Chapitre 7

Enzo l’a regardée indifféremment, puis il a regardé Méline. Il a dit d’un ton froid : « Vous vous êtes bien amusées. En tant que directrices, vous vous disputez et même vous battez devant les employés. C’est comme ça que vous montrez l’exemple ? Que pensez-vous de mon entreprise ? »

Les employés ont immédiatement détourné leur regard, n’osant y jeter un coup d’œil qu’en secret.

Méline a dit avec confiance : « M. Faure, je travaillais quand Mme Vasseur s’est soudainement précipitée pour me gronder. Elle m’a même giflée sans aucune raison. Comment une telle personne peut-elle être la directrice de la marque... »

Le regard d’Enzo est tombé sur Léa. Il a dit d’un ton froid : « Fais des excuses. »

Léa a pris une profonde inspiration. En serrant fermement ses poings pendants, elle a dit : « Après que Mme Dupont me fait des excuses, je vais le faire ! »

En tant que directrice, elle l’avait giflée dans l’entreprise, elle avait tort, mais elle ne le regrettait pas.

Elle en subissait les conséquences, à condition que Méline s’excuse d’abord auprès d’elle.

En regardant Enzo, Méline a dit d’un air attristé : « M. Faure, je ne sais pas ce que j’ai fait de mal... »

Léa voulait la réfuter quand Enzo l’a interrompue en disant : « Faites des excuses ! »

Sa voix était si forte et résolue qu’elle ne pouvait pas refuser.

Léa a levé la tête avec incrédulité. Voyant son visage froid, elle avait des larmes dans les yeux.

Il n’a même pas éclairci la vérité.

La pomme d’Adam d’Enzo s’est enroulée légèrement de haut en bas. Il a dit : « Je le dis encore une fois, Faites des excuses. »

Les ongles de Léa ont été insérés dans la chair et le sang de ses paumes. Elle a retenu avec force ses tremblements. En regardant Méline contre son gré et a dit difficilement : « Mme Dupont, je suis désolée. »

Avec un sourire satisfait sur son visage, Méline a dit : « Mme Vasseur, ne le faites plus. »

« Pourtant, pourriez-vous expliquer pourquoi vous avez changé de porte-parole ? », a demandé Léa d’une voix froide.

Méline a souri, puis a regardé Enzo et a dit : « Bien sûr que c’est lui qui m’a demandé de le faire. »

Léa s’est figée. Elle a regardé Enzo avec étonnement.

Enzo ne l’a pas nié, mais il s’est retourné pour se rendre au bureau de PDG en disant : « Mme Vasseur, venez à mon bureau. »

Léa a pris une profonde inspiration, puis elle a jeté un coup d’œil froid à Méline et l’a suivi.

Dans le bureau du PDG.

Léa l’a suivi de près. Après avoir poussé la porte, elle a dit : « M. Faure, pourquoi avez-vous remplacé Jeanne ? »

Enzo s’est assis derrière le bureau. Il a jeté un coup d’œil léger à Léa, au lieu de lui répondre, il a dit : « Comment trouvez-vous l’accord de divorce ? »

Léa s’est raidie, son cœur a battu très fort. Elle a dit difficilement avec toutes ses forces : « J’ai été très occupée ces deux derniers jours, et je n’ai pas encore eu le temps de le voir. Puisque M. Faure est pressé, je vais le voir ce soir. »

Enzo a fait une pause. En regardant Léa d’un air sévère, il a dit d’un ton fort : « D’accord. »

Léa a entendu sa réponse résolue, elle s’est sentie de plus en plus triste. Elle a dit : « Et si... Je veux dire si...si nous avions un enfant, voudrais-tu toujours divorcer ? »

Enzo a dit d’une voix froide : « C’est impossible. Même s’il y en a, je ne lui permettrai pas de voir le jour. »

« ... Je vois. »

Léa a respiré un peu. Tout ce qu’elle voulait était de régler le problème et partir dès que possible. Elle a donc dit : « M. Faure, vous avez déjà adopté le plan, n’est-ce pas ? Pourquoi avez-vous remplacé Jeanne ? »

Ce genre de question sans importance, comment pouvait M. Faure s’en mêler ?

« Pour la remplacer, naturellement j’ai une raison. »

Léa a dit sans rien cacher : « Depuis la naissance de MQ, j’ai été responsable. Vous vous êtes rarement mêlé du développement de MQ. Maintenant, vous avez changé de porte-parole, à tout va, vous devriez en discuter avec moi. »

C’était assez facile s’il voulait changer de porte-parole, mais il ne savait pas que c’était elle qui devrait apaiser Jeanne, reformuler le plan publicitaire et la stratégie publicitaire autour du nouveau porte-parole, et coordonner le temps du tournage, etc. D’ailleurs, il fallait changer l’orientation de la marque et le plan de promotion.

Enzo s’est penché en arrière sur la chaise. Les jambes repliées, il a dit : « Remplacez-la par Zoé. »

Ces mots étaient comme un coup sur sa tête, Léa s’est figée, son cerveau a bourdonné. Elle a pris un long moment pour reprendre ses esprits. Elle a demandé d’un air vide : « Remplaçons-la par Zoé Chevalier ? »

« Oui. »

Enzo a recroquevillé les doigts pour frapper sur le bureau et a dit : « Zoé veut développer sa carrière dans notre pays, elle a besoin de cette occasion pour se faire connaître au public. »

Léa a pris une profonde inspiration. Elle trouvait que même l’air s’était transformé en une lame tranchante, lui coupant le cœur et les poumons, ce qui lui faisait très mal.