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Chapitre 80. Départ sous tension
Last Updated:
2025-09-05 16:10:40
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Toi, encore et toujours Chapitre 84. Un Pas vers la Réconciliation
Il s’écarte légèrement, posant la glace sur ma joue. Le froid mordant contre ma peau me fait sursauter, un contraste saisissant avec la chaleur de son corps si proche. Je ferme les yeux, laissant la douleur s’atténuer sous le contact glacé, mais surtout, me laissant envelopper par la douceur inattendue de Gabriel. Ce geste, simple mais empreint de soin, ravive une tendresse que je croyais perdue, et mon cœur vacille entre méfiance et espoir.— Ça va aller, mon cœur, murmure-t-il, sa voix basse et apaisante, comme une caresse qui glisse sur mes blessures invisibles.Je savoure cet instant, cette tendresse qui m’a tant manqué, même si une partie de moi reste sur ses gardes, échaudée par ces semaines de distance. Ses mots, son ton, tout semble sincère, mais je ne peux m’empêcher de craindre une nouvelle blessure, un autre rejet déguisé sous cette douceur.— Je suis désolé, reprend-il, plus sérieux, son regard plongé dans le mien. Je sais que je t’ai blessée, à plusieurs reprises. Mais j’
Toi, encore et toujours Chapitre 83. Un Instant Suspendu
Je m’éloigne en trombe, les larmes brouillant ma vue, chaque pas résonnant comme un écho de ma colère. Derrière moi, j’entends les voix de Raph ou Angelo m’interpeller, le calme de la soirée dissipé par l’altercation. Mais je les ignore, portée par une rage grandissante. La douleur sur ma joue pulse, mais ce n’est rien comparée à celle qui brûle dans ma poitrine. Gabriel m’a blessée, encore, et je me jure de lui faire payer cet affront, de lui rendre la douleur qu’il m’inflige. Ces pensées, lourdes et assourdissantes, tourbillonnent dans ma tête, alimentant un feu que je ne parviens pas à éteindre.Des bruits de pas précipités retentissent derrière moi.— Alice, attends ! lance une voix que je reconnais immédiatement.C’est Gabriel. Sa voix, teintée d’urgence, fait vaciller ma colère, mais je refuse de m’arrêter. Ce serait trop simple, trop facile. Je continue ma route, le menton relevé, déterminée à ne pas céder. Pourtant, l’entendre prononcer mon nom, savoir qu’il me suit, allège im
Toi, encore et toujours Chapitre 82. Une Étincelle dans la Nuit
Après le dîner, les filles et moi regagnons le dortoir, nos corps alourdis par la fatigue du voyage et la chaleur étouffante des côtes. L’air marin, même à la nuit tombée, semble coller à la peau. Dans le dortoir, l’ambiance est douce, presque somnolente. Anouka s’effondre sur son lit superposé, Nadia feuillette distraitement un magazine, et Emma range ses affaires avec une précision maniaque. Je prends une douche, l’eau fraîche apaisant momentanément mes pensées tourbillonnantes. En me séchant, je me demande si je vais vraiment rejoindre Éric et son groupe ou si je devrais rester ici, à l’abri des complications. Mon téléphone vibre alors que je m’habille : un simple short et un débardeur pour contrer la chaleur suffocante. C’est un message d’Éric : « Je t’attends juste dehors. »Je souris, un mélange d’amusement et de résignation. Apparemment, je n’ai pas vraiment le choix. Je réponds : « Ok, j’arrive. »— Nadia, je vais sortir avec les mecs, je ne rentrerai pas trop tard, dis-je en
Toi, encore et toujours Chapitre 81. Un Sourire dans l’Ombre
Le car ralentit, ses pneus crissant sur le gravier alors que nous approchons de notre premier arrêt : une vaste ferme d’élevage de crevettes, nichée au bord d’une lagune scintillante sous le soleil de midi. L’air salin emplit mes poumons lorsque je descends, mêlé à l’odeur terreuse des marais environnants. Les bassins d’élevage s’étendent à perte de vue, leurs eaux miroitantes bordées de filets et de passerelles en bois. Les étudiants s’éparpillent, curieux, leurs voix résonnant dans l’immensité de ce lieu à la fois étrange et fascinant. José et Angelo, fidèles à eux-mêmes, plaisantent sur l’idée de « pêcher » une crevette pour le dîner, tandis qu’Emma, son carnet à la main, note scrupuleusement les propos du guide, son sérieux imperturbable.Je me tiens légèrement à l’écart, observant le groupe. Mon cœur, encore lourd du trajet et du rejet de Gabriel dans le car, cherche refuge dans cette nouvelle aventure. Je veux me plonger dans les détails de la ferme, dans les explications du gui
Toi, encore et toujours Chapitre 80. Départ sous tension
Le jour du départ pour le voyage d’études est enfin arrivé. Le campus bourdonne d’une excitation palpable, un mélange de rires nerveux et de cris joyeux qui emplit l’air matinal. Les sacs s’entassent près du car, et les étudiants se pressent, impatients de laisser derrière eux les partiels et les tensions du quotidien. Pour moi, ce voyage est plus qu’une simple escapade : c’est une chance de m’évader de mes tourments, de cette pause interminable avec Gabriel qui me ronge comme une plaie ouverte. Pourtant, une appréhension sourde persiste au fond de moi, comme si ce départ ne pouvait qu’amplifier le vide entre nous.Nous nous préparons à monter dans le car, l’atmosphère chargée d’une énergie contagieuse. Anouka et Nadia m’appellent pour m’asseoir avec elles, mais Raph, avec son sourire malicieux, m’attrape par le bras.— Alice, viens par là ! lance-t-il, me guidant à l’écart du groupe.Je fronce les sourcils, surprise par son insistance, mais avant que je ne puisse protester, je me ret
Toi, encore et toujours Chapitre 79. Rires et Silences Coupables
Les partiels sont enfin terminés, et une fébrilité électrique parcourt le campus. Les résultats sont affichés ce matin sur le tableau du département, et je me fraye un chemin à travers la foule d’étudiants, accompagnée de Nadia, Anouka et Emma. Mon cœur bat la chamade, partagé entre l’espoir et l’appréhension. Les filles, tout aussi nerveuses, scrutent le tableau avec moi, leurs murmures anxieux se mêlant au brouhaha ambiant.Je repère mon nom en haut de la liste. J’ai les meilleures notes. Une vague de fierté m’envahit, chaude et lumineuse, comme un rayon de soleil perçant les nuages. Nadia pousse un cri de joie, me serrant dans ses bras.— Alice ! Tu es incroyable ! s’exclame-t-elle, son sourire éclatant.— On savait que tu allais tout déchirer, ajoute Anouka, un clin d’œil malicieux accompagnant ses félicitations.Emma, plus réservée, hoche la tête avec un sourire sincère.— Bravo, Alice. Et nous, alors ? demande-t-elle, en se tournant vers le tableau.Nous vérifions ensemble. Emma
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