur de Lorenzo. Valeria, une ancienne maîtresse sadique et cruelle, qui prend plaisir à humilier Alessia à chaque occasion. Alessia est consciente de chaque regard, chaque baiser volé, chaque nuit passée avec une autre. Elle assiste, impuissante, à ce jeu de domination où Lorenzo semble se délecter de son tourment. Pourtant, malgré la douleur, elle ne parvient pas à le haïr. Pire encore, Lorenzo la garde proche, protecteur et possessif, incapable de la laisser partir alors qu'il refuse de la choisir ouvertement. Dans ce tourbillon de trahison et de passion, Alessia devra faire face à un choix cruel : accepter de n’être qu’une parmi d’autres, ou se détacher définitivement de l’homme qui a pris son cœur en otage. Mais dans le monde de la mafia, s’éloigner de Lorenzo pourrait bien signer sa perte…
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Je n’aurais jamais dû accepter cette invitation.
Le velours des murs absorbe les murmures feutrés des conversations, créant une ambiance presque irréelle dans cette salle de réception. Les lustres en cristal projettent une lumière dorée, faisant scintiller le marbre du sol et les bijoux étincelants des invités. Les hommes, habillés de costumes parfaitement ajustés, discutent à voix basse, des sourires de façade sur leurs lèvres. Les femmes, drapées dans des robes luxueuses, rient légèrement en jouant avec le bord de leurs coupes de champagne. Tout semble trop parfait, trop maîtrisé, comme si chaque détail de cette soirée avait été savamment orchestré dans le but de masquer une vérité plus sombre.
Je ne devrais pas être là.
Je le sais, je le sens dans chaque fibre de mon corps.
Mais Bianca Russo a été persuasive. Trop persuasive.
— "Alessia, tu ne peux pas refuser cette opportunité."
— "Quelle opportunité ?"
— "Être vue au bras d’un homme de pouvoir, bien sûr."
Bianca n’a jamais été mon amie. Nous nous sommes côtoyées au lycée, mais elle a toujours eu ce besoin de contrôler son entourage, de manipuler les autres comme des pions sur un échiquier. Je savais qu’elle avait un but caché en m’invitant ce soir, mais j’étais trop lasse pour lui résister.
J’observe la salle en cherchant une issue discrète, une porte de secours, un couloir sombre. L’angoisse monte en moi, une tension sourde qui s’installe dans ma poitrine. J’ai l’impression d’être prise dans un piège invisible.
Puis, je le sens.
Un frisson glacial me parcourt la nuque, comme une main invisible effleurant ma peau.
Je lève lentement les yeux — et je le vois.
Lorenzo Valente.
Il est assis dans un coin de la pièce, le dos appuyé contre un fauteuil en cuir noir, une coupe de whisky à la main. La lumière des lustres danse sur son visage parfait, accentuant la dureté de ses traits : une mâchoire ciselée, une barbe de quelques jours qui encadre ses lèvres fines et impitoyables. Mais ce sont ses yeux qui me frappent. Un bleu glacial, perçant, dénué de toute chaleur.
Il ne sourit pas. Il ne bouge pas. Il me fixe simplement, et pourtant j’ai l’impression que son regard me traverse, fouille mes pensées, met à nu mes secrets les plus intimes.
Je veux détourner les yeux, mais c’est impossible. Je suis happée, prise au piège de ce regard froid et impitoyable.
— "C’est Lorenzo Valente," murmure une voix derrière moi.
— "Le roi de cette ville. Ne t’approche pas de lui, Alessia."
Je sursaute lorsque Bianca glisse sa main sur mon bras. Son sourire est plein de malice, son regard brillant d’un plaisir malsain.
— "Ou alors... fais exactement le contraire."
Je me retourne vers Lorenzo, mais il a déjà bougé.
Il se lève, lentement, avec une grâce prédatrice.
Le bruit de ses chaussures résonne sur le marbre alors qu’il avance vers moi, fendant la foule comme une ombre. Les conversations s’éteignent sur son passage. Les hommes s’écartent avec un respect teinté de crainte. Les femmes le suivent des yeux avec une adoration presque désespérée.
Mais c’est vers moi qu’il se dirige.
Ses yeux sont braqués sur moi.
Mon cœur s’affole.
Il n’a aucune raison de s’intéresser à moi. Aucune. Alors pourquoi me regarde-t-il comme si j’étais déjà à lui ?
Il s’arrête juste devant moi.
Le silence devient oppressant.
— "Je ne crois pas qu’on se soit déjà rencontrés." Sa voix est grave, rauque, une promesse de danger masquée sous une fausse courtoisie.
— "Alessia."
Il esquisse un sourire, mais ce sourire ne touche pas ses yeux.
— "Alessia." Il goûte mon prénom comme s’il le possédait déjà.
— "Je dois y aller."
Je fais un pas en arrière, mais sa main se referme doucement sur mon poignet. Une prise ferme, mais pas brutale. Pourtant, je ressens la force qui se cache sous cette emprise.
— "Je ne crois pas."
Mon souffle se bloque.
Son pouce effleure la peau de mon poignet, et je sens une onde brûlante se propager dans tout mon corps.
— "Je ne suis pas intéressée."
Il rit doucement, un son grave qui résonne dans ma poitrine.
— "Ça, c’est ce que tu crois."
Il m’attire brusquement contre lui. Mon corps se tend lorsqu’il pose une main possessive sur ma taille. Je ressens chaque muscle de son torse sous le tissu de sa chemise, chaque respiration lente et mesurée.
— "Tu ne devrais pas être ici."
— "Je sais."
Il se penche, ses lèvres frôlant ma tempe.
— "Mais puisque tu y es..."
Sa bouche descend le long de ma joue jusqu’à la naissance de mon cou. Mon cœur s’emballe. Mon souffle devient erratique.
— "Tu m’appartiens."
Mon corps se fige.
Je lutte pour me dégager, mais il resserre légèrement sa prise.
— "Je n’appartiens à personne."
Il sourit. Cette fois, le sourire touche ses yeux.
— "Nous verrons."
Il relâche mon poignet, mais l’empreinte de sa main est toujours là, gravée dans ma peau. Je recule d’un pas, la tête en feu, le souffle court.
— "Qu’est-ce que tu veux ?"
Il me fixe longuement avant de répondre :
— "Toi."
Il se détourne enfin, laissant derrière lui une brise glaciale qui me parcourt l’échine.
Je reste plantée là, le cœur battant à un rythme chaotique. Bianca s’approche, un sourire victorieux sur le visage.
— "Tu viens d’entrer dans la cage, Alessia. Bonne chance pour en sortir."
Je m’éloigne, le souffle coupé, mais une part de moi sait déjà que je suis perdue.
Lorenzo Valente a posé son regard sur moi.
Et les hommes comme lui ne renoncent jamais.
ValeriaJe suis arrivée à la clinique bien avant l’aube.Le ciel était encore noir, et la ville silencieuse, comme suspendue dans un souffle.Pas parce que j’avais mal, ni par faiblesse. Non.Je suis venue parce que je devais.Parce qu’il fallait que je l’oblige à venir. Que je le tire hors de ce silence, de cette indifférence.Tout était prévu. Calculé.J’ai envoyé ce message, simple et froid :« J’ai des douleurs. Je suis seule. »Pas un mot de plus. Pas un détail.Juste ce qu’il fallait pour provoquer la fissure.Je voulais qu’il s’inquiète. Qu’il panique. Qu’il abandonne tout pour moi.Qu’il choisisse.Je me suis installée dans cette chambre blanche, où chaque surface réfléchit la lumière crue des néons.L’air est froid, aseptisé, sans vie.Je me suis allongée, les mains croisées sur le ventre plat, et j’ai attendu.J’ai pensé à lui.Je l’ai imaginé déchirer la nuit pour venir, ses pas rapides dans les couloirs, sa voix pressée qui me chercherait.J’ai même redressé un peu les dra
AlessiaJe ne sais pas ce qui m’a poussée à sortir.Peut-être que j’avais juste besoin d’air. De silence. De quelque chose de plus simple que cette chambre, que sa voix, que ses promesses à moitié faites.Mais très vite, je comprends que ce n’est pas de l’air que je respire dehors.C’est une atmosphère trop dense, trop lourde.Comme si le ciel voulait m’écraser.Comme si quelque chose ou quelqu’un allait craquer.Je marche droit devant, les bras croisés contre ma poitrine, comme si ça pouvait me protéger de tout.Mais ça ne protège pas de soi. Pas de ce qu’on sent venir. Pas de cette foutue douleur qui s’annonce.Elle commence doucement. Un pincement. Un signal.Je m’arrête. Respire un coup. Je regarde autour de moi. Rien d’inquiétant. Juste la ville qui vit sans moi.Mais mon ventre serre. Se contracte. Et cette fois, c’est pas juste une alerte.C’est plus profond. Plus vrai.J’accélère le pas.Je me dis que je vais trouver un taxi. Ou un café. M’asseoir. Boire de l’eau.Faire passer
LorenzoLe silence qui suit nos aveux n’est pas doux.Il est lourd. Dense. Suspendu comme une goutte de sang au bord d’une lame.Une paix illusoire, trop belle pour durer, trop silencieuse pour ne pas cacher un cri.Alessia dort . Je sens son souffle lent contre ma peau. Sa main, toujours posée sur ma poitrine, ne bouge pas. Mais moi, je ne dors pas. Je ne suis plus là.Je fixe le plafond. Et derrière le plafond, les souvenirs. Les chaînes invisibles. La dette que je traîne comme une ombre.Une vibration. Faible, insistante. Le téléphone vibre lentement sur la table basse.Je tourne la tête.Valérie.Le nom suffit à me figer.Je ne décroche pas. Mon cœur cogne dans mes côtes comme un prisonnier qui sent l’heure de l’exécution.Le message apparaît une seconde plus tard, brutal dans sa simplicité : « J’ai des douleurs. Ce n’est pas normal. Je suis seule. Tu dois venir. »Je ferme les yeux. Le poids me tombe sur les épaules. Pas seulement celui de l’enfant qu’elle porte. Le poids de mes
LorenzoJe ne peux plus différer.Pas après cette nuit.Pas après ce regard.Elle a franchi toutes les lignes, donné ce qu’on ne réclame jamais, même sous la torture : la vulnérabilité. Et moi, je suis encore là, à retenir le poison derrière mes dents.Je me déteste pour ça.Mais je ne veux pas la salir.Je veux lui laisser une chance de s’enfuir, maintenant, pendant qu’il reste encore une sortie.Je prends une inspiration. Une lente, douloureuse. Mes poumons s’emplissent comme sous l’eau. Elle me regarde sans détourner les yeux. Pas un clignement. Pas une esquive. Comme on regarde une mer en furie. Avec le vertige, l'attirance, et une certitude sourde qu'on va se laisser happer.— Alessia... tu crois connaître une part de moi. Et peut-être que c’est vrai. Mais ce que tu ne sais pas… pourrait te faire fuir.Ses doigts se referment lentement sur le drap, mais son regard ne flanche pas.— Alors dis-le. Que je sache ce contre quoi je dois me battre. Que je sache pour qui je brûle.Ce qu’
AlessiaLa nuit est une couverture épaisse, qui enveloppe tout nos corps, nos souffles, nos secrets.Le silence est lourd, presque palpable, comme un espace entre deux mondes, entre ce que nous sommes et ce que nous allons devenir.Je sens encore la trace de ses doigts sur ma peau, chaque caresse gravée au creux de mes nerfs, chaque frisson un écho sourd.Je ne veux pas briser ce moment, cette bulle fragile où rien ne peut m’atteindre.Pourtant, une ombre glisse sur la surface lisse de cette nuit.Une ombre faite de non-dits, de peurs enfouies, de blessures qu’on ne guérit jamais complètement.Je le regarde, son visage allongé dans la pénombre, les traits tirés, fatigués mais encore empreints de cette force sauvage qui m’a toujours attirée.Ses yeux sont fermés, mais je sais qu’il est là, présent, à lutter contre ses démons intérieurs.Je passe la main dans ses cheveux, caresse la nuque qui se tend sous mon toucher.— Lorenzo ?Il ouvre lentement les yeux, ces prunelles sombres qui pe
AlessiaIl n’a pas reculé.Et moi non plus.Nous sommes là, dans ce moment suspendu, cet instant presque irréel, où les interdits tombent un à un, comme des chaînes qu’on brise dans le noir.Plus rien n’existe.Ni les lois.Ni les peurs.Ni les échos du passé.Juste nous.Deux corps.Deux vérités.Deux silences qui se frôlent enfin sans fuir.Lorenzo m’a regardée longtemps.Comme s’il voulait mémoriser chaque détail, chaque frémissement.Comme s’il n’était pas sûr d’avoir le droit de me toucher, même maintenant.Mais je le vois…Ce n’est plus la peur qui l’habite.C’est la faim.La vraie.Celle qu’on ne dit pas.Celle qui a grandi dans l’ombre, nourrie d’absence, de retenue, de nuits silencieuses à brûler dans le noir sans jamais céder.Sa main remonte lentement sur ma joue.Son pouce effleure ma bouche.Ma lèvre tremble sous le contact.Il ne me demande rien.Il ne parle pas.Il sait.Et moi, j’ai envie de le dévorer.Je tire doucement sur sa chemise, une pression à peine perceptible
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