Chapitre 7

Vincent et Clara sont retournés à la villa ensemble. Le salon était animé. Les quatre autres hommes étaient tous là, y compris Josiane.

Il y avait également une femme qui avait à peu près le même âge que Clara. Vêtue d’une robe noire, elle semblait issue d’une famille riche.

« Vincent, viens vite ! Madeleine vient de rentrer en France. Elle est venue nous rendre visite juste après avoir débarqué de l’avion. »

Madeleine Raimond, avec un sourire tendre, s’est levée pour saluer Vincent, mais elle a été déçue de l’attitude indifférente de ce dernier. Elle a donc dit à Clara : « Tu es Clara, n’est-ce pas ? Bonjour, je suis Madeleine Raimond. J’ai grandi avec Vincent et ses frères. Dans le futur, tu seras mon amie. Si tu t’ennuies à Nice, viens me chercher ! »

Madeleine avait entendu dire que Clara était jolie, mais elle ne s’attendait pas ce qu’elle soit d’une beauté à couper le souffle.

Clara avait perçu les idées de cette fille, elle a répondu sans expression : « D’accord. »

Juste à ce moment-là, Jean est revenu. Ayant une bonne relation avec le père de Madeleine, il se montrait gentil avec elle.

Ces gens causaient joyeusement, tandis que Clara s’est assise dans le coin du canapé en attendant le début du dîner.

Josiane a dit à Madeleine : « Tiens ! Quand j’ai su que tu allais revenir en France, je suis allée faire des courses et je t’ai acheté pas mal de choses. Attends, je vais monter les prendre. »

Josiane est montée dans sa chambre. Quand elle est descendue, elle avait la mine longue. D’un air mécontent, elle a demandé à Jean : « Où sont les bijoux que j’ai posés dans le tiroir ? »

« Je ne sais pas, » a répondu Jean d’un ton indifférent.

Josiane s’est tournée vers ses cinq fils. « Vous les avez pris ? »

Tous les gens ont secoué la tête.

Josiane a repris : « C’est vraiment étrange ! »

Madeleine a parlé prudemment : « Est-il possible qu’ils soient volés ? »

« Qui a volé mes bijoux ? Rends-les-moi ! Sinon, j’appellerai la police ! »

Puisque personne n’admettait le vol, Josiane a ordonné : « Simon, va fouiller chaque chambre. »

Une heure plus tard, Simon a fini la perquisition des chambres de chaque domestique, mais les bijoux n’ont pas été trouvés.

Simon a balbutié « Madame, la chambre de Mlle Clara n’a pas encore été fouillée. »

Juste à ce moment, un domestique a pris la parole : « Madame Josiane, lorsque nous discutions de la panne des caméras de surveillance hier, Mlle Clara est passée à côté de nous. Je l’ai même vue sortir de votre chambre dans l’après-midi. »

Ces mots indiquaient que Clara était une suspecte.

Après avoir entendu cela, Josiane s’est instantanément mise en colère.

« Clara, je sais enfin pourquoi tu n’as pas pris la carte bancaire hier. Il s’avère que tu as effectué un vol. Simon, va fouiller sa chambre. »

Jean s’est immédiatement levé et a parlé : « C’est absurde ! Clara est toujours honnête ! Je lui fais confiance ! »

« À quel point la connais-tu ? Une personne venant de la campagne a-t-elle de nobles caractères ? Elle était seule chez nous hier après-midi, elle est suspecte ! »

Sans expression, elle a dit à Jean : « Ce n’est pas grave. Laisse-les fouiller ma chambre. »

Depuis le début de l’incident, Clara avait senti qu’il s’agissait d’une conspiration tramée contre elle, et elle ne tarderait pas à savoir qui avait tenu les ficelles en coulisse.

Simon, avec des domestiques, s’est dirigé vers a chambre de Clara.

Clara regardait la domestique qui l’avait dénoncée et lui a demandé d’une voix glaciale : « Comment tu t’appelles ? »

Elle n’était pas entrée dans la chambre de Josiane, pourquoi cette personne l’avait-elle calomniée ?