Caressant son ventre rond, Vincenzo regardait sa femme. De jour en jour, elle prenait du poids et son ventre s'arrondissait.
Ses dernières années avec elle n'avaient été que bonheur. Ils avaient connu des débuts difficiles, mais maintenant, personne ne pouvait douter de leur amour. Et dans quelques mois, un être en serait la preuve. — Honey, j'ai faim, dit-elle en ouvrant les yeux. — Il est trois heures du matin, princesse ! — Je te dis que j'ai faim ! Tu me parles de l'heure, il est où le rapport ? À force, il devrait être habitué, mais cette grossesse lui donnait des envies aussi étranges les unes que les autres. — Et tu veux manger quoi ? — Des côtelettes de porc grillées. dit-elle en se redressant. Mais où allait-il trouver cela à 3 heures du matin ? Heureusement qu'il était Alpha et chef de la mafia ! Impossible n'était donc pas dans son vocabulaire. Après plusieurs coups de fil et une heure passée en cuisine par le chef, madame avait son plat. Mais vous savez quoi ? Madame n'en avait plus envie. À la place, elle avait bu quatre pots de yaourt et s'était rendormie. Les femmes, si ce ne sont pas des chieuses. Mais malgré tout, il l'aimait et ne la changerait pour rien au monde. Il s'était abstenu de tout commentaire à la suite de son comportement. Il avait tiré des leçons du passé. — J'ai les pieds tout amflés, tu me les masses ? dit-elle doucement en mettant ses pieds sur son mari. Et il ne fallait pas oublier qu'il était 5 heures du matin. Elle avait transformé le patron de la mafia en une guimauve. Voyant qu'il n'obéissait pas, elle se redressa. — Vincenzo, je te signale que c'est de ta faute si je suis toute grosse et moche. Donc, le moins que tu puisses faire, c'est de me masser les pieds. Et voilà encore sa réplique de merde. Épuisé et assommé par la fatigue, je me lève pour répondre aux exigences de madame. Traînant des pieds, je vais chercher de l'huile que je lui applique délicatement sur les pieds. À force de faire, j'ai eu la main. Alors que je lui masse les pieds, elle ferme les yeux, se laissant porter par le sommeil. Jugeant que c'était suffisant, j'ai arrêté. Mais la voir ainsi allongée dans cette nuisette mignonne, avec des yeux de Sharingan dessus, me donne envie de me mettre au-dessus d'elle. Doucement, je lui saisis le lobe, sachant que c'est son point sensible. — Hummm. dit-elle. Je ne m'arrête pas de caresser ses fesses pendant que je mordille délicatement son lobe. Étant couchée sur le côté, elle se met sur le dos. — Qu'est-ce que tu fais là ? Il est 5 heures du matin, je veux dormir. Avec un sourire salace, je lui réponds : — J'ai envie de toi et tu me parles de l'heure, il est où le rapport. Cela dit, je lui saisis les lèvres, d'abord doucement, puis de façon possessive. Je lui retire son haut, ses seins ont triplé de volume. Ils sont si chauds et moelleux. Prenant son téton en bouche que je suce, je caresse également sa fleur de mes doigts. Elle est déjà mouillée, la petite salope. Je lui retire immédiatement sa culotte, puis ses sous-vêtements. Son ventre légèrement arrondi rend le tableau si bandant. Alors qu'elle ferme les yeux, je retire mon boxer et, lui serrant le cou, je la pénètre lentement. Alors qu'elle ferme les yeux. — Princess, ça va, je ne te fais pas mal, dis-je doucement, mais j'avais bien peur qu'elle ne m'entende pas vu la façon dont elle gémissait sous l'impulsion de mes coups de reins. — Plus vite, Vin ! J'adorais ce putain de petit surnom qu'elle m'avait donné. Qui suis-je pour lui dire non ? J'accélère alors qu'elle gémit de plus belle, nos corps s'entrechoquent, son ventre arrondi bouge doucement. Puis, alors qu'elle serrait les draps, elle jouit, laissant s'échapper son odeur naturelle qui parfuma la pièce. Puis c'était mon tour, trente minutes plus tard, je la remplissais. Avec elle, c'est toujours aussi bon. ***************************************************** Effectivement, il l’avait suivie jusqu’à son clan, et même jusque chez elle. — Ma chérie, tu es rentrée. Je commençais à m’inquié… La mère de Stella s’interrompit net en s’approchant de la porte. L’odeur dans l’air la frappa d’abord, puis elle aperçut le mâle qui se tenait dans le salon. Son regard s’assombrit légèrement, intrigué par la présence de cet inconnu. — Moi, c’est Derek Anderson, se présenta-t-il en tendant la main. Elle lança un regard interrogateur à sa fille, à la recherche d’une explication, puis serra poliment la main de Derek. — Je sens l’odeur d’un autre mâle dans cette maison C’est qui ?*** demanda Derek par télépathie, son regard rivé sur elle. Stella se tourna vers lui, surprise par la dureté de son ton. Il ne faisait aucun effort pour masquer sa jalousie. — J’ai aussi senti cette odeur sur toi, poursuivit-il mentalement. Elle hésita, prise au dépourvu. — Heu c’est mon beau-père***, répondit-elle finalement, presque gênée. Derek la fixa un long moment, puis détourna les yeux sans rien dire. La mère de Stella, qui avait suivi la scène sans comprendre les échanges silencieux, semblait encore plus perdue. — Allons à table. Mon mari arrive avec le pain, annonça-t-elle d’un ton qui tentait de détendre l’atmosphère. En effet, elle et George s’étaient finalement mariés dans ce clan. Pour Stella, c’était la famille dont elle avait toujours rêvé. Avec lui, sa mère rayonnait. Elle était devenue plus douce, plus stable, plus heureuse. Ensemble, ils formaient un couple attachant et complice. Et, comme si on avait parlé du loup, George franchit la porte, un sac de pain sous le bras. Mais à peine avait-il mis un pied dans la maison que son regard se posa sur Derek. L’odeur qui régnait dans la pièce puissante, dominatrice ne pouvait venir que d’un Alpha. — Vous allez bien ?*** lança George par télépathie à sa femme et à Stella, le ton inquiet. — Oui chéri, tout va bien,*** répondit sa compagne pour le rassurer. Rassuré, George s’avança alors plus sereinement vers la salle à manger. Mais à peine y entra-t-il que tous les regards convergèrent vers lui. Il croisa le regard de Derek et s’arrêta net. Le choc fut si brutal qu’il en laissa tomber le pain. Stella bondit de sa chaise, alarmée par sa pâleur. — Ça va, George ? demanda-t-elle, inquiète, le voyant chanceler comme s’il allait s’effondrer. Ce n’était pas un malaise physique. C’était la peur. L’angoisse. George le reconnut. Même s’il ne l’avait vu qu’enfant, il savait exactement qui était ce jeune homme. Et s’il était là, alors son frère aurait-il retrouvé sa trace ? Aurait-il envoyé son fils pour le repérer ? Tout ce qu’il avait mis en œuvre pour protéger cette famille risquait de s’écrouler. — Monsieur, tenez buvez un peu d’eau, proposa Derek, tendant un verre à George avec un geste calme. Mais d’un revers de main brutal, George envoya valser le verre. Le cristal éclata en mille morceaux sur le sol, faisant sursauter tout le monde.— Et si vous deveniez notre père ?Dit la petite, un large sourire aux lèvres.Damien fut plus que surpris, mais il ne laissa rien paraître.— Combien de fois faudra-t-il te le répéter, Daniella ? Ton père est mort !s’emporta Daniel, hors de lui.Il quitta le restaurant brusquement et alla s’enfermer dans la voiture.Daniella, elle, se mit à pleurer.— Je veux vous voir dans la voiture.***Dit Daniel par la pensée à son frère et à sa sœur.Damien ne comprenait pas pourquoi, mais il détestait voir cette petite pleurer. Poussé par un élan qu’il ne s’expliquait pas, il ouvrit les bras, et elle vint s’y blottir sans hésiter.— Vous… vous sentez très bon, monsieur,souffla-t-elle entre deux sanglots.Il la souleva doucement dans ses bras, sous le regard pétrifié de Dan. Daniel n’allait vraiment pas apprécier ça.Et en effet, quand ils le rejoignirent dans la voiture, une colèr
— Allô ? Allô ?Personne ne répondait. Cela faisait déjà deux jours que ce numéro appelait en boucle m sur téléphone fixe réservé aux werewolfs .Ce téléphone n’était pas un appareil ordinaire, chaque werewolf de la meute en possédait le numéro, à utiliser uniquement en cas d’urgence. Les appels étaient dirigés vers le bêta de l’Alpha, qui décidait s’il fallait en référer à l’Alpha Suprême.Et en l’absence du Bêta , c’était Sam qui en assurait la gestion.— Allô… s’il vous plaît… aidez-moi… mon bébé et moi…La voix était faible, en pleurs, puis plus rien. Le silence retomba, glacial.Soudain , Sam entendit — Alors, comme on se retrouve, Samuel.Sam laissa tomber le combiné. Elle connaissait cette voix. C’était Christopher.Le sang de Sam ne fit qu’un tour. Christopher, ce nom qu’elle croyait relégué à l’asile psychiatrique où il avait été interné depuis des années.— Tu préfères quo
— Nous sommes orphelins, répondit calmement Daniel.Charlie tiqua immédiatement. Il les avait entendus parler de leur mère un peu plus tôt. Et ce regard que Daniel lui lançait, Ce n’était pas juste un regard, c’était un avertissement. Comme s’il lui disait : “Ose parler, et tu verras.”— Donnez alors le numéro de l’orphelinat où vous êtes ou celui de vos tuteurs, insista l’infirmière, visiblement dubitative.— Nous venons d’arriver répondit Daniel d’un ton neutre. On ne connaît pas encore le nom ni le numéro exact.Il ne voulait surtout pas que leur mère apprenne ce qui s’était passé. Il était responsable de son frère et sa sœur, et si elle l’apprenait, elle perdrait toute confiance en lui. Cet accident serait leur petit secret. Pas le premier, sûrement pas le dernier.Il tourna alors ses yeux bleus vers l’infirmière, et déclara avec assurance — Madame, veuillez vous occuper de ma sœur. Qui sait si elle n’est pas en tr
— Tout sera prêt dans combien de temps ? — Dans six jours. En attendant, ne m’appelle plus. Donne-moi ton numéro, c’est moi qui te contacterai quand tout sera prêt. — C’est le ***************. Le numéro prit la grande enveloppe jaune sous ses aisselles , il s'éloigna . Avait-elle fait le bon choix ? Avec les informations qu’elle venait de remettre, il avait désormais tout ce qu’il fallait sur elle et sur ses enfants. Mais Laurie était convaincue que rester ici, c’était s’exposer au pire. Elle en avait l’intime certitude , si elle restait là, Damien finirait par la retrouver. Elle savait que les enfants étaient au parc, en train de jouer. Elle faisait confiance à Daniel pour les surveiller. Il avait toujours été si protecteur envers eux.***************************************************** De son côté, Charlie arpentait la ville. Il avait l’impression que chaque coin de
— Je vais y réfléchir, dit Damien en se levant. Emma, elle, était restée assise au sol, silencieuse, immobile, comme figée dans un mélange de colère et de sidération. Thomas, lui, affichait un sourire discret mais satisfait. Il savait qu’il avait planté une graine. Il n’avait plus qu’à attendre qu’elle germe. ***************************************************** Juliette, de son côté, fronçait les sourcils. Ce nom, Gérald, elle l’avait déjà entendu quelque part mais impossible de se souvenir où. — J’y crois pas même ton nom était faux, lâcha Stella en fusillant son père du regard. Puis elle tourna la tête vers sa mère et Katie — Et vous ? Sa mère ouvrit la bouche, prête à répondre, mais Stella l’interrompit d’un geste sec. — Vous savez quoi ? C’est bon.De toute façon ça n’a plus d’importance.Je me suis déjà faite à ces noms, à vos men
NB : Il est important de distinguer Isabelle (l’ex-femme de Thomas Anderson, Alpha suprême d’Amérique) et Isabella (sœur d’Esmeralda, mère de Damien, Luna de l’ancien Alpha suprême d’européen). — Alors qui sont mes vrais parents ? demanda-t-il, la voix troublée, les yeux braqués sur George. — Je n’en sais rien. avoua George à Derek, impuissant. Stella ressentit un mélange d’émotions. Elle était désolée pour lui mais soulagée. Ils n’étaient pas de la même famille. — Avant d’accepter cette mission, nous avions tout prévu, reprit George. — Le plan était de mettre nos familles à l’abri, de les éloigner pour toujours, au cas où nous sortirions vivants de cette opération. Il marqua une pause. — J’étais censé tuer Isabelle et sa fille, avoua-t-il, le regard vide