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Chapitre 0010

Simon n’aimait pas les formules de politesse, il a dit sans détours : « Maman, si tu ne les aimes pas, rejette-les tout simplement. »

Camille a roulé les yeux, elle s’est empressée de dire : « Maman, Simon pensait seulement que tu n’aimais pas ça ! » Cela dit, elle a dit à Simon : « Ma mère adore ces cadeaux, elle a juste peur que tu aies dépensé trop d’argent. »

« Tout cela est offert par un de mes amis », a répondu Simon. »

Camille craignait que Simon et sa mère ne passent un mauvais moment, aussi a-t-elle dit demandé à Simon d’aller de venir préparer le dîner avec elle.

« Pourquoi ne gardes-tu pas ces cadeaux offerts par ton ami ? Tu n’as pas besoin de les donner à ma mère. »

Il paraissait que Simon soit encore faible, c’est pourquoi son ami lui a envoyé tant de produits toniques de haute qualité.

« Je devrais devais apporter des cadeaux lors de ma première visite, je l’ai oublié. »

« Ce n’est pas grave, ma mère s’en fiche. »

« Ta mère tient beaucoup à toi. »

« Oui, ma mère est bonne avec moi ! Sans elle, mon frère et moi, nous aurions mené une vie malheureuse. »

Simon ne comprenait pas pourquoi Camille disait cela, mais il ne lui a pas posé de question.

Le passé de Camille ne l’intéressait pas.

Lily, après avoir entendu les mots de Marie, est devenue silencieuse. Elle regardait Simon avec un air prudent. Elle a même dit à Camille qu’elle voulait retourner vivre chez sa grand-mère.

« Grand-mère a dit qu’aujourd’hui, c’est la première nuit après ton mariage avec Oncle Simon, et que je ne peux pas rester ici. Sinon, Oncle Simon sera mécontent. Je ne veux pas qu’Oncle Simon soit contrarié. »

Camille a donné un bisou sur le visage de sa fille. « Il ne sera pas contrarié, il t’aime bienbeaucoup. »

Marie a préparé six plats et une soupe. Même si Simon parlait peu et ne souriait pas, son attitude envers Lily était bonne. Ainsi, elle le considérait comme son propre fils.

Cependant…

Marie a jeté un coup d’œil discret à Simon et Lily. Elle avait toujours l’impression qu’ils se ressemblaient un peu.

Le dîner fini, Odette a pressé Marie de retourner chez elle.

Marie voulait emmener Lily avec elle, mais Camille a dit que Simon et Lily devaient avoir plus de contacts pour améliorer leur relation. Marie est donc partie seule.

Au moment où la porte s’est refermée, Camille était enfin soulagée. Elle s’est allongeait allongée sur le canapé, ne voulant plus bouger.

Lily était très gentille. Elle a versé un verreune tasse de café à Camille, puis elle est allée à la cuisine pour faire la vaisselle.

Simon a dit à Camille qui se reposait sur le canapé : « Tu laisses une si petite enfant faire la vaisselle ? »

« Il faut apprendre à vivre dès le plus jeune âge. Quand elle granditsera grande, elle doit devra épouser un homme, faire le ménage, gagner de l’argent afin de subvenir aux besoins de la famille. Le moment venu, elle ne se sentira pas fatiguée si elle est habituées’habitue à ces boulots tâches maintenant. »

« Elle C’est juste une petite filleenfant », a dit Simon. »

« Mais elle ne vient pas d’une riche famille. Dans une famille ordinaire, elle doit apprendre à être indépendante. » Camille n’avait pas l’impression qu’elle avaitd’avoir tort. Elle devait travailler pour gagner de l’argent. C’était impossible qu’elle faisait fasse tout. Les boulots travaux faciles incombaient naturellement à Lily.

Simon, les lèvres pincées, a enlevé sa veste de costume, relevé les manches de sa chemise et s’est rendu à la cuisine pour faire la vaisselle.

Avant de « d’épouser » Camille, il n’avait jamais fait la vaisselle.

« Oncle Simon, je peux le faire. » Lily avait peurcraignait que Simon la soupçonne d’être maladroite. Elle était si anxieuse qu’elle a presque pleuré. Elle a repris : « Je peux également faire cuire des nouilles instantanées, faire le ménage, laver les chaussettes, etc. Je suis tout à fait capable... »

Simon, ayant entendu la voix étouffée de Lily, avait le cœur brisé. Il s’est accroupi et lui a dit d’une voix douce : « Lily, tu es encore jeune, ces choses auraient dû être faites par des adultes. À ton âge, contente-toi d’être heureuse. »

Lily a secoué la tête, « Je ne suis plus jeune, je ne suis plus une enfant de trois ans ! J’ai grandi ! »

Simon ne pouvait pas changer l’avis de Lily en un jour. Il a caressé la tête de Lily et lui a demandé d’aller s’amuser. Cependant, Lily a pris une serpillière plus grande qu’elle et est allée laver le sol.

Voyant cette scène, Simon éprouvait de la pitié.

Qu’est-ce qu’une si jeune enfant avait enduré ?

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