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Il revient au galop
Terakhir Diperbarui:
2025-06-19 21:39:52
Bab terbaru
Un an de mariage avec le PDG Carré VIP
Alyssa finissait son Black Diamond comme si c'était un simple jus de goyave. Moi, j'en étais encore à me demander si je n'étais pas en train de boire une œuvre d’art à huit cents dollars. Je ne trouvais rien qu’exceptionnel à cette boisson. Je n’étais pas une femme des cocktails non plus, je suis mal placée pour juger.— Prête à aller danser ? lança-t-elle en posant son verre.Je souris timidement et hochai la tête. Sauf qu’on n’a jamais atteint la piste.Le serveur, le même que tout à l’heure, s’approcha à nouveau. Il avait cette politesse rigide des gens bien payés pour ne jamais broncher.— Mesdames, les gentlemen qui vous ont offert les cocktails aimeraient beaucoup vous inviter à leur table dans le carré VIP.Je me redressai aussitôt, presque indignée.— Oh non, non merci. Dites-leur merci, mais… non.Je vis le coin de la bouche d’Alyssa se relever. Mauvais signe. Très mauvais.— Jade. Ne sois pas rabat-joie. C’est peut-être juste des mecs sympas qui veulent parler. On ne signe
Un an de mariage avec le PDG La sortie
Je n’avais pas prévu de passer la nuit chez Alyssa. Encore moins de me retrouver assise sur le bord de son lit, les bras croisés, pendant qu’elle retournait sa garde-robe comme une tornade.— Non. Alyssa, je t’en supplie. Je suis bien comme ça : jean, tennis. C’est très bien pour… comme ça.Elle se retourna, une robe noire à la main, le regard plein de malice.— Très bien pour aller faire des courses chez Carrefour. Pas pour entrer au Lotus Club, chérie. Les vigiles vont te recaler avant même que t’arrives à la file d’attente.— On est censées danser, pas faire un casting pour Miss Univers.Elle me jeta la robe dans les bras.— Tu fais exactement ma taille. Et ce soir, on sort. Tu vas danser. Tu vas rire. Et tu vas faire comprendre au monde que t’es pas juste "Madame Blackwell en contrat limité". T’es Jade. Point barre.— Tu forces trop.— Tu t’enterres trop.Je regardai la robe. Courte. Près du corps. Décolletée. Un truc que même dans un rêve, je n’aurais pas osé essayer.— Je vais r
Un an de mariage avec le PDG Dégages
— Et si j’attends la fin de l’année ? demandai-je, la gorge sèche. Si je fais tout comme il faut… Si je reste jusqu’au dernier jour du contrat. Qu’est-ce qui se passe à ce moment-là ?John détourna le regard, mal à l’aise.— Jade…— Réponds-moi.Il prit une profonde inspiration, comme si ce qu’il allait dire allait me fracasser encore plus.— À la fin des douze mois… tu peux récupérer ta liberté uniquement si Grayson donne son accord écrit.Un blanc.Un silence tellement violent qu’il en devint assourdissant.— Attends… quoi ?— Il faut qu’il consente à te libérer. Sinon tu ne pourras pas quitter le domicile conjugal. Ni reconstruire ta vie ailleurs. Il peut prolonger le contrat… indéfiniment s’il le souhaite.Je me levai si brusquement que la tasse sur la table faillit tomber.— Mais de quel droit vous avez fait ça ?! Vous êtes complètement malades tous les deux ?!— Jade, je te jure, c’était pas mon idée. J’ai essayé de le convaincre d’enlever certaines clauses mais Grayson était… i
Un an de mariage avec le PDG Il revient au galop
Une sonnerie. Deux. Trois.— Jade ? s’étonna-t-il en décrochant.— Salut John. J’ai besoin de te voir. Ce soir.Il y eut un petit silence.— Ce soir ? Euh… je suis avec Alyssa, là. On regarde un vieux film. Elle a eu une grosse journée.— Ce sera rapide. J’ai juste besoin de parler. Cinq minutes.John hésita. Puis, dans le fond, j’entendis la voix d’Alyssa, forte et claire :— Donne-lui l’adresse, John. Elle peut venir. T’as entendu sa voix ? Elle ne va pas bien.— Alyssa me donne l’adresse, dit John, un peu dépassé. Elle habite dans le quartier de Williamsburg, pas loin de la rivière.Il me dicta les coordonnées. Avant qu’il ne raccroche, je repris :— John, promets-moi une chose.— Hmm ?— Ne dis rien à Grayson.Un silence.— Jade…— Je t’en prie. Je t’expliquerai. Juste… garde ça entre nous.Il soupira à l’autre bout du fil. Ce soupir d’ami qui sait qu’il va s’en mordre les doigts.— OK. Mais t’as intérêt à m’expliquer, tu m’entends ?— Je te le promets.Je raccrochai et levai le b
Un an de mariage avec le PDG Chasser le naturel
Il n’avait pas levé les yeux de son téléphone depuis au moins dix minutes. Peut-être plus. Je ne comptais plus. Moi, je faisais semblant de regarder autour, de m’intéresser au décor du restaurant, aux éclats de voix, à la lumière tamisée… mais je ne suis pas douée pour faire semblant.J’ai fais les gros yeux sans en avoir l’air. Un nouveau message s’était affiché. J’ai reconnu le prénom. Laurence. Je me suis redressée.— C’est elle, hein ?Il a enfin levé les yeux vers moi.— De quoi tu parles ?J’ai soufflé par le nez. Un rire sans joie.— Tu sais très bien de quoi je parle, Grayson. De Laurence.Il a détourné les yeux.— Tu dramatises, Jade.— Non. Toi, tu fais semblant. Tu fais semblant d’être ici alors que t’es là-bas, avec elle. Avec ses souvenirs. Avec son fantôme.— Tu vas continuer à me faire la tête toute la soirée ? demanda-t-il, blasé.— Je te fais pas la tête, Grayson. J’essaie juste de te parler, mais visiblement t’es en tête-à-tête avec ton écran.Il fronça les sourcils,
Un an de mariage avec le PDG Ca ira
Je ne savais pas comment on en était arrivés là.Un jour, Grayson me prenait dans ses bras comme si j’étais la seule chose qui comptait sur cette terre. Le lendemain, j’avais l’impression de marcher dans les couloirs d’une vie où je n’étais plus qu’une figurante.Et Laurence ? Elle, elle brillait. Elle n’était plus une ombre du passé. Elle était partout.Au petit-déjeuner, elle trouvait toujours un prétexte pour s’inviter. Une fois c’était un dossier urgent à discuter, une autre fois c’était “plus simple de faire le point autour d’un café”. Grayson ? Il hochait la tête, toujours poli, toujours calme. Trop calme.Moi, je n’étais jamais invitée.Pas une fois.— Bonjour Grayson, je t’ai apporté ces croissants-là que tu aimais tant, tu te souviens ? disait-elle avec ce petit rire trop doux pour être honnête.Elle appuyait sur tu te souviens comme si moi, je ne pouvais pas comprendre ce genre de souvenirs. Comme si j’étais arrivée après la guerre et que rien ne pourrait jamais m’effacer le
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