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Beranda / Romance / Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère / Chapitre 292

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Chapitre 292

Penulis: Jeanne Yoriu
Mathis a senti son cœur battre lourdement, comme dans ces films où l’on parle de « coup de foudre ».

De toute sa vie, il n’avait jamais ressenti ça. Et voilà que ça lui arrivait.

Mais il ne s’en souciait pas. Que le cœur batte parfois de travers, c’était normal. Rien à voir avec de l’émotion.

Sauf que son cœur battait de plus en plus vite, de plus en plus fort. Et sa respiration devenait lourde.

Mathis se sentait idiot. Mais après avoir entendu la réponse de Léa, il se sentait malgré tout un peu mieux.

Cette impression agréable n’a pas duré. Parce que son rejet était si intense qu’il en devenait incroyable.

« Si aimer quelqu’un, c’est retomber amoureux encore et encore, ce que tu ressens pour moi maintenant, c’est quoi ? »

Léa pensait que ces trois années avaient été vaines. Si ce qu’elle avait fait ne comptait pas comme de l’amour, alors qu’est-ce qui compte ?

Les amis de Mathis disaient qu’elle était une sangsue, une « lèche-bottes ». Et Mathis, lui, ne sentait pas son amour
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    Léa a acquiescé d'un hochement de tête. « Tout à fait. La familiarité apporte un réel réconfort. » Elle a étouffé un bâillement derrière sa main. « Attends-moi un instant alors, le temps que je me rafraîchisse et que je me prépare. »« Prends ton temps. » Arthur l'a regardée approuver puis se mettre en mouvement. La nuit dernière l'avait pratiquement laissé insomniaque.Les vêtements que Lisa a demandés à la femme de chambre de préparer étaient d'un style classique intemporel, convenant à tous les âges. Léa a choisi un tailleur-pantalon blanc qu'elle a enfilé dans la salle de bain après sa toilette.Bien sûr, elle n'a pas oublié de mettre des sous-vêtements fraîchement lavés. Jeter ceux portés la veille lui semblait peu pratique, alors elle s'est contentée de les laver rapidement avant de les suspendre dans la salle de bain.Arthur ne passait que rarement la nuit ici. Une fois que le personnel domestique les aurait trouvés, ils pourraient soit les jeter, soit les ranger. L'essentie

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    Arthur a soutenu son regard, comme pour en percer le mystère. Chacune de ses paroles hésitantes, pourtant, n'a rencontré que l'inflexible mur de son silence. Après plusieurs secondes d'attente vaine, il a de nouveau retiré ses avances, optant pour une retraite prudente : « C'est le poids de l'amitié qui me pousse. »Léa a rapidement répondu : « Pas encore, Monsieur Arthur. »Une fugace expression de regret a traversé le visage d'Arthur, mais ses yeux ne laissaient transparaître qu'une détermination inflexible lorsqu'il a déclaré : « Dans ce cas, je n'ai pas d'autre choix que de redoubler d'efforts. »Un léger sourire a joué aux lèvres de Léa.Arthur a saisi son téléphone. « J'ai encore du travail à traiter. Si tu es fatiguée, va te coucher et repose-toi. »Léa a silencieusement acquiescé.Elle a aussi laissé échapper un soupir discret de soulagement.Comme il s'agissait de la résidence de Lisa, si Arthur était parti, il aurait risqué des questions embarrassantes. Il est donc r

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