MaëlysIl s’approche lentement, son ombre m’enveloppant, sa chaleur me consumant. Ses doigts effleurent mon poignet, puis remontent lentement le long de mon bras. Chaque contact est une promesse silencieuse, une mise en garde autant qu’une provocation.— Tu comprends ce que tu es en train de provoquer, murmure-t-il contre mon oreille.Je ferme les yeux un instant, savourant le frisson qui me traverse. Oui, je comprends. Et je l’ai voulu.D’un geste précis, il m’attire contre lui, son corps fermement ancré au mien. Il ne parle pas tout de suite. Il attend que je cède, que je laisse tomber cette dernière résistance, ce semblant de contrôle que je prétends encore posséder.Et quand enfin je relâche un soupir tremblant, il agit.Sa main s’empare de ma nuque, sa prise ferme mais maîtrisée. Son autre main glisse sur ma hanche, puis s’arrête juste là où il sait que l’attente devient insoutenable.Mon corps s’enflamme sous son autorité.Son souffle est chaud contre ma peau lorsqu’il murmure :
MaëlysLa chaleur du club pulse encore sur ma peau alors qu’Aleksandr m’entraîne hors de la salle. Sa main ferme enserre mon poignet, son emprise indiscutable, possessive. Derrière nous, les murmures persistent, témoins silencieux du spectacle auquel ils viennent d’assister.Mon corps est encore engourdi du jeu qu’il a imposé, de la fièvre qu’il a attisée sans jamais m’accorder la délivrance. Il m’a exposée à son pouvoir, à son désir, sans jamais me libérer. Et maintenant, alors que nous pénétrons dans l’ascenseur qui mène à son bureau, je sens la tension se resserrer autour de nous comme un piège.Les portes se referment.Aleksandr presse un bouton, et d’un geste brutal, il me plaque contre la paroi de l’ascenseur.— Tu as aimé jouer avec moi ce soir ? Sa voix est un murmure dangereux contre mon oreille.Je suis à bout de souffle, mon corps tendu d’un désir douloureux.— Réponds, Maëlys.Je le regarde, les lèvres entrouvertes, la respiration hachée.— Oui, Monsieur.Ses yeux s’illumi
MaëlysLe silence dans la salle est pesant. Tous les regards sont braqués sur nous. Aleksandr avance d’un pas assuré, me tenant fermement par le poignet. Je pourrais reculer, protester, mais il le sait autant que moi : je ne le ferai pas.Le collier autour de mon cou serre un peu plus mon souffle, non pas par sa matière, mais par tout ce qu’il représente. Un engagement tacite. Une soumission revendiquée.Nous atteignons le centre de la salle. Aleksandr se retourne lentement vers moi, ses prunelles sombres m’avalant toute entière.— Déshabille-toi.Un frisson glacial me traverse. Mon cœur s’emballe, et mon esprit vacille entre défi et obéissance.— Ici ?Son sourire est lent, carnassier.— Ici.Autour de nous, des murmures s’élèvent, une tension palpable enserre l’air. Je sens chaque regard peser sur moi, chaque respiration suspendue.Aleksandr attend. Il ne répétera pas son ordre.Mes doigts tremblent légèrement lorsque je fais glisser la fermeture de ma robe. Le tissu glisse sur ma p
MaëlysLa nuit semble se refermer sur moi, lourde et suffocante, comme un voile de ténèbres prêt à m’engloutir. Chaque bruit résonne à l’intérieur de moi avec une acuité insupportable : le frôlement du tissu, le craquement du parquet sous ses pas, le froissement de sa respiration. L’air lui-même paraît chargé de son autorité, de son emprise invisible, et je n’ai plus aucune échappatoire.Aleksandr me dévisage sans ciller. L’ombre de son sourire flotte sur ses lèvres, fine, arrogante, un avertissement autant qu’une promesse. Son regard est une lame : il dissèque mes résistances, fouille mes failles, grave sa domination jusque dans les recoins les plus obscurs de mon être.— À genoux.Le murmure fend l’air comme un coup de fouet. Pas une hésitation dans sa voix. Pas de place pour le doute.Je m’exécute, mes jambes cédant sous la force de son ordre autant que sous la tension brûlante qui vrille mon ventre. Le sol glacé mord la peau tendre de mes genoux, mais je n’y prête aucune attention
MaëlysJe flotte entre deux mondes, suspendue entre la douceur brutale de ses gestes et le chaos incandescent qu’il a semé en moi.Chaque respiration me coûte, chaque battement de cœur résonne comme un rappel : il est partout.En moi. Sur moi. Autour de moi.Aleksandr ne relâche pas son étreinte.Ses bras sont un piège, un refuge.Sa main large caresse lentement le creux de mon dos, dessinant des cercles lents, possessifs, comme pour imprimer davantage sa présence dans ma chair, dans mon souffle, dans mon sang.— Tu es à moi, Maëlys. Plus rien d’autre ne compte.Sa voix vibre contre ma peau, grave, implacable, et je sens sa promesse me traverser de part en part.Je ferme les yeux, m’accrochant à lui comme on s’accroche à l’air quand on se noie.Je veux disparaître en lui. Devenir sienne dans une fusion irrévocable.Il se redresse légèrement, m’obligeant à relever le visage vers lui, sa poigne douce mais autoritaire sous mon menton.Ses doigts effleurent la trace invisible qu’il a lais
AleksandrJe la tiens contre moi, mes bras autour de son corps comme un verrou, une garde, un refuge. Même si son souffle calme et régulier me dit que je l'ai déjà conquise mille fois ce soir, il n'y a pas assez de conquêtes. Ce n'est jamais suffisant. Ce ne le sera jamais. Je veux la refaire mienne, encore et encore. La ravir, la brûler dans une autre réalité où il n'existe qu'elle et moi, là où le temps se suspend, là où rien n'échappe à notre étreinte.Maëlys respire lentement, paisible, mais je vois la tension qui subsiste dans ses doigts, qui s'accrochent à la nuque de mon dos comme si elle craignait de me perdre, d'une manière ou d'une autre. Pourtant, c'est moi qui suis pris au piège. Prisonnier de sa chaleur, de sa lumière, de cette âme pure et tumultueuse qui fait naître en moi des ténèbres que je ne connaissais même pas. Chaque seconde, je me sens dévoré, aspiré par cette énergie qu'elle dégage. Une énergie que je veux, que j'ai besoin de contrôler, de faire mienne, à tout p
MaëlysJe me réveille avant lui.Son bras est toujours autour de ma taille, possessif, lourd, brûlant. Son souffle est calme, mais son emprise sur mon corps, elle, ne dort jamais. Je le sens même dans mon sommeil, cette présence, cette chaleur, cette vigilance presque animale qui ne me lâche plus.Je n’ose pas bouger. Pas encore.Mon corps me fait mal, délicieusement. Chaque parcelle de peau me rappelle ce qu’il a fait. Ce que j’ai laissé faire. Ce que j’ai voulu. Ce que j’ai réclamé.Je ferme les yeux.Et je revois ses doigts autour de ma gorge.Sa bouche sur la mienne.Sa voix murmurant que je suis sienne.Et je le suis.Je le suis trop.Je me suis donnée à lui avec une telle intensité que je ne sais plus où je commence, où je finis.Est-ce qu’on peut aimer à en perdre son propre nom ?Est-ce qu’on peut appartenir à quelqu’un à ce point, au point de ne plus savoir si ce qu’on ressent vient de soi ou de l’autre ?Est-ce que je me suis effacée ou révélée dans cette dépendance ?Je me
MaëlysJe suis là, allongée à ses côtés, et pourtant je me sens à des kilomètres de lui. Non pas que son corps soit loin, il est toujours contre moi, cette chaleur constante, ce poids rassurant qui m'envahit, me recouvre, mais dans mon esprit, je suis ailleurs, égarée. Chaque pensée semble se heurter à une frontière invisible, une limite floue que je n'arrive pas à franchir. Tout en moi est saturé de lui, de ses gestes, de ses paroles, mais aussi de cette tension intangible, celle qui me fait me demander qui je suis devenue, et surtout, pourquoi cela me fait si mal.Je ferme les yeux, et tout m'envahit à nouveau. Ce n'est pas le silence qui m'effraie, mais tout ce qu'il charrie avec lui. Ce vide qui n'a de sens que par la présence de l'autre, de lui. Mon esprit vacille entre l'envie de fuir et celle de m'abandonner totalement, comme si je pouvais me perdre dans cette mer de sensations contradictoires. Le besoin d’être avec lui se heurte à la peur d’être trop proche, trop liée, trop dé
MaëlysJe suis restée là. Des heures. Peut-être. Je ne sais plus.Le sol dur contre mes jambes, la lumière pâle filtrant à travers la porte entrouverte, et ce silence. Ce foutu silence. Celui qui résonne plus fort que les cris. Celui qui vous tord de l’intérieur.Je ne pleure pas. Je ne parle pas.Je suis une faille ouverte qui refuse de s’effondrer. Une statue craquelée. Une bombe désamorcée, mais pas désarmée.Puis je me lève.Quelque chose en moi a bougé.Pas une certitude. Pas une paix.Non. Plutôt une tension nouvelle, une décision souterraine qui commence à se former, comme une lame qu’on aiguise dans l’ombre.Je n’ai plus de place pour les doutes.Seulement pour ce qui brûle. Pour ce qui reste.Je retourne dans la chambre.Il n’a pas bougé.Il est toujours assis sur le bord du lit, torse nu, le dos droit, les mains croisées entre ses genoux. Sa peau est tendue, marquée de griffures anciennes, de morsures récentes.Mais quand j’entre, il relève les yeux. Et dans ce regard, il y
MaëlysLe matin est tombé sur nous sans prévenir.Je ne sais pas à quel moment le noir a cédé sa place à cette lumière grise, sourde, qui glisse contre les murs et révèle les contours de nos corps emmêlés. Je suis encore là, lovée contre lui, sa main toujours posée sur moi comme une promesse muette, ou un piège. Je ne sais plus. Peut-être les deux. Mon souffle est calme, mais à l’intérieur, c’est une tempête figée. Le genre de bourrasque qui précède la rupture d’un barrage.Je n’ai pas dormi. Ou si peu. Mes pensées m’ont tenue éveillée, envahie. Chaque battement de mon cœur me rappelait ce que je suis en train de devenir. Ce que nous sommes en train de construire, ou peut-être de détruire. Et je ne suis plus certaine de savoir si c’est de l’amour ou une forme d’abandon total.Je me redresse sans bruit. Ses bras se desserrent à peine, comme s’il savait que je devais bouger, mais qu’il n’était pas prêt à me laisser partir tout à fait. Mes pieds touchent le sol froid. Un frisson me parco
MaëlysJe suis là, allongée à ses côtés, et pourtant je me sens à des kilomètres de lui. Non pas que son corps soit loin, il est toujours contre moi, cette chaleur constante, ce poids rassurant qui m'envahit, me recouvre, mais dans mon esprit, je suis ailleurs, égarée. Chaque pensée semble se heurter à une frontière invisible, une limite floue que je n'arrive pas à franchir. Tout en moi est saturé de lui, de ses gestes, de ses paroles, mais aussi de cette tension intangible, celle qui me fait me demander qui je suis devenue, et surtout, pourquoi cela me fait si mal.Je ferme les yeux, et tout m'envahit à nouveau. Ce n'est pas le silence qui m'effraie, mais tout ce qu'il charrie avec lui. Ce vide qui n'a de sens que par la présence de l'autre, de lui. Mon esprit vacille entre l'envie de fuir et celle de m'abandonner totalement, comme si je pouvais me perdre dans cette mer de sensations contradictoires. Le besoin d’être avec lui se heurte à la peur d’être trop proche, trop liée, trop dé
MaëlysJe me réveille avant lui.Son bras est toujours autour de ma taille, possessif, lourd, brûlant. Son souffle est calme, mais son emprise sur mon corps, elle, ne dort jamais. Je le sens même dans mon sommeil, cette présence, cette chaleur, cette vigilance presque animale qui ne me lâche plus.Je n’ose pas bouger. Pas encore.Mon corps me fait mal, délicieusement. Chaque parcelle de peau me rappelle ce qu’il a fait. Ce que j’ai laissé faire. Ce que j’ai voulu. Ce que j’ai réclamé.Je ferme les yeux.Et je revois ses doigts autour de ma gorge.Sa bouche sur la mienne.Sa voix murmurant que je suis sienne.Et je le suis.Je le suis trop.Je me suis donnée à lui avec une telle intensité que je ne sais plus où je commence, où je finis.Est-ce qu’on peut aimer à en perdre son propre nom ?Est-ce qu’on peut appartenir à quelqu’un à ce point, au point de ne plus savoir si ce qu’on ressent vient de soi ou de l’autre ?Est-ce que je me suis effacée ou révélée dans cette dépendance ?Je me
AleksandrJe la tiens contre moi, mes bras autour de son corps comme un verrou, une garde, un refuge. Même si son souffle calme et régulier me dit que je l'ai déjà conquise mille fois ce soir, il n'y a pas assez de conquêtes. Ce n'est jamais suffisant. Ce ne le sera jamais. Je veux la refaire mienne, encore et encore. La ravir, la brûler dans une autre réalité où il n'existe qu'elle et moi, là où le temps se suspend, là où rien n'échappe à notre étreinte.Maëlys respire lentement, paisible, mais je vois la tension qui subsiste dans ses doigts, qui s'accrochent à la nuque de mon dos comme si elle craignait de me perdre, d'une manière ou d'une autre. Pourtant, c'est moi qui suis pris au piège. Prisonnier de sa chaleur, de sa lumière, de cette âme pure et tumultueuse qui fait naître en moi des ténèbres que je ne connaissais même pas. Chaque seconde, je me sens dévoré, aspiré par cette énergie qu'elle dégage. Une énergie que je veux, que j'ai besoin de contrôler, de faire mienne, à tout p
MaëlysJe flotte entre deux mondes, suspendue entre la douceur brutale de ses gestes et le chaos incandescent qu’il a semé en moi.Chaque respiration me coûte, chaque battement de cœur résonne comme un rappel : il est partout.En moi. Sur moi. Autour de moi.Aleksandr ne relâche pas son étreinte.Ses bras sont un piège, un refuge.Sa main large caresse lentement le creux de mon dos, dessinant des cercles lents, possessifs, comme pour imprimer davantage sa présence dans ma chair, dans mon souffle, dans mon sang.— Tu es à moi, Maëlys. Plus rien d’autre ne compte.Sa voix vibre contre ma peau, grave, implacable, et je sens sa promesse me traverser de part en part.Je ferme les yeux, m’accrochant à lui comme on s’accroche à l’air quand on se noie.Je veux disparaître en lui. Devenir sienne dans une fusion irrévocable.Il se redresse légèrement, m’obligeant à relever le visage vers lui, sa poigne douce mais autoritaire sous mon menton.Ses doigts effleurent la trace invisible qu’il a lais
MaëlysLa nuit semble se refermer sur moi, lourde et suffocante, comme un voile de ténèbres prêt à m’engloutir. Chaque bruit résonne à l’intérieur de moi avec une acuité insupportable : le frôlement du tissu, le craquement du parquet sous ses pas, le froissement de sa respiration. L’air lui-même paraît chargé de son autorité, de son emprise invisible, et je n’ai plus aucune échappatoire.Aleksandr me dévisage sans ciller. L’ombre de son sourire flotte sur ses lèvres, fine, arrogante, un avertissement autant qu’une promesse. Son regard est une lame : il dissèque mes résistances, fouille mes failles, grave sa domination jusque dans les recoins les plus obscurs de mon être.— À genoux.Le murmure fend l’air comme un coup de fouet. Pas une hésitation dans sa voix. Pas de place pour le doute.Je m’exécute, mes jambes cédant sous la force de son ordre autant que sous la tension brûlante qui vrille mon ventre. Le sol glacé mord la peau tendre de mes genoux, mais je n’y prête aucune attention
MaëlysLe silence dans la salle est pesant. Tous les regards sont braqués sur nous. Aleksandr avance d’un pas assuré, me tenant fermement par le poignet. Je pourrais reculer, protester, mais il le sait autant que moi : je ne le ferai pas.Le collier autour de mon cou serre un peu plus mon souffle, non pas par sa matière, mais par tout ce qu’il représente. Un engagement tacite. Une soumission revendiquée.Nous atteignons le centre de la salle. Aleksandr se retourne lentement vers moi, ses prunelles sombres m’avalant toute entière.— Déshabille-toi.Un frisson glacial me traverse. Mon cœur s’emballe, et mon esprit vacille entre défi et obéissance.— Ici ?Son sourire est lent, carnassier.— Ici.Autour de nous, des murmures s’élèvent, une tension palpable enserre l’air. Je sens chaque regard peser sur moi, chaque respiration suspendue.Aleksandr attend. Il ne répétera pas son ordre.Mes doigts tremblent légèrement lorsque je fais glisser la fermeture de ma robe. Le tissu glisse sur ma p
MaëlysLa chaleur du club pulse encore sur ma peau alors qu’Aleksandr m’entraîne hors de la salle. Sa main ferme enserre mon poignet, son emprise indiscutable, possessive. Derrière nous, les murmures persistent, témoins silencieux du spectacle auquel ils viennent d’assister.Mon corps est encore engourdi du jeu qu’il a imposé, de la fièvre qu’il a attisée sans jamais m’accorder la délivrance. Il m’a exposée à son pouvoir, à son désir, sans jamais me libérer. Et maintenant, alors que nous pénétrons dans l’ascenseur qui mène à son bureau, je sens la tension se resserrer autour de nous comme un piège.Les portes se referment.Aleksandr presse un bouton, et d’un geste brutal, il me plaque contre la paroi de l’ascenseur.— Tu as aimé jouer avec moi ce soir ? Sa voix est un murmure dangereux contre mon oreille.Je suis à bout de souffle, mon corps tendu d’un désir douloureux.— Réponds, Maëlys.Je le regarde, les lèvres entrouvertes, la respiration hachée.— Oui, Monsieur.Ses yeux s’illumi