Embuscade

PDV Darian

J'étais allongé auprès de Flowne quand mon téléphone sonna.

-Oui?

-Mr Gallagher...nous avons réussi à avoir les deux individus que vous cherchiez...

(m'informe un de mes hommes)

-Où les avez-vous trouvé? (lui demandais-je)

-Dans un de nos hôtels Mr Gallagher.

(repond-t-il poliment)

-Très bien...amenez-les dans l'entrepôt D et trouvez-moi des hommes qui feront tout ce que je demande en échange d'argent...ça devrait être facile à trouver...je veux que tout soit prêt dans trois heures! (ordonnais-je)

-Oui Mr...Considérez cela fait!

Excaflowne est tout pour moi et elle le restera jusqu'à la fin. J'ai deux frères cadets et une petite sœur mais Flowne est la prunelle de mes yeux.

Ma famille vit à New York tandis que moi, je vais à droite et à gauche lors de voyages d'affaires ou pour d'autres activités nécessitant une certaine discrétion.

Lorsque Flowne m'a appelé et que j'ai senti sa fin, un feu s'est allumé en moi.

Nous avons fini par la localiser grâce au deuxième appel que cette femme a passé, mais nous sommes arrivés trop tard.

Mon cœur s'est stoppé quand j'ai vu son petit corps dans un état pire que je ne le pensais. Sa chair était brûlée, la rendant méconnaissable. Je l'ai entourée d'un drap et l'ai portée jusqu'à la voiture.

J'ai perdu complètement la tête. Je suis devenu fou de rage, de haine et de vengeance. Je lui ai promis que je la vengerai pour tout le mal qu'ils lui ont fait.

Je suis rentré chez moi et l'ai mise sur mon lit, interdisant aux femmes de chambre d'entrer à l'intérieur. Je me fiche d'être pris pour un fou car oui, sa mort m'a rendu complètement fou allié.

Maintenant, il est temps de partir pour la torture et j'ai hâte d'y être.

-Flowne...(dis-je en lui carressant la joue) je vais enfin te venger de ces salauds...regarde moi et profite du spectacle...je promets de revenir le plus vite possible...je t'aime ma petite fleur...à tout à l'heure.

PDV L'auteur

Excaflowne eut le souffle coupé par cet élan de sentiments. Elle n'avait jamais vu Darian aussi fragile et aussi émotionnel.

Depuis sa plus tendre enfance, il avait toujours été froid, sans montrer un sentiment particulier, sauf pour elle. Il la surprotegeait au quotidien, la surveillant pour tout et n'importe quoi, comme la nourriture, les amis et surtout les garçons. Il l'appelait "son petit chrysanthème ou parfois Flowne" comme tout le monde, mais elle avait toujours été spéciale dans son cœur et elle s'en rendit compte en cet instant même. Elle vit ce que sa mort avait déclenché en lui, une tornade. Une tornade qui se stopperait au moment où ses assassins seraient morts et enterrés à leur tour.

Elle le suivit jusqu'à arriver à ce fameux entrepôt D, anxieuse de ce qui allait se passer.

Darian ouvrit la porte, laissant certains gardes surveiller les alentours.

La pièce était assez grande et ses hommes avaient prévu tout ce qu'il avait demandé. Il vit Lydia et Danny attachés et bâillonnés eux aussi, chacun à une chaise. S'asseyant en face d'eux sans dire un mot, sa prestance les rendit mal à l'aise. Cet homme était d'une beauté sans pareille et la preuve était que même Lydia ne pouvait détourner ses yeux de lui. Elle le fixait avec convoitise et luxure, se demandant qui il était, curieuse de connaître son identité. En voyant sa réaction, Darian eut un petit sourire de satisfaction car il decelait la jalousie de Danny, le mari d'Excaflowne qui le fixait d'une haine insondable.

-Eh bien...je ne vois vraiment pas comment ma petite flowne a pu épouser un idiot tel que toi...regarde toi...tu n'as rien d'un homme (dit-il avec provocation alors que celui-ci se débattait de toutes ses forces)

Voilà l'homme dont Excaflowne était tombée éperdument amoureuse. Il faisait ce qu'il fallait faire et elle en était très satisfaite. Voir ces deux traîtres qui lui avaient tout volé lui offrit un sentiment de chaleur et d'amour inconditionnel de la part de cet homme.

-Quand à toi...c'est toi que j'ai eu au téléphone Lydia...( dit Darian avec dégoût en la fixant) tu es celle qui a préparé sa mort...n'est-ce pas?

Un des gardes lui défit le tissu de sa bouche pour qu'elle puisse répondre, pendant que Danny ne pouvait toujours rien faire.

-Alors c'est toi Darian...tu es putain de sexy ( repond-t-elle en se mordant la lèvre inférieure) bien mieux que ce que j'imaginais...

-Réponds moi! (Ordonna-t-il)

-Oh....oui c'est moi...as-tu apprécié mon geste d'adieu pour elle...as-tu aimé entendre les flammes brûler et entendre son dernier souffle s'éteindre ? (dit-elle vicieusement en souriant)

-Tu n'es qu'une folle de plus...(conclue-t-il en tournant la tête vers Danny) quand à toi...tu vas gentiment observer le cadeau que j'ai prévu pour ta maîtresse...

-Que comptes tu me faire ? (Lydia commença à s'inquiéter sérieusement en essayant de se débattre sans y arriver)

-Tu vas voir...je peux t'assurer que tu vas t'amuser et nous aussi...ce que j'ai prévu est bien pire que ce que tu as fait à Flowne...(dit-il avec satisfaction) vous aller payer pour ce que vous lui avez infligé...tous les deux!

Darian ordonna à un garde de faire entrer les hommes qu'ils avaient trouvé et il ne fut pas déçu. Il y avait une dizaine d'individus , des sans abris ou des hommes qui avaient l'air vraiment tordus et ayant un regard lubrique dans les yeux.

Il les fit positionner en ligne et en face de Lydia et Danny qui ne savaient pas ce qui les attendait. Darian était devant eux, faisant les cents pas, ses yeux perçant chacun des hommes présents, leur donnant la chair de poule.

-Très bien...j'attends de vous que vous fassiez ce que je dis et vous aurez votre argent à la fin...(dit-il)

-Oui...oui Mr...( repondirent les hommes)

-Vous allez vous occuper de cette femme...et quand je vous dis occuper, c'est occuper dans tous les sens du terme...ses mains resteront attachées...ah oui j'oubliais...Gardes!!!

(hurle-t-il sur ses gardes)

-Oui Mr Darian ?

-Mettez cette femme complètement nue!!! (ordonna-t-il)

-A vos ordres chef! (dirent-ils en coeur et se dirigeant vers Lydia, lui arrachant ses vêtements qui la mirent à nue)

-Tenez là debout! (Darian est satisfait de la situation, ses gardes tenant Lydia de chaque côté)

Les yeux des inconnus étaient tellement vicieux, sûrement à s'imaginer le pire. Ils reluquaient son corps de haut en bas, se mordant les lèvres ou se les lechant. On pouvait distinguer la hâte, le désir et l'envie d'infliger du mal en même temps.