Isabelle, les bras autour de la poitrine, l’a regardée avant de lui demander : « Pourquoi ne demandes-tu pas à ton petit ami ? Pourquoi préfères-tu me le demander à moi ? Ne trouves-tu pas cette situation amusante ? »Vivian a répondu d’un ton furieux : « Isabelle, ne te donne pas cet air triomphant ! Je vais te donner une bonne leçon, tu verras ! » Après avoir prononcé ces mots, Vivian s’est retournée pour partir.En regardant Vivian s’éloigner, Isabelle a plissé les yeux en se disant : « C’est toi qui mérites une leçon ! » Assise dans son bureau, Isabelle était concentrée sur son travail quand soudain une employée est entrée, l’air anxieux : « Mademoiselle Zora, quelque chose de grave est arrivé ! »Isabelle a levé les yeux et lui a demandé d’un ton calme : « Qu’y a-t-il ? »« Plusieurs clients ont acheté nos bijoux dans le magasin et se sont aperçus qu’il s’agissait de contre-façons. A présent, ils sont venus déposer une plainte. Les personnes du service d’achats des matières prem
Après avoir jeté un coup d’œil à Vivian, Isabelle a posé le collier de perles sur la table et a dit avec un léger sourire : « Ce n’est pas moi qui ai commandé ces contrefaçons, ne rejette pas la responsabilité sur moi. » Vivian s’est approchée d’Isabelle et lui a pris la main : « Isabelle, tu devrais dire la vérité. Buccellati est le fruit du travail acharné de notre père. Ne salis pas sa réputation. Sinon, ses efforts auront été vains. » « J’ai dit la vérité. » Isabelle a repoussé la main de Vivian sans changer d’expression. Elle a pris le collier de perles et s’est dirigée vers la dame« Madame, vous avez dépensé une forte somme d’argent, mais les bijoux que vous avez achetés chez Buccellati sont faux. Je sais que vous êtes contrariée mais rassurez-vous : il m’est impossible de ruiner la réputation de Buccellati à cause de contrefaçons. Je vais vous fournir une explication, et je vous garantis que non seulement nous vous rembourserons votre argent, mais nous vous donnerons égalemen
Ayant entendu les mots d’Albert, Isabelle a renoncé à son idée initiale. Elle a agité la main et a déclaré : « Bon, puisque vous êtes l’actionnaire, vous avez le dernier mot. » Elle s’est retournée et s’est avancée vers les clients. Debout devant eux, elle a annoncé en souriant : « Mesdames et messieurs, veuillez me suivre dans le salon VIP pour une négociation. » Les clients ont hoché la tête et l’ont suivie dans la salle VIP.Vivian a ri en cachette en entendant ce qu’Albert avait dit pour la défendre. À en juger par cela, Albert avait une certaine faiblesse pour elle.« Albert, je ne savais pas qu’une telle situation se produirait, je serai plus prudente à partir d’aujourd’hui, » a admis Vivian, reconnaissant son erreur. La regardant, Albert a répondu d’un ton froid : « Tu ne connais pas la conjoncture actuelle du marché, n’affronte pas un tel incident la prochaine fois, laisse simplement Isabelle s’en occuper. » Albert et Maloé sont alors partis.Vivian, la tête baissée, s’est
Dans la voiture, Albert regardait par la fenêtre avec un air songeur, il réfléchissait sur les mots d’Isabelle et n’a même pas entendu les appels de Maloé.« M. Brunerie », a dit Maloé en haussant sa voix.Albert a repris ses esprits et a répondu en se frottant entre les sourcils : « Qu’est-ce qu’il y a ? »Maléo a dit en lui passant un portable : « Un appel de votre père. »Albert a pris le portable et a répondu : « Papa. » Dans la maison Brunerie.Le père d’Albert a dit : « Imbécile, est-ce que tu as des fils illégitimes ? »Le père d’Albert s’est assis au pavillon dans la maison pour prendre le thé, devant lui était posé un iPad sur laquelle s’affichait une photo de deux enfants qui ressemblaient beaucoup à Albert.Albert a hésité pendant un instant avant de répondre : « Non. »« Non ? Est-ce que tu as vu les deux enfants qui viennent de signer un contrat avec l’entreprise Soniac ? On dirait qu’ils sont une réplique de toi ! » a crié son père en posant la tasse à thé d’un geste vio
Poema le regardait : « Nous avons également vu un monsieur qui nous ressemble beaucoup. »« C’est vrai ? » Le père d’Albert a voulu continuer, mais il a entendu le salut du garde du corps : « Bonjour Monsieur Brunerie. »Albert a marché en direction du pavillon, il a regardé les deux enfants aux côtés de son père avant de lui dire : « Papa, comment peux-tu faire venir ces deux enfants ici ? »« Pourquoi pas ? Je trouve que ces deux enfants te ressemblent beaucoup, y a-t-il un problème ? »Son père a caressé la tête de Poema, et a donné un gâteau aux enfants. « Tenez, c’est le gâteau le plus délicieux de notre village, goutez. »« Merci beaucoup. »Les deux enfants ont pris le gâteau. Poema a mangé à grande bouchée le gâteau avec un air pressé.Albert ne savait pas quoi dire, il ne lui est jamais venu à l’esprit que son père fasse venir les deux enfants à cause d’une simple photo.« Restez ici, je reviens tout de suite. »Cela dit, le père d’Albert s’est levé en disant à son fils : « S
« Mais si ! Ma mère a dit qu’on devait hériter de la sagesse de nos ancêtres. Par ailleurs, elle s’intéresse tout particulièrement aux antiquités. » Sinon, comment sa mère aurait-elle pu dessiner des bijoux de style baroque au Serrès ?Le père d’Albert a éclaté de rire. « C’est vrai ? Je veux bien rencontrer votre mère », a-t-il dit en riant.Poema se sentait satisfaite, elle a réussi à attirer l’attention de son grand-père. Albert a jeté un coup d’œil à Déotille qui se tenait debout à côté, il a levé la main pour caresser sa joue, mais ce dernier s’est retourné et lui a jeté un regard peu amical. Ce regard lui a fait penser à quelqu’un.« Je me souviens que tu avais un grain de beauté au coin de l’œil quand je t’ai vu la dernière fois. »Déoille a touché le coin de son œil et lui a répondu en faisant la moue : « C’était un grain que j’ai peint sur mon visage. » « Monsieur, vous avez perdu ! » s’est écriée Poema avec un rire fier.Cependant, elle ne savait pas que c’était parce que
Elle a poussé un soupir en mordant la pointe du stylo. « Aucune idée… »« Isabelle. »En voyant Vivian à la porte, elle a posé le stylo. « Personne ne t’entendra, ce n’est pas la peine de m’appeler d’un ton aussi doux. »Si c’était avant, Vivian se serait mise en colère, mais elle a parlé calmement : « Je ne suis pas ici pour me disputer avec toi, je sais que tu es plus forte que moi en ce qui concerne le travail. »Vivian a posé le document qu’elle avait en main sur la table. « Tu connais bien la situation de Buccellati, l’un de nos clients a exprimé sa volonté de nous offrir une plateforme de distribution. Pourras-tu m’accompagner à un dîner d’affaire pour négocier le contrat ce soir ? »Isabelle a jeté un coup d’œil au contrat et a répondu avec un rire léger : « D’accord. » « Je t’attends ce soir alors », a dit Vivian avant de se tourner. Une fois sortie de son bureau, son regard est devenu froid.Isabelle a feuilleté le document d’un air sérieux, elle voulait rencontrer ce cli
Louis a hoché la tête en riant. « Oui, j’ai entendu parler de votre retour chez Buccellati, du coup, je me suis dit que ce serait peut-être une bonne idée de travailler en collaboration avec vous. »Vivian lui a ri au nez, Louis avait à peu près cinquante ans et avait un fils de dix-huit ans avec son ex-femme. On disait que son ex-femme avait divorcé de lui parce qu’il avait couché avec trop de femmes et qu’il n’arrêtait pas de chercher de nouvelles copines.Depuis que Louis avait rencontré Isabelle à la fête d’anniversaire de Sébastien, il y a plusieurs années, il l’avait toujours désirée. Louis avait même demandé des nouvelles d’Isabelle auprès de Vivian. Du coup, Vivian avait saisi cette occasion pour droguer le verre d’Isabelle et donner une chance à M. Faubert, mais il l’avait laissée échapper.« Vous avez eu cette idée après mon retour ? » a demandé Isabelle en souriant, « M. Faubert, vous me flattez. »« Isabelle, c’est ton talent que M. Faubert admire », a dit Vivian en versan