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Mlle Clara,je t'ai vu sous ton vrai jour
Mlle Clara,je t'ai vu sous ton vrai jour
Auteur: Albert Dion

Chapitre 1

Une femme ordinaire allait épouser l’un des cinq hommes issus d’une famille fortunée. Cette nouvelle sensationnelle a fait le tour de Nice.

Il y a quelques années, les Jolivet ont permis à une fille de se marier avec l’un de leurs cinq fils. C’était une fille de la campagne, mais leurs cinq fils étaient tous incomparablement beaux et compétents. Personne ne savait donc pourquoi les Jolivet avaient pris une telle décision.

La photo de cette femme était partout sur Internet. Son apparence banale a fait l’objet d’une vive discussion parmi les internautes qui pensaient qu’elle ne méritait pas ces cinq hommes.

Dans une ville délabrée située à une centaine de kilomètres de Nice, trois voitures de luxe se sont arrêtées devant une simple maison. De ces voitures sont sortis cinq hommes à l’allure exquise.

En descendant de la voiture, Lucas Jolivet, le cinquième fils, s’est écrié : « Mon Dieu ! Quel endroit sale ! »

David Jolivet, le quatrième fils, a également parlé avec mécontentement : « Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de notre papa. Pourquoi nous a-t-il demandé d’épouser une paysanne et de venir la chercher personnellement ? »

Les cinq hommes avaient tous l’air mécontents. Ils n’avaient pas envie de venir ici, mais Jean Jolivet, leur père, souffrait d’hypertension artérielle et il ne prendrait pas ses médicaments s’ils ne venaient pas.

« Bon, alors arrête, tu me fatigues. Va frapper à la porte. » Vincent Jolivet, le frère aîné, était également mécontent.

Lucas s’est avancé d’un pas pour frapper à la porte, et ce n’est qu’après quelques minutes que la porte s’est lentement ouverte.

Une femme à la peau blanche et aux traits réguliers est apparue. Elle portait un simple T-shirt blanc, mais elle était quand même charmante. Lucas, se tenant en face d’elle, a été surpris de sa beauté.

« Bonjour, mademoiselle, nous cherchons Clara Moreau. Puis-je vous demander si elle est là ? »

« Je suis Clara. »

Clara a jeté un coup d’œil à ces cinq hommes, puis elle a parlé négligemment : « Attendez, je vais faire mes bagages. »

Après le départ de Clara, les cinq hommes choqués se sont mis à bavarder.

« Clara est vraiment belle ! Je suis tellement surpris ! »

La photo de Clara montrée par leur père avait été prise il y a des années, lorsque Clara était une jeune adolescente. Ils ne s’attendaient pas à ce que son apparence ait tellement changé.

« Tu l’aimes ? Alors je lui dis de te choisir. » Pascal Jolivet, le second fils, a taquiné.

Lucas s’est retourné. « Non, je ne veux pas l’épouser. La beauté ne sert à rien. Elle est tout de même une paysanne. »

« C’est vrai ? Rassure-toi, je ne veux pas me marier avec toi non plus. Tu as l’air immature. » La voix claire et froide de Clara s’est fait entendre. Et, tout en ignorant l’expression furieuse de Lucas, elle est montée dans la voiture.

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