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Chapitre 2

ผู้เขียน: Jeanne Yoriu
Mathis a proposé le divorce. Comme d'habitude, Léa serait, d'abord, partie un moment, puis elle serait revenue, sage comme une image, et l'aurait cent fois plus choyé.

Il n'y a jamais eu la moindre exception dans le passé.

Cette fois-ci devrait être pareil.

Toutefois, elle est partie avec plus de détermination aujourd'hui, sûrement parce qu'elle avait perdu l'enfant.

Quant à l'enfant…

Mathis a laissé transparaître un profond dégoût dans son regard ; Léa ne méritait même pas de lui donner un enfant, le fait qu'elle soit tombée enceinte relevait du pur accident.

Maintenant que l'enfant n'était plus là, c'était encore mieux.

...

Elle obtiendrait une compensation de cinquante millions d'euros si elle acceptait le divorce.

Il avait placé la carte bancaire avec l'accord de divorce.

Léa aurait pu obtenir cette somme sans rien sacrifier si elle avait signé il y a trois ans.

Mais ces trois années d'illusion lui ont coûté tout son amour et même sa fertilité.

Tant pis.

Penser à tout cela maintenant ne servait à rien, cette lutte intérieure était vaine, la vie devait continuer.

Et avoir de l'argent est toujours mieux que l'inverse.

Léa a pris la carte bancaire, elle a pris un taxi tard dans la nuit et la voiture s'est arrêtée devant la Résidence Bellefontaine.

C'était une résidence haut de gamme où le prix au mètre carré dépassait les trois cent mille euros.

Les appartements étaient spacieux : un ascenseur desservait deux logements par étage.

Un des appartements appartenait à Léa.

Cet appartement appartenait à son oncle, qui l'avait laissé à Léa après être parti s'installer à l'étranger quand sa mère avait subi un accident mortel.

Léa avait cru ne jamais en avoir besoin, mais les réalités évoluent toujours plus vite que les plans ; maintenant qu'elle avait divorcé, avoir un endroit où aller était une chose assez réconfortante.

Son appartement était le numéro 1 au dernier étage du bâtiment 7.

Léa est entrée en traînant sa valise.

Elle avait déjà contacté une femme de ménage dans l'après-midi et la pièce était propre ; mais cet appartement de presque 300 mètres carrés semblait bien vide.

Autrefois, Léa aurait trouvé cela trop silencieux pour y vivre seule.

Mais après avoir enduré trois années glaciales avec Mathis, elle n'avait plus peur de rien et même, elle avait ressenti une paix qu'elle n'avait jamais connue.

Léa s'est sentie à la fois détendue et épuisée. Elle s'est rapidement lavée puis elle s'est endormie aussitôt.

Ding.

À six heures du matin, elle a été réveillée par une sonnerie familière.

Le nom de l'alarme était : « Il est temps de préparer le petit-déjeuner pour mon chéri ».

Léa s'est immédiatement réveillée.

Mathis prenait normalement son petit-déjeuner à huit heures, mais comme il était difficile, un repas simple ne lui suffisait pas, donc elle devait passer une ou deux heures à le préparer.

S'il avait eu un dîner d'affaires jusqu'à tard la veille, Léa l'aurait aidé à se coucher, vers deux ou trois heures du matin. Et le lendemain, elle se serait quand même levée de bonne heure.

Parfois, même si elle avait préparé un copieux petit-déjeuner avec beaucoup de soin, Mathis ne le mangeait pas et tout finissait à la poubelle.

Mais maintenant, elle n'avait plus besoin de se lever tôt ni de craindre que ses efforts soient gaspillés.

Léa a supprimé l'alarme, a mis un masque de sommeil et s'est rendormie.

Elle avait cru qu'elle ne pourrait pas dormir mais elle s'est rapidement endormie.

À huit heures du matin, Mathis a ouvert les yeux avec un mal de tête violent.

Il avait l'habitude d'avoir mal à la tête le lendemain s'il buvait trop sans prendre de médicament contre la gueule de bois. Hier soir, il était trop fatigué et il avait oublié d'en prendre.

La douleur était insupportable.

Mais sur la table de nuit, il y avait un verre d'eau fumante.

Mathis a esquissé un sourire.

Cette femme était partie si froidement mais elle était tout de même revenue aussitôt.

Après avoir bu de l'eau tiède, Mathis s'est senti un peu mieux et il a envoyé un message à Antoine : « J'ai gagné le pari. »

Antoine était à la fois impuissant et admiratif, « Léa ne peut vraiment pas avoir un peu de fierté ? Elle te gâte tellement, c'est sans limite ! Je suis vraiment frustré d'avoir perdu. »

« Bordel, plus j'y pense, plus ça m'énerve ! Mathis, trouve-moi une femme qui m'aime autant que Léa t'aime, je t'en supplie, partage un peu ta chance. »

Mathis a tiré légèrement sur ses lèvres, « Arrête tes bêtises. »

Puis il a reposé son téléphone et il s'est levé pour se laver.

Une fois en bas, il n'a pas vu la silhouette familière s'affairer.

« Il y a quelqu'un ? » a-t-il appelé froidement.

Sophie est sortie de la cuisine avec le petit-déjeuner, « Monsieur, vous êtes réveillé, le petit-déjeuner est prêt ! »

Mathis a froncé les sourcils, « Pourquoi c'est toi ? »

« Ben oui, c'est moi. »

« Et c'est toi qui as apporté le verre d'eau ? »

Sophie a hoché la tête, « Madame m'a dit hier soir qu'elle ne serait pas à la maison aujourd'hui et m'a demandé de venir tôt. »

Mathis n'a rien répondu.

Voyant son expression sombre, Sophie a paniqué, « Monsieur, pourquoi ne pas prendre le petit-déjeuner d'abord… »

Mathis est resté debout un moment avant de se diriger vers la table avec une mine fermée.

Il n'y avait qu'un verre de lait, deux tranches de pain grillé, un œuf au plat et une petite boîte de fromage sur la table…

D'habitude, Léa lui préparait un petit-déjeuner élaboré avec sept ou huit sortes de mets différents, joliment présentés et très copieux, qui ne se répétaient jamais.

Ce contraste était brutal.

La colère qu'il venait d'apaiser est remontée d'un coup.

Mathis a demandé d'une voix glaciale : « C'est tout ce que tu as préparé pour moi ? »

Sophie, terrifiée par sa question, a balbutié : « Oui… Désolée, monsieur ! C'est toujours madame qui préparait votre petit-déjeuner, je ne connais pas vos goûts. »

« Tu ne sais pas ? Alors appelle-la ! »

Sophie, tremblante, a dit : « J'ai essayé, mais je n'ai pas réussi à la joindre… »

Mathis : « … »

Bien joué, Léa !

Mais Mathis n'était pas inquiet du tout, Léa finirait par revenir.

Peut-être viendrait-elle le coincer au bureau à midi.

C'était toujours sa stratégie détournée.

Mais cette fausse joie l'avait dégoûté, et il est parti sans se retourner.

« BAM ! »

Il a claqué la porte violemment.

Sophie : « ? »

Qu'est-ce qui se passait ?

Elle a appelé Léa en urgence, plusieurs fois, sans succès.

Sophie était un peu perplexe, mais elle s'est dit que monsieur avait sûrement encore demandé le divorce.

Mais d'habitude, Léa lui demandait toujours des nouvelles de monsieur, et rentrait dès que le moment lui semblait opportun.

C'était bien la première fois qu'elle ne répondait pas au téléphone.

Sophie supposait que, peut-être que Léa avait appris à faire durer le manque, pour que monsieur réalise qu'il ne pouvait pas se passer d'elle.

Pas mal comme stratégie !

Après tout, tout le monde savait que le cœur de Mathis n'appartenait pas vraiment à Léa.

Et puis, Mathis était un homme exceptionnel, constamment entouré de tentations, si madame ne faisait pas d'effort, comment pouvait-elle espérer le garder ?

Le samedi, Léa n'avait pas besoin d'aller au travail. Elle a dormi jusqu'à midi.

Elle n'avait pas eu le temps de faire les courses, alors elle a commandé un bon repas à livrer.

Après avoir mangé, Léa a parcouru un forum scientifique, où plusieurs visages familiers étaient devenus des figures de proue du secteur.

Mais elle n'a trouvé aucune information sur sa professeure.

Si elle ne se trompait pas, sa professeure devait être en pleine recherche.

Léa se souvenait surtout du regard chaleureux de sa professeure, semblable à celui de sa mère.

Mais elle l'avait déçue…

Les yeux de Léa se sont humidifiés, après un moment d'hésitation, elle a passé un appel.

« Manon, on peut se voir ? »

Manon Lefèvre était une ancienne camarade de Léa, et elle était autrefois ravie de recevoir ses appels.

Mais cette fois, elle était très distante.

« Pour dix rendez-vous que je te proposais, tu pouvais annuler neuf d'entre eux. Même si je suis ton amie, je ne peux pas continuer comme ça. »

La voix de Manon était froide : « Réfléchis bien. Tu es sûre de vouloir me voir ? »

Depuis son mariage, Léa s'était consacrée à sa famille, elle n'avait pas voulu négliger ses amies, mais l'avait fait malgré elle.

Pendant ce temps, Manon s'était concentrée sur sa carrière, sa start-up technologique s'était imposée comme une étoile montante du milieu.

La distance avec son amie s'était creusée ; et Léa, manquant de confiance en elle, l'avait de moins en moins contactée.

Léa a pris une profonde inspiration avant de dire calmement : « J'ai divorcé. »

Manon est restée silencieuse un instant, puis a simplement dit : « Le rendez-vous, quand et où ? »

Léa a remis l'accord de divorce à son avocat. Une fois qu'il soit notarié, elle pourrait demander l'attestation de divorce.

Elle a terminé avant 15h et s'est rendue en avance au café convenu avec Manon.

Elle a commandé un café et, en buvant la moitié, elle a soudainement crispé sa main autour de la tasse, le corps figé.

Elle ne s'attendait pas à croiser Mathis en moins de vingt-quatre heures après leur séparation.
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