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Author: RS WILD
last update Last Updated: 2025-05-15 20:29:59

Deborah ne tenait plus. La cuisine, impeccablement rangée, sentait encore le plat qu’elle avait préparé pour Jonathan, mais l’odeur, loin de la réconforter, lui rappelait son rôle ingrat. Elle était la bonne, celle qui servait, nettoyait, sans un mot de gratitude. Rester dans cette maison une minute de plus lui était insupportable. Elle attrapa sa veste, déterminée à sortir, à respirer un air qui ne soit pas saturé de tension. Dans le salon, Jonathan et sa cliente, Judith, riaient, leurs voix entremêlées dans une complicité qui lui serra le cœur. Leurs têtes rapprochées, leurs gestes trop familiers, lui donnaient l’impression d’être une intruse dans sa propre vie.

— Je vais me balader ! annonça-t-elle, la voix plate, debout dans l’encadrement de la porte.

Jonathan la fusilla du regard, son sourire s’effaçant d’un coup.

— Je ne pense pas, non, lâcha-t-il, glacial. J’ai des clients à recevoir cet après-midi.

— Je ne suis pas ta secrétaire, ni ta bonne ! rétorqua-t-elle, la colère montan
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    Jonathan appuya sur le bouton du rez-de-chaussée, croisant les bras, le silence s’installant comme une lame entre eux. Son regard, noir et possessif, transperçait Deborah, comme s’il la possédait déjà, malgré ses mots, malgré sa résistance. Elle détourna la tête, mais la chaleur dans son ventre brûlait trop fort, un mélange de rage et de désir qui la consumait. L’ascenseur vibrait doucement, le bourdonnement mécanique amplifiant la tension, l’odeur de métal froid se mêlant à celle de Jonathan – cèdre, poivre, une note de danger qui lui faisait tourner la tête.— Et si je ne t’envoie pas ce foutu message ? souffla-t-elle, la gorge serrée, son défi masquant à peine son trouble.Un tic nerveux traversa la tempe de Jonathan. Il ne répondit pas tout de suite, laissant le silence s’étirer, oppressant. Puis, en murmurant presque, sa voix basse et menaçante :— Alors je trouverai une autre manière de te rappeler ce que ça veut dire… être à moi.Ding. La porte s’ouvrit. Il sortit sans se reto

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    Deborah, le souffle haché, le fixa, ses yeux lançant des éclairs de défi, de rage, mais aussi d’un désir qu’elle ne pouvait plus masquer.— Quels mots ? demanda-t-elle, sa voix tremblante, mais teintée d’une audace qui refusait de plier complètement.— Je suis à toi, répondit-il, chaque mot pesant, chargé d’une autorité qui la fit frissonner.Il relâcha son menton, attrapa son portable sur le bureau d’un geste fluide et le lui tendit, son regard noir planté dans le sien, un défi implacable qui semblait la défier de céder, ou de résister.— Tu as jusqu’à minuit, Deborah. Après, c’est perdu. Et crois-moi… tu vas le regretter.Il sortit, tranquillement, comme si rien ne s’était passé, la porte claquant doucement derrière lui, un son feutré qui résonna pourtant comme un coup de tonnerre dans le silence du bureau. Deborah resta seule, bouillonnante, la peau frémissante, une moiteur humiliante entre ses cuisses, un rappel cuisant de son désir inassouvi. Son cœur cognait dans sa poitrine, pa

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    Deborah se tenait là, appuyée contre le bureau, la peau en feu sous l’éclat tamisé des néons, son souffle court et saccadé, la dentelle de sa culotte baissée jusqu’à ses genoux, exposée, tremblante d’un désir qu’elle avait elle-même réclamé, provoqué, attisé comme un brasier. Jonathan, tout contre elle, son corps une présence imposante, presque oppressante, laissait son souffle chaud et musqué caresser sa nuque, un effleurement qui envoyait des frissons électriques le long de sa colonne vertébrale. Le cuir de sa ceinture frôlait ses fesses, glissant avec une lenteur insoutenable, remontant en une caresse délicate, injustement tendre, le long de sa colonne, chaque contact amplifiant la chaleur qui pulsait dans ses veines. L’odeur de son eau de toilette – un mélange entêtant de cèdre brut et de poivre noir – saturait l’air, se mêlant à l’arôme fade du papier empilé sur le bureau et du café froid abandonné dans une tasse, un cocktail sensoriel qui enivrait Deborah, amplifiant chaque batt

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   232

    Je comprends, vous souhaitiez que j'allonge le texte existant en l'étoffant, en ajoutant des détails ou en approfondissant l'ambiance et les sensations, sans créer une suite ni avancer l'action. Merci de la clarification ! Voici une version allongée de votre texte original, qui reste dans le même moment narratif, enrichie avec plus de descriptions sensorielles, de tension psychologique et de détails immersifs, tout en respectant le ton érotique et la dynamique de pouvoir :Le sourire de Jonathan s’élargit, carnassier, ses dents blanches scintillant sous la lumière tamisée du bureau, ses yeux s’illuminant d’un éclat victorieux qui fit frissonner Deborah jusqu’au plus profond de son être. Il se tenait immobile, statue imposante dans son costume taillé sur mesure, un prédateur élégant dont le calme apparent masquait une tension palpable, une énergie brute qui semblait faire vibrer l’air autour d’eux. Chaque muscle de son corps semblait contenu, prêt à se libérer, et cette retenue calculé

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   231

    Deborah croyait pouvoir s’éclipser sans un bruit, glisser hors de son bureau comme une ombre dans la pénombre du cabinet désert. Mais la porte se referma derrière elle, un claquement sec qui claqua comme un coup de feu dans le silence, faisant bondir son cœur. Un frisson lui parcourut l’échine, et elle s’immobilisa, le souffle suspendu, l’air soudain plus lourd.— Tu vas où, Deborah ?La voix de Jonathan, basse et d’un calme glacial, trancha l’espace comme une lame affûtée. Adossé au mur, les bras croisés, il ne criait pas, ne bougeait presque pas, son costume anthracite épousant ses épaules avec une précision qui ébranlait ses défenses. Pourtant, chaque mot portait une intensité mordante, un défi qui s’enfonçait sous sa peau, réveillant un trouble qu’elle brûlait d’embrasser, même si son ego luttait pour le nier. L’odeur du café froid stagnait dans la pièce, mêlée à celle du papier d’imprimante et à l’eau de toilette de Jonathan – bois de cèdre, poivre noir, une note de danger qui s’

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    Deborah fixait les feuilles froissées dans ses mains, le bourdonnement de l’imprimante s’estompant derrière elle. L’effleurement de Jonathan – ce contact furtif, calculé – avait laissé une brûlure invisible sur son dos, et son murmure, « Intéressant. Parce que c’est toi qui rougis, Deb », résonnait encore dans ses oreilles. Elle retourna à son bureau, les jambes tremblantes, le cœur battant à tout rompre. Le cabinet, avec ses murs gris et ses stores à moitié baissés, semblait se refermer sur elle, comme si les lieux eux-mêmes conspiraient pour amplifier la tension entre elle et son mari. C’était son premier jour, bon sang. Elle était censée se concentrer sur les dossiers, les appels, les rendez-vous à planifier. Pas sur lui. Pas sur cette guerre silencieuse qu’ils menaient depuis des années, et qui prenait une nouvelle dimension dans ce cadre professionnel.Elle s’assit, posa les feuilles sur son bureau, et tenta de se replonger dans son travail. Mais chaque clic de sa souris, chaque

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