Mon mari deviens le papa d'un autre enfant

Pendant la journée familiale à la maternelle, mon mari, Guillaume Simon a refusé d’y aller sous prétexte d’une urgence au travail et a demandé à ma fille et à moi de ne pas y aller.

Ma fille, Lilas, était très déçue, ça m’a fait de la peine et j’ai décidé d’y participer avec ma fille.

Dès que nous sommes arrivées, j’ai vu que mon mari tenait un petit garçon dans ses bras et tenait la main de sa meilleure amie d'enfance, Sabrina Martin.

Tous les trois, parlant et riant, étaient heureux, comme une famille.

Quand Guillaume nous a vues, ma fille et moi, il a légèrement froncé les sourcils avant de lâcher la main de Sabrina.

« Lola, ne te méprends pas, Sabrina élève seule son enfant, ce n’est pas facile pour elle. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de cinq ans de son enfant, elle voulait juste que son fils ressente l'amour d'un père. »

Je lui ai jeté un coup d'œil avec un sourire énigmatique, puis je me suis accroupie et j'ai pris la main de ma fille :

« Chérie, dis bonjour à l’oncle. »

...

Sabrina, un peu gênée, a repris son fils dans ses bras et s’est excusée d’un ton contrit :

« Lola, ne sois pas fâchée. Guillaume est très gentil. Mon enfant n’a jamais vu son père, aujourd’hui c’est son anniversaire de cinq ans. Guillaume voulait m’aider à réaliser juste le rêve de mon fils, rien de plus.

Je la fixais, un sourire froid aux lèvres :

« Dans ce cas, ma fille et moi sommes arrivées, il est temps de nous rendre Guillaume ? Après tout, nous sommes une vraie famille. »

Sabrina restait un instant sans voix, le garçon dans ses bras a dit :

« Papa, tu as promis de passer la journée avec maman et moi ! »

Le garçon m’a lancé un regard menaçant.

J’ai haussé les sourcils et a dit : « Papa ? Il est déjà son papa ? »

Avant que je ne puisse dire, Guillaume s’est placé devant eux pour les protéger, il a dit d’un ton impatient :

« Lola, tu es mère aussi, tu ne peux pas faire preuve d’un peu d’empathie ? Sabrina et moi, nous nous sommes connus depuis l’enfance. Je ne fais que les accompagner pour une journée, juste une journée ! Et tu arrives encore à faire une scène pour ça ? »

J’ai fait un rire sarcastique. Depuis quand les malheurs de Sabrina Martin ont été causés par moi ?

À cet instant, les autres parents sont entrés dans la maternelle avec leurs enfants successivement. Une femme s’est approchée pour saluer.

« Bonjour, Sabrina, Guillaume ! À chaque journée familiale, vous êtes toujours là, tous les trois. Pas comme mon mari qui trouve toujours une excuse pour son travail et ne s’occupe jamais de nos enfants. »

Sabrina a répondu avec un sourire crispé, une lueur de panique a traversé les yeux de Guillaume.

Je ne pouvais m’empêcher de l’interroger :

« Guillaume, c’est ça que tu appelles " juste une journée " ? »

Agacé et visiblement embarrassé, il a saisi mon bras et a dit :

« Lola, il y a du monde ici, arrête de faire des histoires ! »

Puis, baissant les yeux vers notre fille, il a ajouté à voix basse :

« Le scandale ne sera pas bon pour Lilas. Tu comprends ? »

Ma fille, entendant son nom, a levé les yeux avec confusion.

Elle ne semblait pas encore comprendre ce qui se passait, mais elle s’agrippait fermement à ma jambe, ses mains étaient moites.

Je sentais son inquiétude et, me penchant, je caressais doucement sa petite couette :

« Maman est là, tu n’as rien à craindre. »

Je regardais Guillaume Simon partir avec Sabrina et son fils Laurent.

Quelques instants plus tard, ils étaient entourés par beaucoup de gens, ils félicitaient Guillaume pour sa réussite.

Aux yeux de tous, il était vraiment impressionnant, bien qu’il soit si jeune, il était déjà à la tête d’une entreprise valorisée à des milliards.

Guillaume, visiblement flatté, arborait un air fier, Sabrina le regardait avec admiration, comme si elle partageait sa gloire.

Laurent, dans les bras de Guillaume, s’est soudainement retourné pour me tirer la langue avec un sourire provocateur.

Je ne pouvais m’empêcher de sourire froidement. Il semble que Guillaume ait oublié où il se trouvait.

Même si je me suis rendue rarement à l’entreprise après ma grossesse, 75% des parts du Groupe S étaient toujours à moi. C’était moi la vraie patronne.

Quant à lui, en tant que mari, il n’était qu’un directeur nominal et il n’avait aucun pouvoir réel.

J’ai sorti mon téléphone et a envoyé un message au service des ressources humaines :

« Léon, retirez Guillaume de son poste de directeur. Annoncez-le en interne lundi prochain. »

Puis j’ai envoyé un autre message au département juridique :

« Marc, préparez un accord de divorce entre Guillaume et moi. »

« Guillaume, tu veux vivre en comptant sur les autres ? Tu devrais me demander si j’étais d’accord. »