Zora est née dans la meute de la lune noire, il y a presque 18 ans. L'Alpha Sombre, à la tête de la meute, est âgé, affaibli et devra bientôt céder sa place. Zora, moins encore qu'une oméga au sein de la meute, pourrait bien servir à sauver la meute de l'impitoyable Alpha Blanc. Mais Zora se laissera-t-elle sacrifier pour une meute qui la respecte pas ?
View MoreZora
Dans quel pétrin me suis-je encore fourrée ?
Me voilà obligée d'aller passer cette fichue inspection, juste pour avoir failli tomber en essayant d'attraper le denrier paquet de mes chips préférées au supermarché de la ville la plus proche.
Je sais bien que je n'ai pas le droit de sortir du territoire de la meute sans autorisation et sans escorte, mais juste une virée dans un supermarché ne devrait pas décmencher un si grand bazard. Je vois bien que les autres omégas peuvent circuler plus librement que moi. Elles peuvent même fleurter, alors pourquoi ne pis-je rien faire, moi ?
Et pourquoi cet homme m'a rattrapée au vol aussi ? C'est sa faute si son odeur est sur moi. Pas la mienne. Je n'ai rien fait de mal et je ne supporte plus leur protocole surprotecteur à mon égard, surtout vis à vis des mâles. Pour le reste je suis traitée comme de la vermine, j'écope toujours des tâches les plus ingrates dans la meute, bon sang j'en ai marre de tout ça. Bientôt mes 18 ans, j'espère vraiment pouvoir vivre une autre vie.
"Dépêche toi, Zora, on a pas toute la soirée, avance !" m'ordonne sèchement Eros, qui n'a d'intéressant que son nom. Il est le Bêta, prochain Alpha de la meute des loups de la lune noire. Il est en effet fort et musclé, mais dieu de l'amour, pas vraiment.
Il m'oblige donc à me rendre à la clinique de la meute. J'entre avec rétiscence, car le vicieux Mac est le médecin atitré à ma virginité ! Depuis mes 13 ans il vérifie que je suis vierge tous les ans et à chaque fois qu'une odeur de mâle est détectée sur moi. Un vrai calvaire, d'autant que ses mains ne se privent pas de toucher, elles... Le privilège d'être à la fois médecin et conseiller de l'alpha.
Je refuse de monter sur le fauteuil mais Eros m'attrape comme si je n'étais qu'un paquet de linge sale et me colle de force sur le fauteuil du vieux pervers, qui en profite pour m'attacher les poignets et les chevilles, jambes repliées et écartées.
Bon sang, si je pouvais me transformer en louve, je lui déchiqueterait bien la gorge à cet enfoiré !
C'est sûrement une des raisons de mon impuissance dans cette meute, seule femelle rousse dans une meute aux cheveux sombres, j'attends de pouvoir trouver ma louve, sans succès, depuis mes 13 ans.
Je suis une paria, mais une paria au régime stricte : corvées les plus désagréables et pas de flirt. Je dois être vierge pour mes 18 ans. Je ne sais pas pourquoi, mais je compte bien le découvrir.
La sensation des mains du vieux Mac me ramène à la réalité : ils m'attachent toujours habillée et profite de devoir enlever mon pantalan et mes sous-vêtements pour laisser ses doigts trainer. C'est comme ça qu'il prend son temps à défaire la fermeture éclair de mon pantalon, à bien en écarter les pans pour ensuite le faire glisser le long de mes cuisses. Eros se charge d'arracher l'entrejambe du jean. Aller, encore un jean de foutu. Déjà que je n'ai droit qu'aux vieux vêtements de la meute, mon stock s'amenuise à chaque soupçon, chaque visite.
Mac, de ses mains maintenant un peu tremblantes avec l'âge, s'attaque à ma culotte en demandant à Eros de sortir.
Vieux pervers, tu n'as pas le droit de me toucher avec tes sales pattes ! Je ne suis même pas majeure, ça suffit, faites venir une infirmière pour vérifier ça, Eros s'il te plait !
Eros, presqu'à la porte se retourne vers moi avec un rictus malfaisant aux lèvres : "Franchement, Zora, tant que tu restes vierge, le reste je m'en fous, il peut bien s'amuser"
Je l'injurie de toutes mes forces, je hurle mais je sens les doigts gantés courir sur mes poils pubiens et sombre dans le mutisme, laissant place aux larmes. Il m'examine plus de 30 mn pour vérifier que je suis bien vierge. Et il a bien vérifié méticuleusement, c'est certain...
Un jour, je le tuerai, lentement, sur son fauteuil. Mais en attendant, Eros vient me détacher et m'amène hors de la clinique. Mon rituel après ça ? Vomir, pleurer, et imaginer toutes les façons possibles de tuer ce monstre aux doigts vicieux.
Mais avant de céder à ce petit plaisir, je dois comprendre pourquoi je suis la seule femelle de la meute à devoir rester vierge jusqu'à mes 18 ans. Il me reste 10 jours pour trouver.
GénaAh, ils redescnedent enfin de leur nuage. Le temps presse. Je me dirige vers la cuisine. J'ai déjà disposé 4 thés fumants sur la table lorsqu'ils nous y rejoignent. "Zora, je vais mettre les pieds dans le plat, même si nous ne nous connaissons que depuis 24 heures. A ma décharge, j'ai l'impression de t'avoir toujours connue."Zora semble buter sur mes paroles et fronce les sourcils. "C'est étrange, j'ai la même sensation, comme si j'étais enfin rentrée chez moi." me répond-elle. "Je sais que c'est un peu présomptueux de ma part, je viens d'arriver et je me proclame déjà des vôtres, mais j'ai vraiment cette impression, je ne sais pas l'expliquer"."Zora, écoute moi", je l'arrête pour recentrer la discussion."Entrer dans notre refuge est une sorte de test. Quiconque avec de mauvaises intentions ne peut pas entrer dans la maison.""Je n'ai pas de mauvaises intentions !" s'insurge-t-elle. "pourquoi m'évanouir alors ?"Elle semble s'affoler, aussi je la coupe à nouveau : "tu es entré
ZoraJe m'entends grogner. Je dois être en train de me réveiller. Je bouge légèrement, je me déploie, je m'étire, sans pour autant ouvrir les yeux. Je n'y suis pas prête. Je me bats pour me souvenir pourquoi je ne veux pas m'éveiller. Une image fugace, une impression de bien être. Oui, c'est ça. Je plisse fort les yeux pour rattraper cette sensation de bien-être. Mais rien. C'est parti. Je balance une jambe hors du lit, pour prendre un peu de fraicheur et tenter de me réveiller. J'ouvre un oeil. Je suis seule dans la pièce. La chambre chez Géna. Tout va bien, je suis en sécurité. J'ouvre le 2è oeil, je pose un pied par terre, et soudain c'est le choc. Je me souviens. Je l'aurais frappé si j'avais pu. Toujours à donner des ordres avec son air froid et supérieur. Et le plus exaspérant, c'est que sans même le voir, je sais que c'est Zolken qui m'a rattrapée quand je me suis écroulée. Je lui ai cette fois encore donné une piètre image de moi, loin de la femme forte que je désire devenir
Nous nous arrêtons devant une immense hutte en bois, surmontée de paille, qui ne détonne que par sa taille dans ce village. Des bruits sourds s'en échappent.Alors que nous nous y engageons, j'entends les bruits des chocs des corps qui s'entrechoquent les uns aux autres. 10 hommes et femmes en plein corps à corps, par groupes de 2. Ils ne nous remarquent qu'au bout de 10 mn. Je suis étonnée de trouver Lize parmis eux. Je l'imaginais plutôt aux fourneaux, petite femme replète avec un regard si bienveillant. Mais elle a l'air féroce et met son adversaire en difficulté. Je l'entends crier pour intimider et elle n'hésite pas à foncer sur lui, donnant l'impression d'une solidité ancrée dans le sol, bien qu'en mouvements permanent. Elle ne marche pas, elle danse, elle vole jusqu'à lui, se jette à son coup et d'une rotation qui semble si facile sate au dessus de son épaule, lui attrape la nuquue et le plaque au sol après l'avoir jeté par dessus son épaule. Tout être humain normal serait mort
VolkenQue s'est-il passé ? Qu'a-t-elle fait ? Un pouvoir. Elle doit avoir des compétences en magie. Réussir à éloigner et calmer un loup pourtant sur le point de céder à ses pulsions animales, c'est impossible. Alors d'une simple apposition des paumes... Elle ne veut pas de moi, elle vient de l'exprimer. Mais même là, au sol, ébettée, elle a quelque chose. Quelque chose qui m'attire. Et cette langue sur sa lèvre, comment aurais-je pu résister à ça ? J'étais à 2 doigts de la prendre.Je n'ose pas bouger, que puis-je lui dire ?Je décide de lui tendre la main pour l'aider à se relever, mais sans la regarder. J'ai trop peur de l réaction de mon loup. Même cette douche froide n'a pas complètement calmé l'attirance que nous avons pour elle. Je pourrais me perdre dans son regard, être tenté par ses lèvres pulpeuses ou la courbure de ses hanches.Elle n'accepte pas mon aide et se débrouille seule. Aucun de nous ne prononce un mot. Ai-je dépassé les limites. Souhaite-t-elle quitter la meute
ZoraJe le regarde du coin de l'oeil, faisant mine d'être toujours en méditation. Je vois bien qu'il hésite à me parler, dans sa posture et sur son visage. Il serre le point droit comme s'il s'obligeait violemment à faire ce qu'il ne souhaite pas, en l'occurrence, m'approcher. J'hésite en tre rire et dégoût.Je prends donc mon temps en m'étirant. Je lève doucement le bras gauche au-dessus de moi et je le tire doucement vers la droite à l'aide de mon bras droit. Le plaisir mêlé d'un corps soulagé et celui de le faire rager un peu pllus sont une vraie bénédiction pour mon moral. Et je répète l'opération du bras droit vers la gauche. Un délice.Je saute de ma souche pour me mettre à genoux et je vais cherccher le plus loin possible au sol avec mes mains. Je sens les noeuds au bas de mes reins se démêler. Je vais encore un peu plus loin pour en faire céder le plus possible. Je me relève lentement, de façon à ne pas perdre les biens faits de mes étirements. "En quoi puis-je t'aider ?", je
ZoraJ'entends quelqu'un s'éloigner précipitemment, presque comme sous le coup de la colère. Etait-ce Volken, encore agacé de ma présence sur son territoire ?Je me redresse dans le lit et j'examine la pièce dans laquelle je me trouve. Une chambre spacieuse, assez rudimentaire avec peu de meubles, mais faits de bois brut et d'excellente qualité. Un grand lit, une commode et une armoire. Pas de décoration, rien d'autre que des rideaux marron en lin, soulignant l'aspect brut mais sophistiqué de la pièce. J'imagine que je suis dans la chambre de Volken, elle lui ressemble tellement, de ce que j'ai pu voir. Brut et sophistiqué. Un léger sourire flotte sur mes lèvres lorsque je pense à lui.Mais au fait, comment j'ai attéri dans sa chambre ? Je me promenais avec géna, je me souviens... Et puis nus sommes entrées dans leur refuge, et puis plus rien. Que m'est-il arrivé ?Je tente de me lever, mais je vacille. Garreth me rattrape au vol et me voilà écrasée contre un nouveau torse musclé. Une
Bienvenue dans Goodnovel monde de fiction. Si vous aimez ce roman, ou si vous êtes un idéaliste espérant explorer un monde parfait, et que vous souhaitez également devenir un auteur de roman original en ligne pour augmenter vos revenus, vous pouvez rejoindre notre famille pour lire ou créer différents types de livres, tels que le roman d'amour, la lecture épique, le roman de loup-garou, le roman fantastique, le roman historique et ainsi de suite. Si vous êtes un lecteur, vous pouvez choisir des romans de haute qualité ici. Si vous êtes un auteur, vous pouvez obtenir plus d'inspiration des autres pour créer des œuvres plus brillantes. De plus, vos œuvres sur notre plateforme attireront plus d'attention et gagneront plus d'adimiration des lecteurs.
Comments