Je me nomme Angélique O ( souffrez que je maintienne une certaine anonymat). Je suis institutrice et mariée depuis 5 ans maintenant. Et je peux me targuer d’être arrivée vierge au mariage. Je n'ai connu qu’un seul homme : mon Richard. Richard et moi nous nous sommes rencontrées par l’entremise de nos parents respectifs. Ils étaient dans la même association de retraités, s’appréciaient et ont pensé qu’on pourrait former un beau couple. Ce ne fut pas le coup de foudre pour moi, à notre rencontre. Mais je voulais me marier. Et Richard cochait toutes les cases. Tous mes critères :
JCD( jeune cadre dynamique), Chrétien engagé, sportif, grand, avec des traits plaisants( ni laid, ni trop beau). Nous nous sommes fréquentés et les choses sont allés très vite. Après six mois, il venait « frapper à la porte » de mes parents comme on dit chez nous: il venait se présenter officiellement. Puis suivirent les mariages traditionnel, civil et religieux ( en grandes pompes comme je l’avais toujours rêvé). J’étais donc devenue son épouse.
Depuis notre mariage mon Richard n’a eu de cesse de me combler( sexuellement, financièrement et moralement). Il a toujours été à mes petits soins. Oh comme je l’aime mon Richard. Seulement voilà, il y a une ombre à ce tableau : je n’arrive pas à tomber enceinte. Pas un seul retard depuis 5 ans. Chaque mois, la même douleur. La même honte. La même prière sans réponse. Richard, en bon chrétien, me réconforte, et garde confiance en Dieu. Il ne manque pas de me répéter « les voies de l’Eternel sont insondables, garde la foi ma chérie, Dieu nous exaucera au temps favorable.
Humm ! Si seulement ma belle famille, que dis je ma belle mère et mes deux belles sœurs étaient tout aussi compréhensives…
Ces dernières, ne manquent pas de me rejeter la faute...Je vis très mal cette situation.
Heureusement, il y a Edith. Edith, c’est ma meilleure amie.
Une authentique épicurienne. Avec elle, on rit, on vit, on oublie. Ce qu’Edith veut, elle l’obtient. Toujours.
Belle à faire tourner les têtes, aucune de ses « cibles » (c’est ainsi qu’elle les appelle) ne lui résiste.
C’est elle qui m’a traînée chez les tradipraticiens les plus réputés.
C’est elle qui m’a tenue la main durant les piqûres de la FIV.
Et c’est elle encore qui m’a dit, un jour :
« Tu sais quoi, Angie ? Stop. Profite de ta vie. Laisse Dieu gérer ça. Toi, vis. »
J’ai finalement décidé d’écouter les conseils d’Edith et de mon époux, j’ai décidé de laisser la nature suivre son cours. Cette année plus de pression. J’aurai bientôt 30 ans. Je compte profiter de la vie.
Avec Richard , Edith et son nouveau fiancé Eric nous irons tous les quatre en voyage, pour nos vacances.
J’ai déjà tout organisé avec Edith. Je compte faire la surprise à Richard lorsqu’il rentrera de son séminaire.
Le téléphone vibra. C’était Richard. Mon cœur fit un petit bond.
— Allô mon amour ?
— Mon ange… je voulais juste entendre ta voix avant de dormir. Tu me manques.
— Toi aussi, mon cœur.
On échangea quelques mots doux. Rien d’anormal. Il me souhaite bonne nuit.
Puis un silence.
Et alors qu’il pensait avoir raccroché, je l’entendis rire.
Et une voix, familière, s’éleva à l’arrière.
Claire. Chaleureuse. Trop proche. Trop à l’aise.
« Tu as raccroché ? Elle a rien capté ? »
C’était la voix d’Édith
Que font Edith et Richard ensemble à cette heure...Non ! Edith est à Abidjan et Richard en Séminaire à Yamoussoukro. Je prend le téléphone et j’appelle Edith. Elle répond après quelques secondes. Elle m’informe qu’elle est déjà au lit, exténuée. Je lui propose qu’on se voit demain. Elle décline ma proposition en balbutiant qu’elle a prévu une escapade romantique avec Eric…
Edith n’est donc pas avec Richard… Pourtant cette voix était si similaire à la sienne. Et ce rire… Non Angélique, ! me dis je, arrête ta paranoïa…
Que ferait Edith et Richard ensemble à Yamoussoukro à cette heure ci ? Je chasse cette idée de ma tête.
Je pose le téléphone et tente de reprendre mes activités.
Mais une gêne sourde s’est installée, un poison lent qui s’insinue dans mes pensées.
Je refuse de céder à la paranoïa. Edith est ma sœur de cœur. Richard est mon époux fidèle. Point final.
cri strident dans cette nuit, un abat jour qui tombe sur le sol avec fracas. C’était suffisant pour faire débarquer Monsieur Williams dans ma chambre.Il me trouva sur le sol, en nuisette, un sein qui pointait négligemment à l’extérieur, et moi me tordant de douleur en tenant ma cheville.-Edith, ça va ? Dit il en allumant la lumière.Il était en peignoir, son torse velu nu en dessous.- J’ai … J’ai fait un mauvais geste..fis je l’air peiné, desolé de vous avoir reveillé.. en feignant d’être génée par ma tenue. Puis j’ai essayé de rajuster la nuisette, en dévoilant encore plus mes cuisses.- Je ne dormais pas.. laissez moi vous aider, décidément vous êtes assez maladroite aujourd’hui, fit il en s’abaissant vers moi pour m’aider.Je l’ai agrripé et me suis emparée de ses lèvres afin de lui donner un baiser langoureux.Il répondit à mon baiser en Caressant fiévreusement ma nuque. Le temps d’un instant, je jubilais d’avoir atteint mon but.Mais il s’arrêta brusquement.Et
Dans cette maison, deux personnes connaissait bien Monsieur Williams : Bernadette la gouvernante et Wenceslas l’homme à tout faire de Monsieur Williams.Ce dernier était une armoire à glace,un homme de la cinquantaine il était à la fois le chauffeur, l’assistant et le confident de Monsieur Williams.Eric l’appelait tonton Wenceslas.Sa famille travaillait pour la famille Williams depuis déjà trois générations. Il serait quasiment impossible de lui tirer les vers du nez.Avec Bernadette ce serait plutôt facile. Ma femme de chambre m’a soufflé qu’elle avait d’énormes dettes de jeu. Elle n’avait pas d’enfants, ni de mari. Elle avait été la nounou d’Eric et à la mort de sa mère avait representé une figure maternelle pour lui. Serait ce la monotonie de sa vie qui l’a poussa à parier sur des sites en ligne je ne saurais le dire. Mais Monsieur Williams lui avait interdit d’avoir ce genre d’activité.Je l’ai surprise une fois mettre discrètement un bracelet de la defunte madame Williams
Il m’aime bien, ce vieux lion. Ou du moins, il m’estime.Il admire mon audace, mon ambition. Mais il ne me regarde pas comme une belle-fille.Je l’ai déjà surpris, parfois, me dévisageant trop longtemps. Avec ce regard ambigu. Celui d’un homme qui désire ce qu’il n’a pas le droit de toucher.Cela ne m’a jamais dérangée. Bien au contraire.J’aimais être l’objet de son fantasme discret.Je suis certaine qu’il regrette que ce soit Éric qui m’ait rencontrée le premier. A défaut de m’avoir il pouvait se contenter de l’admirer au bras de son fils. Bref je pense, qu’il est temps mettre le grappin sur Benjamin Williams, après tout il n’était pas du tout mal. Pour ma vengeance.Pour le plaisir.Pour le pouvoir.J’en ferai mon amant. Mon allié. Mon arme.Et avec lui, je tiendrai Éric à la gorge.Deux hommes de pouvoir. Deux volontés à manipuler.C’est risqué, tordu, oui.Mais c’est grisant, excitant.Et je n’ai jamais reculé devant un défi. Ainsi j’aurai ma vengeance sur Eric.C’e
Je suis retournée au salon.Là, sans me presser, je me suis déshabillée.Ma robe a glissé le long de mes hanches, comme une promesse qu’on sait tenir.Je suis restée nue, droite, dans la lumière dorée.Et j’ai dit :—Laisse-moi faire. Ce soir, je saurai te revigorer.Il m’a rejoint lentement.Je l’ai allongé.Je l’ai massé, d’abord le cou, les épaules. Puis plus bas. Plus lentement.Ma main a glissé sur sa cuisse, puis entre ses jambes.Il était dur. Très dur.Et pourtant, il tentait encore de se contenir.J’ai caressé sa verge comme on apprivoise une bête qu’on connaît par cœur.Je me suis glissée sur lui, nue, chaude, trempée.Je l’ai chevauché sans attendre sa permission.Il a posé ses mains sur mes hanches, puis a voulu me ralentir.Je l’ai regardé. Longuement.Et je me suis cambrée davantage.Il a gémi. Et dans ce gémissement, il a laissé échapper un murmure :—« Angé »…Je me suis penchée sur lui, mes cheveux caressant sa poitrine.Et je l’ai embrassé à pleine bou
Je me nomme Edith Dubois. J’ai 31 ans et je suis belle. J’ai toujours su que ma beauté était mon plus grand atout. Je ne passe pas inaperçu, et ce que je désire, je le prends. J’ai toujours tout eu. Faire succomber les hommes n’a jamais été un problème pour moi. Je ne suis pas romantique, je suis pragmatique. Je viens d’un milieu plutôt modeste. Je suis fille unique, et mes parents ont toujours eu du mal à subvenir à mes besoins. Mais je m’en suis toujours sortie. Je suis toujours arrivée à mes fins grâce à ma beauté. Même mon emploi actuel, agent commercial, je l’ai obtenu grâce au faveur d’un prétendant( que j’ai vite larguée, lorsque je n’avais plus besoin de lui). J’ai toujours rêvé d’épouser un homme riche, un homme de pouvoir.et Lorsque j’ai rencontré Eric j’ai su que c’était l’élu, c’était le bon. Éric Williams. Fils unique de Benjamin Williams, troisième fortune du pays. Un nom, un héritage, une destinée. C’était lui. L’homme à conquérir. L’homme à garder.Et je l’ai eu. Deux
Des larmes ruisselaient le long de mes joues.Un enfant, j’avais tellement prié pour cela. Mais pas comme cela, pas dans ces conditions. Pas dans cette tempête de mensonges et de trahison.Je sanglotais silencieusement quand on frappa à la porte.—Angélique ? Ouvre-moi, s’il te plaît.C’était Edith.Je criai, la voix cassée :« Edith, pas maintenant,s’il te plaît » -Angie, quelques chose ne va pas ? Ouvre moi s’il te plaît.J’essuyai mes larmes, puis je jetai le test sur le lit avant d’aller ouvrir.Edith rentra, devant ma mine déconfite elle me prit dans ses bras. Puis elle vit le test sur le lit et s’écria :-Enfinnnn !! Félicitations ma sœur !Elle sauta de joie, me serra dans ses bras, dansa de joie ,en chantant :—Dieu est merveilleux ! Oh Seigneur ! Ma sœur va avoir un bébé !Je restai figée. Muette. Tétanisée.—Allez, va te préparer ! On doit fêter ça dignement ! Il est presque 19h.Je tentai de protester, mais elle me mit littéralement la pression.Je c