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Chapitre 56
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Pas de temps pour mes funérailles, mais quand je renais, tu deviens fou Chapitre 100
Héloïse a appelé Alain pour lui exposer ses difficultés.« Je voulais simplement entrer pour échanger et apprendre. Qu'on m'ait refusée une première fois, à cause de Madame Chéron, chez Ennea Espace, passe encore ; mais là… sa manière de faire manque vraiment d'impartialité. »Au bout du fil, l'homme est resté silencieux quelques secondes, il semblait occupé. Puis, après un bref temps, il a répondu d'une voix égale : « Ne t'en fais pas, je m'en occupe. »-Ce soir-là, Sylvie faisait des heures supplémentaires : Ennea Espace venait de lancer une nouvelle batterie de tests système, les calculs tournaient et elle n'était toujours pas rentrée.Dans l'appartement loué, Émilie travaillait sagement. En réalité, elle ne faisait que des exercices d'olympiades de maths : les devoirs de maternelle étaient devenus trop faciles pour elle.La sonnette a retenti.Émilie s'est figée, a reposé son stylo et, au lieu d'ouvrir tout de suite, a jeté un œil à l'écran de l'interphone.En reconnaissant l'
Pas de temps pour mes funérailles, mais quand je renais, tu deviens fou Chapitre 99
Sylvie a résumé le projet à Javier en quelques phrases.Javier l’a écoutée, a posé sa fourchette et a esquissé un sourire : « C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Tu n’arriveras pas à joindre les investisseurs de cette façon. »Bien sûr, Sylvie le savait.Pour entrer en contact, il fallait prendre rendez-vous par les canaux officiels.Mais elle n’aimait pas rester les bras croisés en dehors de son travail : mieux valait s’informer le plus possible.« J’ai lu dans les nouvelles que le mois prochain, la province organisera une conférence réunissant des chefs d’entreprise. Le but est de discuter de la planification et de l’innovation pour les secteurs traditionnels et émergents. Si un projet est jugé viable, il peut recevoir un soutien gouvernemental. »« J’aimerais y assister, mais je n’ai pas de place. »Ce type de laissez-passer était difficile à obtenir : même les entrepreneurs les plus reconnus n’y étaient pas toujours invités.Javier a laissé échapper un lége
Pas de temps pour mes funérailles, mais quand je renais, tu deviens fou Chapitre 98
« Ramène-les d’abord en bas de la montagne. » La voix d’Alain était égale, sans la moindre émotion.Sylvie savait parfaitement qu’il n’irait pas à l’encontre d’Héloïse : puisqu’elle avait parlé, il était presque certain qu’il approuverait.Vallis a acquiescé.Une fois monté dans la voiture, il a demandé : « Madame, où allons-nous ? »Sylvie s’est laissée aller contre le dossier du siège : « À l’hôpital le plus proche. »Vallis a marqué un bref temps d’arrêt, surpris, mais il n’a pas insisté et a simplement pris la route.La voiture en panne serait confiée directement au service de remorquage.Sylvie ne s’imposait jamais de difficultés inutiles : s’il y avait une voiture, elle en profitait sans hésiter.Aceline elle-même ne s’attendait pas à voir sa fille monter dans la voiture avec une telle assurance.Arrivées à l’hôpital, Vallis a aussitôt appelé Alain pour l’informer qu’elles étaient bien arrivées.À l’autre bout du fil, l’homme n’a eu aucune réaction particulière : « Très bien,
Pas de temps pour mes funérailles, mais quand je renais, tu deviens fou Chapitre 97
En sortant du salon de thé, Aceline sentait la colère lui monter à la poitrine.Aujourd’hui, elles avaient été humiliées en pleine lumière, et elles n’avaient rien pu dire.« Je n’aurais jamais imaginé qu’Alain puisse te traiter ainsi. Si je l’avais su, jamais je ne t’aurais laissée endurer toutes ces années de souffrance ! »Le visage de Sylvie est devenu encore plus pâle, et de fines gouttes de sueur perlaient à son front.Elle a secoué la tête, sa voix s’était faite plus faible : « Ce n’est rien… tout cela est derrière nous. »Il fallait continuer à aller de l’avant. Le soleil de l’après-midi était implacable.Aceline, inquiète, l’a dévisagée : « Tu es en train de faire un malaise ? Ce doit être l’insolation. »Puis, fronçant les sourcils : « Attends-moi ici, je vais chercher la voiture pour t’emmener à l’hôpital. »La voiture était garée sur le parking, un peu plus loin, et pour l’atteindre il fallait traverser l’allée en plein soleil.Sylvie, la tête lourde et la vue brouillé
Pas de temps pour mes funérailles, mais quand je renais, tu deviens fou Chapitre 96
« Ah oui ? » Héloïse a souri.« Alors, la prochaine fois, nous ne manquerons pas de rendre visite à l’établissement de Monsieur Hervier. »Julien s’est empressé de leur préparer des places.Héloïse s’est installée sans hésiter tout contre Alain.Ce n’est qu’à ce moment-là que Maxence s’est tourné vers Aceline : « Venez, Madame Beaufour, asseyez-vous. Et cette jeune dame est… ? »Son regard s’est posé sur Sylvie.Celle-ci a esquissé un léger sourire : « Enchantée, Monsieur Hervier. Je suis la secrétaire de Madame Beaufour : Sylvie Potier. »Maxence a marqué un bref temps d’arrêt et l’a dévisagée une seconde de plus.Il avait bien vu qu’Aceline s’apprêtait à la présenter autrement, mais Sylvie l’avait interrompue.Cela l’a intrigué. Au moins, elle avait eu le réflexe de rester sur un terrain strictement professionnel : peu importait son niveau, son attitude était irréprochable pour une négociation.Une fois tout le monde assis, Héloïse a suggéré de mettre les deux parties autour de l
Pas de temps pour mes funérailles, mais quand je renais, tu deviens fou Chapitre 95
Sylvie a baissé les yeux vers Héloïse, accrochée au bras d’Alain.Ce geste était une déclaration claire : c’était elle, la femme officiellement à ses côtés.Un léger rire ironique a échappé à Sylvie.Cette femme l’amusait presque : lorsqu’elles n’étaient que trois, elle l’appelait encore « Madame Chéron » ; mais dès qu’il y avait du monde autour, elle redevenait « Mademoiselle Potier ».Ces petites manœuvres, Sylvie les avait depuis longtemps déchiffrées.Alain gardait son visage impassible et réservé, mais se montrait indulgent et attentif envers Héloïse.À côté, Aceline fronçait les sourcils.Devant ce spectacle, son visage s’est assombri.Elle savait trop bien ce que c’était que d’endurer pareille humiliation et voir sa propre fille la subir la mettait hors d’elle.Elle s’apprêtait à intervenir, mais Sylvie lui a attrapé la main.En se penchant vers son oreille, elle a dit calmement : « Souviens-toi de pourquoi nous sommes venues. Évitons tout incident inutile. Il faut laisser u
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