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Penulis: RS WILD
last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-10 23:41:56

Elle retira délicatement ses bottines, qui faisaient un bruit de plus en plus insupportable. Elle entendit les pas de Jonathan descendre, et elle se remit en mouvement, collée aux marches glissantes. Il ne manquerait plus que ça, qu’elle tombe. Elle jeta un coup d’œil à sa montre, inquiète d’être en retard. C’est alors qu’elle perdit l’équilibre, manqua la dernière marche et s’écrasa violemment au sol.

Elle se redressa avec difficulté, le visage rougi par la douleur et la honte. En jetant un coup d’œil à son collant, elle remarqua qu’il avait filé. Alors qu’elle se préparait à redescendre, une main se saisit brutalement de son bras.

– Hé, je t’avais dit de m’attendre, faut qu’on parle !

– Je n’ai pas le temps, je suis déjà en retard, et enlève tes mains de sur moi !

– Je te dépose, mais on doit parler, trouver une date rapidement.

Elle plongea son regard dans le sien, ses yeux bleus, plus glacés que jamais. Il n’allait pas la déposer, elle avait sa propre voiture qui l’attendait sur le parking.

– Une date, pourquoi ? Il en est hors de question !

– Tu n’avais qu’à lire avant de signer. Mais la cupidité, ça en fait tomber plus d’un.

Elle se tut. Il avait sans doute raison. Elle repoussa sa main en remuant son bras, il la lâcha. Elle se remit en équilibre et enfila ses bottines, se retenant de glisser encore.

Il la fixait, toujours sans dire un mot. Elle remarqua que ses chaussures étaient couvertes de vomi et, agacée, elle le lui désigna du doigt.

– Tu aurais pu nettoyer là-haut, ils ont des toilettes.

– Je croyais que tu étais en retard !

Elle se redressa, l’imitant en haussant les épaules.

– Je croyais que tu étais en retard !, Ça pue, en tout cas !

– T’as qu’à pas sentir !

Elle haussait les épaules à nouveau et se remit à descendre, sentant la douleur au genou se raviver à chaque pas.

– Mais avoue que cette clause, c’est complètement con ! Reprit-elle. Il ne répondit toujours pas.

Elle se demandait si, par hasard, il n’était pas responsable de cette clause, mais dans quel but sinon lui gâcher la vie ? Mais pourquoi voudrait-il lui gâcher ?

Elle sortit du bâtiment, et la lumière du soleil, qui jouait à cache-cache avec les nuages l’aveugla.

Elle lui claqua la porte au nez, ce qui sembla l’agacer encore plus.

– J’suis garé par là !

Dit-il en désignant du menton le parking sur sa droite, tout en fermant son blouson.

– Écoute, moi, je suis garée sur l’autre parking.

Répondit-elle froidement en enfilant son manteau, de la fumée sortant de sa bouche à cause du froid glacial.

– Tu conduis ?

– Bien sûr.

– Ils t’ont donné le permis ? Ils n’ont pas eu peur ?

Elle roula des yeux, l’énervement montant en elle, et répondit sèchement :

– Au revoir !

– Écoute, je ne rigole pas ! Tu as signé, on va se marier, tu verras, cinq ans, ça passe vite !

Elle haussait les épaules, un sourire sarcastique étirant ses lèvres alors qu’elle le défiait du regard.

– Et si je refuse, tu penses vraiment que j’ai assez d’argent pour te payer une compensation ?

Elle éclata de rire, un rire sec et amer, presque étouffé par la colère. Elle secoua la tête en écartant les bras, comme pour se libérer d’une absurdité.

– Toi non, mais tes parents ont une belle maison, de belles voitures, eux, ils pourront payer.

– Mes parents ?

Elle sentit son cœur se serrer dans sa poitrine, un frisson de malaise traversa son corps. Mes parents… elle se figea, la gorge serrée. La mention de ses parents la fit vaciller, l’air soudainement lourd autour d’elle.

– Oui, tes parents !

Tout à coup, un vertige la saisit. Elle se pinça les lèvres, essayant de se ressaisir, mais sa tête se mit à tourner. Ses mains, tremblantes, se serrèrent involontairement autour du volant.

Il lui adressa un sourire ironique, presque carnassier, se penchant un peu plus près d’elle, comme s’il savourait sa victoire.

– Ce soir, je vais officiellement demander ta main à tes parents. Ton père sera ravi. On s’entend bien, il m’a même proposé un poste dans son cabinet. Et dans un mois…

Elle cligna des yeux, le souffle court, son esprit en ébullition.

– Pourquoi moi ?

– Pourquoi pas !

Il ne semblait même pas se rendre compte de l’humiliation qu’il lui infligeait. Elle fronça les sourcils, la colère bouillonnant sous sa peau.

– Ce n’est pas une réponse ! lui cria-t-elle, son ton perçant, les lèvres tremblantes d’agacement.

Il éclata de rire, un rire moqueur et dégradant, un rire qui fit écho dans son esprit.

– Tu es encore plus stupide que je ne le pensais ! lui dit-il, secouant la tête, comme s’il était déçu par sa réponse.

Elle ne supportait plus ça. Son corps se tendit, une impulsion dévorante la poussa à le frapper. Mais il fut plus rapide, saisissant son poignet d’une poigne de fer.

– Tu me frappes, je te frappe aussi, mais je n’ai pas la même force que toi ! lança-t-il, un sourire cruel sur les lèvres.

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