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Chapitre 41 — Les murmures du conseil

Penulis: L'invincible
last update Terakhir Diperbarui: 2025-06-22 20:03:17

ISABELLA

L’aube se lève à peine que je suis déjà debout, enveloppée dans une cape légère qui peine à me protéger du vent glacé qui s’engouffre par les grandes fenêtres du palais. La nuit a laissé ses ombres longues et profondes sur chaque pierre, sur chaque souvenir. Le poids de la veille ne m’a pas quittée. Au contraire, il s’est ancré plus fort dans mes entrailles, une lourdeur sourde qui me tire vers le sol.

Je sais que ce jour est crucial. Il m’appelle. Je dois aller au Conseil.

Ce lieu ancien, sacré, est le cœur battant du pouvoir ici. Là où les voix s’élèvent, où les alliances se tissent et se déchirent dans des murmures à peine audibles. Chaque mot est une arme, chaque silence, une trahison. Je ressens cette atmosphère lourde, presque palpable.

Je traverse les couloirs vides, saluant d’un signe de tête les rares gardes qui croisent mon chemin. Leur regard, d’habitude neutre, se charge d’une gravité nouvelle, comme s’ils sentaient la tempête approcher. Certains baissent les yeux
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    ISABELLALes premières lueurs du jour peinent à dissiper l’obscurité qui habite encore mon esprit. Le poids des décisions prises au Conseil pèse lourd sur mes épaules, mais c’est une charge que j’accepte avec une détermination farouche. Le feu brûle toujours en moi, prêt à embraser tout ce qui me retient, prêt à consumer mes doutes et mes peurs.Je sors dans la cour intérieure, l’air frais du matin mordant ma peau, et j’inspire profondément. Chaque respiration est une promesse, une déclaration silencieuse que je refuse de reculer, que je ne céderai pas face à l’ombre qui menace. Le vent joue dans mes cheveux, emportant avec lui les vestiges de mes hésitations. Je sens ce souffle comme un appel à avancer, à me battre.Lucien m’attend, son regard sombre croisant le mien. Il ne dit rien, mais sa présence suffit à calmer la tempête qui gronde en moi, un ancrage solide au milieu du tumulte. Ses yeux reflètent la même rage contenue, le même feu qui brûle au fond de mon être.— Le Conseil n’

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    ISABELLAL’aube se lève à peine que je suis déjà debout, enveloppée dans une cape légère qui peine à me protéger du vent glacé qui s’engouffre par les grandes fenêtres du palais. La nuit a laissé ses ombres longues et profondes sur chaque pierre, sur chaque souvenir. Le poids de la veille ne m’a pas quittée. Au contraire, il s’est ancré plus fort dans mes entrailles, une lourdeur sourde qui me tire vers le sol.Je sais que ce jour est crucial. Il m’appelle. Je dois aller au Conseil.Ce lieu ancien, sacré, est le cœur battant du pouvoir ici. Là où les voix s’élèvent, où les alliances se tissent et se déchirent dans des murmures à peine audibles. Chaque mot est une arme, chaque silence, une trahison. Je ressens cette atmosphère lourde, presque palpable.Je traverse les couloirs vides, saluant d’un signe de tête les rares gardes qui croisent mon chemin. Leur regard, d’habitude neutre, se charge d’une gravité nouvelle, comme s’ils sentaient la tempête approcher. Certains baissent les yeux

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    ISABELLALe sommeil me fuit cette nuit-là, comme emporté par un vent trop froid pour mon cœur brûlant. La chaleur de la flamme que j’ai partagée avec mes frères s’estompe peu à peu, laissant place à un froid insidieux qui s’infiltre sous ma peau, glissant entre mes os, creusant un vide que je n’arrive pas à combler. Je tourne et retourne les questions dans ma tête, cherchant la vérité dans le silence des murs sombres.Pourquoi cette réunion, maintenant ? Pourquoi eux, tous ensemble, comme une dernière promesse ou un adieu non dit ? Leurs regards, leurs gestes, tout me parle d’un changement imminent, d’une tempête prête à se déchaîner. Pourtant, personne ne me dit rien. C’est dans l’ombre que se trament les plus grands secrets, et je me sens prise au piège dans ce jeu dont je ne comprends pas toutes les règles.Je me lève doucement, glisse hors de la chambre en veillant à ne pas réveiller les ombres qui dansent sur les murs. Chaque pas que je pose dans les couloirs vides du palais réso

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