INICIAR SESIÓNCompartir
Chapitre 97
Última actualización:
2025-12-08 16:00:17KIRAN
Je suis retourné à la fenêtre, un verre de whisky à la main, et j'ai contemplé l'obscurité. Quelque part là-bas, Adrianna dormait. Ou peut-être était-elle allongée, éveillée, à penser aux fleurs qui changent de couleur et aux légendes d'amour éternel. Peut-être pensait-elle à moi.L'étranger dans le jardin.L'homme qui l'avait regardée, qui l'avait appelée par son nom, comme s'il la connaissait.Parce que je la connaissais.Je savais que sa fleur préférée n'était ni la rose ni le lys, mais le bleuet — simple, bleu, sans prétention.Je savais qu'elle fredonnait en cuisinant et qu'elle avait beaucoup de mal à se souvenir de manger lorsqu'elle était concentrée sur quelque chose.Je savais qu'elle avait pleuré pendant trois jours d'affilée lorsque son poisson rouge était mort, alors qu'elle avait douze ans, et qu'Alessandro lui en avait acheté un nouveau en lui disant que c'était le même poisson, qui « allait juste mie
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Reconnu par l'amour Chapitre 100
ADRIANNA J'ai marqué une pause, leur laissant le temps d'assimiler l'information. « Je sais que c'est bouleversant. Je sais que certains d'entre vous ont peur. C'est normal. La peur peut être une source de motivation. Mais je tiens également à vous dire que si vous travaillez dur, si vous visez l'excellence, si vous faites preuve de loyauté envers cet hôtel et sa réussite, je vous récompenserai. Promotions. Primes. Reconnaissance. Je prends soin des gens qui prennent soin des affaires. » La tension dans la pièce s'est légèrement apaisée. « Cependant », ai-je ajouté, reprenant un ton plus dur, « Si vous relâchez vos efforts, si vous prenez des raccourcis, si vous privilégiez votre confort personnel à la réputation de l'hôtel, vous serez renvoyé. Peu importe votre ancienneté. Peu m'importe qui vous a embauché. Ce qui compte, ce sont les résultats. Ce qui compte, c'est l'excellence. » J'ai regardé Camila. « Lorsque vous enverrez ces le
Reconnu par l'amour Chapitre 99
ADRIANNAL’hôtel Rossi Regency se dressait devant moi comme un joyau fané – jadis grandiose, désormais terni par des années de négligence. Une entrée principale qui paraissait défraîchie plutôt qu'accueillante.C'était mon épreuve.C'est ce que le jury attendait de moi : un échec.Je suis sortie de la voiture, Giovanni et Matteo à mes côtés, Gina juste derrière avec sa tablette et mes dossiers. Le portier a à peine levé les yeux à notre entrée, trop absorbé par son téléphone. Rien de différent de ce que j'avais vu la veille.Le hall était encore pire aujourd'hui. Le personnel de la réception discutait entre eux, aucun client en vue. L'une d'elles mangeait ce qui ressemblait à son petit-déjeuner, des miettes éparpillées sur le comptoir.« Signorina », murmura Gina à côté de moi, voyant parfaitement la même chose. « Devrais-je… »« Laisse-les », dis-je doucement. « Concentrons-nous d'abord sur la réunion. »
Reconnu par l'amour Chapitre 98
CHAPITRE QUATRE-VINGT-DIX-HUITADRIANNAJe me suis réveillée avec son visage en tête.L'étranger du jardin. Ses yeux sombres qui semblaient me transpercer. Ce sourire fugace qui recelait des secrets indicibles. La façon dont il avait prononcé mon nom — Adrianna — comme si cela signifiait bien plus que de simples syllabes enchaînées.« La prochaine fois », avait-il dit. Quand cela se produirait-il ? Et pourquoi une partie de moi avait-elle si envie de le savoir ?Je me suis retournée sur le dos, fixant le plafond tandis que la lumière du petit matin filtrait à travers les rideaux. C'était absurde. C'était un inconnu. Un jardinier, sans doute — même s'il n'en avait pas l'air. Quelqu'un qui connaissait mon nom par hasard… parce que… pourquoi ? Parce qu'il l'avait entendu quelque part ? Parce qu'il travaillait pour le domaine ?Arrête, me dis-je fermement. Tu as des choses plus importantes à penser.Comme ma présentation officiel
Reconnu par l'amour Chapitre 97
KIRANJe suis retourné à la fenêtre, un verre de whisky à la main, et j'ai contemplé l'obscurité. Quelque part là-bas, Adrianna dormait. Ou peut-être était-elle allongée, éveillée, à penser aux fleurs qui changent de couleur et aux légendes d'amour éternel. Peut-être pensait-elle à moi.L'étranger dans le jardin.L'homme qui l'avait regardée, qui l'avait appelée par son nom, comme s'il la connaissait.Parce que je la connaissais.Je savais que sa fleur préférée n'était ni la rose ni le lys, mais le bleuet — simple, bleu, sans prétention.Je savais qu'elle fredonnait en cuisinant et qu'elle avait beaucoup de mal à se souvenir de manger lorsqu'elle était concentrée sur quelque chose.Je savais qu'elle avait pleuré pendant trois jours d'affilée lorsque son poisson rouge était mort, alors qu'elle avait douze ans, et qu'Alessandro lui en avait acheté un nouveau en lui disant que c'était le même poisson, qui « allait juste mie
Reconnu par l'amour Chapitre 96
KIRAN Tous mes muscles se contractèrent. « Que voulez-vous dire par là ? »« Ce sont les conditions que Bellini lui a imposées. Si Adrianna échoue, elle peut dire adieu à l'héritage de l'empire. »« Ils ne peuvent pas faire ça, Cesare leur ferait la peau. » Il était hors de question que Cesare Rossi laisse l'empire familial tomber entre les mains de quelqu'un d'autre que sa fille. J'étais absolument certain que si elle n'était pas revenue d'elle-même, il l'aurait finalement ramenée lui-même avant qu'elle n'ait 35 ans, l'âge convenu pour que le successeur de Rossi prenne les rênes de l'entreprise.« On pourrait le croire », dit Leone avec prudence. « Mais il semble que Bellini dispose d'un soutien suffisant au sein du conseil d'administration pour faire passer ce projet. De plus, cela lui donne l'occasion de faire ses preuves. Après tout, nombreux sont ceux qui convoitent le poste de successeur depuis la mort d'Alessandro et sa disparition. »
Reconnu par l'amour Chapitre 95
KIRAN La villa était silencieuse quand j'y suis entré. J'ai refermé la porte derrière moi, mon esprit repassant encore en boucle la rencontre dans le jardin — sa voix, sa présence, La façon dont elle m'avait regardée, comme si j'étais une étrangère. Parce que pour elle, je l'étais. Je ne pouvais retenir le sourire qui se dessinait sur mes lèvres malgré la douleur dans ma poitrine. « Monsieur ? » Je levai les yeux et aperçus Ravi dans le couloir, tablette à la main, le visage partagé entre curiosité et inquiétude. Mon assistant personnel travaillait avec moi depuis des années, assez longtemps pour me connaître mieux que la plupart. « Oui, Ravi ? » demandai-je en me dirigeant vers l'escalier. Il inclina la tête, m'observant de son regard analytique habituel. « Tu souris. » « Vraiment ? » Je touchai ma mâchoire comme pour vérifier, même si je savais qu'il avait raison. « Oui », confirma-t-il en se mettant à mes côtés. « Et vous ne souriez ainsi que lorsque quelque chose
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