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Chapitre 7– L’Enfer des Possessifs

Author: Déesse
last update Last Updated: 2025-04-08 03:07:12

Elena

Les talons de mes bottes claquent contre le bitume. L’air nocturne est chargé de promesses et de dangers. Parfait.

Dante veut m’ignorer ?

Il va comprendre que c’est une erreur.

Le club est bondé, la musique vibre sous ma peau. J’entre sans hésiter, la tête haute, cherchant ma proie.

Et je le trouve.

Adrian Costa.

Grand, brun, dangereux. Il appartient à une autre famille, mais il n’a jamais caché son intérêt pour moi.

Je m’approche.

Son regard glisse sur moi comme une lame.

— Elena… murmure-t-il avec un sourire carnassier.

Je ne réponds pas.

Je pose une main sur son torse, me hissant sur la pointe des pieds pour murmurer à son oreille.

— Danse avec moi.

Il ne pose aucune question.

Il m’attrape par la taille et m’entraîne sur la piste.

C’est un jeu.

Un défi lancé à Dante, même s’il n’est pas là.

Mais il me connaît.

Il saura.

Les mains d’Adrian s’attardent sur mes hanches.

Je le laisse faire.

Je le laisse croire que je suis à lui.

Parce que bientôt, un ouragan va s’abattre sur nous.

Et je veux être au centre de la tempête.

---

Dante

— Elle est au club.

La voix de Marco est tendue.

— Avec Adrian Costa.

La fureur me déchire la poitrine.

Putain, Elena.

Elle veut jouer ?

Elle veut voir jusqu’où elle peut me pousser ?

Elle va le regretter.

Je jette mon téléphone sur le siège passager et démarre en trombe.

Elle est à moi.

Et je vais lui rappeler ce que ça veut dire.

---

Elena

Les lumières dansent autour de moi.

L’alcool réchauffe mes veines.

Et je le sens avant même de le voir.

Un frisson me traverse l’échine.

Dante.

Il est là.

Un monstre enragé au milieu de la foule.

Nos regards se croisent.

Son expression est impitoyable.

Adrian se tend légèrement derrière moi. Il a compris, lui aussi.

Il pose une main sur ma hanche.

Un avertissement.

Dante ne réfléchit pas.

Il frappe.

Son poing s’écrase contre la mâchoire d’Adrian, qui recule sous la force du choc.

Je lâche un cri.

— DANTE !

Il ne m’écoute pas.

Il attrape Adrian par le col et le plaque contre le mur.

Son regard est noir, sa respiration saccadée.

— Touchez-la encore une fois… et je vous enterre.

Sa voix est glaciale.

Un avertissement mortel.

Adrian se redresse, essuie le sang au coin de sa lèvre.

— Elle n’est pas à toi, Dante.

Un silence de mort s’abat sur le club.

Dante relâche Adrian lentement.

Puis, sans prévenir, il m’attrape par le poignet et m’entraîne vers la sortie.

— DANTE ! Lâche-moi !

Il ne dit rien.

Mais son emprise est implacable.

Il me jette sur le siège passager de sa voiture et claque la portière.

Il démarre en trombe, le regard braqué sur la route.

Son corps entier vibre de tension.

Je croise les bras, furieuse.

— Tu es complètement malade.

Il ne répond pas.

Il est en train de bouillir.

Je le provoque encore.

— Tu crois pouvoir me posséder ?

Toujours rien.

Sa mâchoire se contracte.

J’insiste.

— Adrian avait raison. Tu n’as aucun droit sur moi.

Il freine brutalement.

Ma tête cogne contre l’appuie-tête.

Dante se tourne vers moi, les yeux brûlants de rage.

Il détache sa ceinture, ouvre sa portière.

Puis il fait le tour de la voiture.

Avant que j’aie le temps de réagir, il ouvre ma porte et me tire à l’extérieur.

Il me plaque contre la carrosserie.

Ses mains encadrent mon visage.

Il est hors de contrôle.

Et moi…

Moi, je suis en feu.

— Tu veux savoir si tu es à moi ?

Son souffle est brûlant sur mes lèvres.

— Tu veux que je te le prouve ?

Son regard m’anéantit.

Je tremble, prise au piège.

Et soudain—

Sa bouche s’écrase contre la mienne.

Un baiser brutal, affamé.

Il me vole mon souffle.

Il me consume.

Sa main glisse dans mes cheveux, les tirant en arrière.

Je gémis, mes doigts s’accrochant à sa chemise.

— Dante…

Il mord ma lèvre, puis relâche légèrement sa prise.

Nos souffles s’emmêlent.

Ses pupilles sont dilatées, son corps tendu.

Il me veut.

Mais il se retient encore.

Je souris lentement.

— Tu hésites ?

Sa prise se resserre.

— Jamais.

Et cette fois, il ne se retient plus.

Dante

Ma main s’écrase contre la carrosserie de la voiture, emprisonnant Elena entre moi et le métal froid.

Elle tremble, mais elle ne recule pas.

Elle me défie encore.

Son sourire est un piège, une provocation.

Elle croit contrôler la situation.

Elle croit que je vais reculer.

Mais elle oublie une chose essentielle : je ne recule jamais.

Je prends son visage entre mes mains, plonge mon regard dans le sien.

— Tu joues à un jeu dangereux, Elena.

Elle hausse un sourcil.

— Je croyais que tu aimais le danger.

Sa voix est un murmure empoisonné.

Mon sang bout.

Je glisse une main dans ses cheveux, serre juste assez pour qu’elle sente que je peux la faire plier à tout moment.

— Ce n’est pas un jeu.

Je la force à me regarder.

Elle frissonne, mais son sourire ne vacille pas.

— Alors prouve-le-moi.

Bordel.

Elle ne sait pas ce qu’elle demande.

Je l’embrasse sans douceur.

Un baiser brutal, possessif, exigeant.

Mes doigts glissent sur sa peau nue, explorent, revendiquent.

Elle gémit contre ma bouche, mais elle ne recule toujours pas.

Ses ongles s’enfoncent dans ma chemise, s’accrochent à moi comme si elle voulait me marquer.

Elle me rend fou.

Je descends sur son cou, mordillant la peau tendre sous son oreille.

Elle arque le dos.

Je veux la sentir céder, je veux qu’elle abandonne ce fichu contrôle qu’elle croit posséder.

Je la soulève d’un mouvement fluide, la porte jusqu’à l’intérieur de la voiture.

Je claque la porte derrière nous.

L’espace est étroit, l’air chargé d’électricité.

Je la plaque contre le cuir du siège.

Son regard est brûlant.

— Dante… murmure-t-elle, la voix rauque.

Ses doigts s’accrochent à ma chemise et la tirent violemment.

Les boutons sautent.

Je grogne, mon self-control vacillant.

Elle rit doucement.

— Toujours aussi impatient.

— Toujours aussi provocante.

Je la fais taire avec ma bouche.

Mes mains glissent sur son corps, le découvrent centimètre par centimètre.

Son souffle est court.

Je descends lentement, savourant chaque frisson qu’elle ne peut retenir.

— Dis-le.

Elle ferme les yeux, la tête renversée contre l’appuie-tête.

Je pince sa peau, juste assez pour lui rappeler que je ne lui donnerai rien tant qu’elle ne cèdera pas.

— Dis-moi à qui tu appartiens.

Elle mord sa lèvre, refuse encore.

Mais son corps parle pour elle.

Elle est prête à exploser.

Et je vais la briser.

Je plonge.

Un cri lui échappe.

Sa main s’accroche à mes cheveux, son corps se cambre sous moi.

— Dante…

J’accélère le rythme, la poussant au bord du précipice.

Elle lutte pour ne pas me donner ce que je veux.

Mais quand j’exige une dernière fois :

— Dis-le, Elena.

Elle cède.

— Toi… halète-t-elle. Je suis à toi.

Bingo.

---

Elena

J’ai perdu.

Et je m’en fiche.

Dante me tient encore contre lui, sa respiration erratique.

Je sens son cœur cogner sous ma main.

Il me relâche légèrement, son regard encore sombre de désir.

Je souris.

— Satisfait ?

Il ne répond pas tout de suite.

Puis, il se penche, capture ma bouche dans un baiser plus doux, plus lent.

— Pas encore.

Un frisson me parcourt.

Il ne plaisante pas.

Et je sais que cette nuit ne fait que commencer.

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