LOGINElle pensait ne passer qu’un simple entretien d’embauche. Lui ne cherchait pas une assistante… mais un moyen de régler un problème bien plus personnel. Alaya, jeune femme ambitieuse mais ruinée par les dettes laissées par son père, se présente dans la luxueuse tour d’Aiden Kane, PDG froid, impitoyable et connu pour ne jamais mêler affaires et sentiments. Mais ce jour-là, il lui propose un contrat inattendu : jouer le rôle de sa fiancée pendant un an pour le sauver d’un mariage arrangé imposé par son conseil d’administration. En échange, il remboursera toutes ses dettes et lui garantira une carrière dans son entreprise. Entre voyages d’affaires aux quatre coins du monde, soirées mondaines où chaque geste est scruté, et un milliardaire qui semble cacher plus de blessures que de richesses, Alaya découvre que ce contrat pourrait bien lui coûter plus que son cœur… et que dans ce jeu dangereux, rompre l’accord pourrait être la plus grave des erreurs.
View MoreLa pluie ruisselait sur les vitres fissurées de l’appartement, dessinant des traînées sombres sur le mur déjà jauni par l’humidité. Assise sur le vieux canapé dont les ressorts grinçaient à chaque mouvement, Alaya fixait la lettre froissée qu’elle tenait entre ses mains.
"Dernier avertissement avant saisie." Les mots étaient imprimés en rouge, comme pour lui rappeler que même ses dettes avaient le luxe d’être mises en évidence. Elle inspira profondément, lutta contre la boule qui lui serrait la gorge et jeta la lettre sur la table basse encombrée de factures impayées. ___ Parfait… juste parfait, murmura-t-elle, la voix cassée. Son téléphone vibra. Un message de sa meilleure amie : « Entretien chez Kane Corporation demain. Va pas me dire non, j’ai envoyé ton CV. » Alaya écarquilla les yeux. Kane Corporation ? La multinationale de luxe et d’investissement qui possédait à elle seule des hôtels cinq étoiles dans plus de trente pays ? C’était aussi l’empire dirigé par Aiden Kane, l’homme que la presse décrivait comme le milliardaire le plus impitoyable de New York. Elle soupira. Ce genre de monde n’était pas fait pour elle. Mais en voyant l’avis d’huissiers sur la table, elle comprit qu’elle n’avait plus le choix. *** Le lendemain matin, elle se tenait devant la tour de verre qui perçait le ciel gris de Manhattan. Chaque étage semblait fait pour écraser les passants en bas. Les portes vitrées s’ouvrirent automatiquement, révélant un hall si vaste qu’on aurait pu y garer un avion. Des talons claquaient sur le marbre, des hommes en costume tailleur passaient sans un regard. Alaya serra son sac contre elle, essayant de ne pas paraître déplacée dans sa robe noire bon marché. Au comptoir, la réceptionniste la scruta de haut en bas avec un sourire poli, presque forcé. ___ Vous avez rendez-vous ? ___ Oui… pour un entretien d’assistante, répondit-elle, hésitante. La femme pianota sur son écran. ___ Quinze minutes d’avance. Monsieur Kane aime la ponctualité. Prenez l’ascenseur C, dernier étage. Le cœur d'Alayah battait à tout rompre. Les portes se refermèrent sur elle, l’ascenseur s’éleva sans un bruit. Plus les chiffres montaient, plus son estomac se nouait. Elle pensa à ses dettes, à ses nuits blanches, à tout ce qu’elle avait perdu… et à ce qu’elle risquait de perdre si cet entretien échouait. Un ding discret retentit. Les portes s’ouvrirent. Et il était là. Debout derrière un bureau noir massif, Aiden Kane leva lentement les yeux de ses dossiers. Ses prunelles d’un gris d’acier se posèrent sur elle avec une précision presque chirurgicale. Il ne souriait pas. Il ne saluait pas. Il l’observait… comme un homme habitué à tout évaluer, à tout posséder. ___ Mademoiselle… ? demanda-t-il d’une voix grave, parfaitement maîtrisée. Sa gorge se serra. ___ Alaya… Alaya Brooks. Un silence pesant s’installa. Puis, au lieu de lui indiquer une chaise, il posa son stylo, s’appuya contre le dossier de son fauteuil et la fixa comme si elle venait de lui offrir bien plus qu’une simple candidature. ___ Fermez la porte. Nous devons parler… d’un tout autre genre de poste. Alaya referma doucement la porte derrière elle. Le bureau d’Aiden Kane semblait tout droit sorti d’un magazine : baies vitrées donnant sur tout Manhattan, bibliothèque murale en bois sombre, odeur subtile de cuir et de café fraîchement moulu. Il lui désigna enfin la chaise face à lui. ___ Asseyez-vous. Sa voix grave ne laissait aucune place à la discussion. Alaya obéit, essayant de calmer le tremblement de ses mains. Il feuilleta un dossier devant lui, ses yeux glissant sur des pages qu’elle ne pouvait pas voir. ___ Vous avez étudié le commerce international, dit-il sans lever les yeux. Vous avez travaillé dans une petite entreprise locale… avant qu’elle ne fasse faillite. Et vous avez un retard de paiement sur… Il s’interrompit, relevant la tête pour planter son regard dans le sien et continua : ___... sur presque tout ce que vous possédez. Elle sentit ses joues s’embraser. ___ Je… comment savez-vous… ? ___ Je fais toujours mes recherches, Mademoiselle Brooks. Le silence retomba, seulement brisé par le bruit lointain de la ville. Puis, il se pencha légèrement vers elle. ___ Je n’ai pas besoin d’une assistante. Ses sourcils se froncèrent. ___ Alors… pourquoi suis-je ici ? Un coin de sa bouche se releva, mais ce n’était pas un sourire. ___ Parce que j’ai besoin de quelque chose que l’argent seul ne peut pas acheter. Elle déglutit. ___ Et ce serait… ? Il se leva, fit lentement le tour de son bureau et vint s’appuyer contre le rebord, à moins d’un mètre d’elle. Ses yeux d’acier ne clignaient presque pas. ___ Une fiancée. Alaya cligna des yeux, persuadée d’avoir mal entendu. ___ Pardon ? ___ Officiellement. Pendant un an. Pas plus. Son cœur battait si fort qu’elle craignait qu’il ne l’entende. ___ Je… pourquoi moi ? ___ Parce que vous êtes une inconnue pour les médias. Parce que vous n’êtes pas issue de ce cercle… et surtout, parce que vous avez besoin d’argent. Beaucoup d’argent. Elle ouvrit la bouche, la referma. ___ Je ne comprends pas. ___ Mon conseil d’administration me met la pression pour accepter un mariage arrangé avec la fille d’un actionnaire. Je refuse. Mais pour éviter un scandale qui ferait chuter mes actions, je dois prouver que je suis déjà engagé. Il se redressa, glissa les mains dans ses poches et ajouta d’un ton presque détaché : ___ En échange, je rembourse toutes vos dettes et je vous verse une somme confortable à la fin du contrat. Alaya sentit le sol vaciller sous ses pieds. Tout en elle hurlait de fuir cette pièce… et pourtant, une part d’elle ne pouvait ignorer la tentation. ___ C’est… complètement fou, souffla-t-elle. ___ Non, Mademoiselle Brooks. C’est un accord mutuellement bénéfique. Il se pencha, son parfum boisé effleurant ses sens. ___ Alors ?18 Penelope Sterling La descente me paraît interminable, comme si chaque marche sous mes pieds décidait de peser deux fois plus lourd qu’elle ne le devrait. Je serre les bretelles de mon sac, souffle lentement pour ne pas laisser la boule dans ma gorge remonter jusqu’à mes yeux. Je ne veux pas craquer ici. Lorsque je sors enfin du bâtiment, l’air frais m’éclabousse le visage. Je l’accueille comme une claque. Peut-être même comme une punition. Je traverse le parking sans regarder personne, sans discerner les voitures, les silhouettes, les lumières. Je ne vois rien. Je n’entends rien. Je suis juste… vide.Il ne me faut pas longtemps pour atteindre mon appartement. Je grimpe les escaliers en traînant les pieds, ouvre la porte et me laisse tomber dans mon canapé sans même retirer mes chaussures. Mon chat saute aussitôt à côté de moi, frottant sa tête contre mon bras, et cette tendresse me brise un peu plus.___ Je sais… murmuré-je, la voix brisée. Je sais
PVD de Penelope Sterling Le bruit sec de mon réveil me tire d’un sommeil lourd. J’ouvre un œil. La lumière est déjà trop vive derrière les rideaux entrouverts. Mon cœur s’emballe. Je suis en retard.Je me redresse d’un bond, les draps glissent à mes pieds. Je tourne la tête. Riley dort encore. Étendu de tout son long, une main sous l’oreiller, l’autre sur son torse nu. Son souffle régulier me donne envie de m’enfouir à nouveau contre lui. Mais l’horloge, posée sur ma table de chevet, clignote une vérité cruelle : huit heures passées.___ Merde…Je souffle d’effroi et me penche aussitôt vers lui. Je secoue son épaule avec brusquerie.___ Riley ! Réveille-toi !Il ouvre les yeux lentement, papillonne comme si de rien n’était. Un sourire paresseux étire ses lèvres.___ T’es déjà debout ?Je roule des yeux, furieuse.___ Déjà debout ?! On va être en retard !Je bondis hors du lit. Le parquet froid me surprend. J’attrape une chemise, enfile un pantalon à moitié de trave
PVD de Riley Cross Je sens encore le goût de ses lèvres contre les miennes, ce goût mêlé de gin et d’interdit. Et je ne peux pas croire qu’elle m’ait laissé entrer, qu’elle n’ait pas résisté cette fois. Quand je la vois affalée dans ce fauteuil, ses cheveux en désordre, son souffle court, je n’ai qu’une seule envie, c’est de la prendre là, sans attendre, de brûler avec elle dans ce salon où elle n’a jamais voulu de moi.Ses yeux se posent sur moi avec ce mélange de peur et de désir qu’elle essaie de dissimuler. Mais je le lis partout, dans le tremblement de ses doigts, dans la façon dont ses cuisses se croisent nerveusement, dans le rouge qui colore ses joues. Mon ventre se tord d’envie, mon corps tout entier tendu vers le sien.Tout ce que je vois, ce sont ses courbes pleines. Ses hanches qui appellent mes mains, sa poitrine lourde qui se soulève sous son souffle rapide. Ses lèvres charnues qui tremblent encore du baiser que je viens de lui voler. J'ai la certitu
PVD de Penelope Sterling Le bruissement des conversations et le cliquetis des verres continuent de remplir le bar, mais autour de Riley et moi, le monde semble s’être réduit à cet espace étroit, à nos regards, à nos silences qui en disent plus que n’importe quel mot. Je serre encore mon gin tonic, le goût amer piquant ma langue, mais je n’y fais pas attention. Mon esprit est captif de Riley, de ce sourire en coin, de cette lueur dans ses yeux qui semble lire chaque parcelle de moi.___ Alors, tu voulais vraiment me fuir ? demande-t-il, une étincelle de malice dans la voix.___ Je… souffle-je, incapable de trouver le ton exact. J’avais besoin de prendre de la distance. D’éviter de… perdre le contrôle, finis-je par avouer, la gorge serrée.Il incline légèrement la tête, me scrutant, amusé mais sérieux à la fois.___ Tu crois que tu me tiens à distance, mais je vois très bien quand tu es troublée, Penelope.Je détourne le regard, sentant mes joues brûler. Comment po






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