Chapitre 0008

« Maman, ce n’est pas le cas. » Camille a instantanément rougi.

Simon a toussé et a détourné le regard vers la fenêtre.

Marie a vu que la poubelle était propre, elle a donc cru Camille. Elle lui a dit d’aller faire des courses : « Va racheter tout ce qui te manque. Camille, tu es incapable de transporter les articles lourds quand Simon n’est pas là. Tiens, n’oubliez pas d’aller chercher Lily. Il est presque le temps de sortie. »

« D’accord. »

Camille et Simon sont allés acheter le nécessaire, puis ils se sont rendus au Petit Soleil, jardin d’enfants, pour récupérer Lily.

« Je n’ai pas prévu de te faire rencontrer Lily, mais il semble que ma mère a l’intention de voir si Lily et toi pouvez bien vous entendre. Peux-tu sourire quand tu vois Lily ? Je ne veux pas qu’elle ait l’impression de ne pas être aimée. »

Camille était nerveuse et inquiète. Elle craignait que Simon ne déteste Lily.

Simon a jeté un coup d’œil à Camille : « Penses-tu que je suis quelqu’un de vicieux ? »

Camille est restée sans voix.

Bon, il était juste un peu indifférent.

À ce moment-là, Lily est sortie avec la jardinière qui s’appelait Corinne.

Lily portait une jupe grise plissée et un petit sac d’école rose. Son visage était rond et rouge. Elle était si exquise qu’elle ressemblait à une poupée.

« Maman, tu m’as beaucoup manquée ! » Lily a sauté dans les bras de Camille.

« Tu m’as manquée aussi ! »

« Celui-ci ? » Corinne regardait Simon avec les joues rouges.

Camille a répondu : « Voici mon mari. Nous venons de nous marier. »

« Félicitations ! » Corinne était un peu déçue.

Lily observait curieusement Simon, et a demandé d’une voix claire : « Maman, c’est l’homme que tu as choisi ? »

Camille a caressé le visage de sa fille en demandant : « Oui, que penses-tu de lui ? »

« Il est si beau et si grand ! Il est comme le prince dans un conte de fées, mais… il fait un peu peur. »

« N’aie pas peur. Il est gentil. »

Simon, en regardant la fille dans les bras de Camille, sentait l’affection l’envahir. Il voulait vraiment caresser ses joues tendres et roses.

« Camille, tu es vraiment chanceuse. Tu as une fille tout à fait adorable. Tu as épousé un homme très séduisant. » Corinne insinuait que Camille avait une fille avant le mariage.

Camille n’était pas stupide. Elle comprenait les sous-entendus de Corinne. Elle a donc rétorqué : « Tu as raison. Je trouve également mon mari beau, c’est la raison pour laquelle tu le fixes ainsi, n’est-ce pas ? Heureusement que nous nous connaissons bien, sinon, j’aurais pensé que tu avais envie de me l’arracher. » Camille a laissé échapper un sourire innocent. Corinne était tellement en colère qu’elle a changé d’expression.

Simon a ri en cachette. Il s’avérait que Camille ne savait pas que tolérer. Elle était également agressive dans certaines situations.

Corinne continuait à se moquer d’elle en disant d’une voix basse que Simon pouvait entendre : « Tu as déjà une fille, mais tu oses encore te remarier, tu es vraiment courageuse ! À ce propos, le beau-père maltraite souvent sa belle-fille. Lily est mon enfant préférée, je ne veux pas qu’elle souffre. »

C’était également l’inquiétude de Camille. Elle n’avait rien à dire.

Corinne souriait d’un air suffisant.

Simon s’est soudain accroupi et a pris Lily dans ses bras.

La petite fille ressemblait beaucoup à Camille, avec une paire de grands yeux qui clignotaient. Comme de l’eau chaude, elle a fait fondre le cœur dur de Simon.

« Appelle-moi… » Simon a fait une pause avant de reprendre : « Appelle-moi Oncle Simon. »

« Bonjour, Oncle Simon. » Lily a gloussé. Sa voix était claire et agréable.

« Bonjour, Lily. » Le ton de voix de Simon lorsqu’il s’adressait à Lily était doux et tendre.

Camille était choquée.

Pendant cette journée, elle a constaté que Simon avait toujours un air hautain et dédaigneux. Cependant, quand il faisait face à Lily, il avait l’air gentil.

Camille souriait : « Parmi toutes les jardineries, tu te soucies le plus de moi. Merci. Ne t’inquiète pas. Mon mari m’a promis de traiter Lily comme sa propre fille, parce qu’il m’aime. »

Corinne a marmonné : « Bof ! J’attends votre divorce. » Cela dit, elle a fait demi-tour pour retourner à l’école.