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Chapitre 6 – L’ivresse et la chute

Penulis: Déesse
last update Terakhir Diperbarui: 2025-03-12 06:50:17

Elena 

Mes doigts descendent lentement, explorant le tissu fin de sa chemise.

Dante attrape ma main avant qu’elle n’aille plus bas.

— Si tu commences ça…

Il se penche, murmurant contre ma bouche.

— Je ne te laisserai plus reculer.

Un frisson violent me traverse.

C’est exactement ce que je veux.

Je me hisse sur la pointe des pieds, effleurant ses lèvres des miennes.

— Alors ne me laisse pas reculer.

Il grogne.

Puis il explose.

Ses mains m’attrapent avec une force brute, me soulevant du sol.

Mes jambes s’enroulent autour de sa taille par pur instinct.

Et cette fois, il ne s’arrête pas.

Nos bouches se retrouvent dans un baiser affamé, désespéré.

Ses doigts s’enfoncent dans mes cuisses, me maintenant contre lui alors qu’il me plaque contre son bureau.

Je suis à lui.

Il est à moi.

Et il n’y a plus de retour en arrière.

---

Dante

Ses ongles s’enfoncent dans ma nuque alors que nos bouches s’écrasent l’une contre l’autre. Elle est une tempête. Une furie. Une drogue.

Je la veux sous moi. Contre moi. Autour de moi.

Ma main glisse dans ses cheveux, tirant légèrement sa tête en arrière pour exposer sa gorge. Un gémissement rauque lui échappe.

Elle est à moi.

Et cette fois, elle ne lutte plus.

Je la soulève, l’asseyant sur mon bureau dans un bruit sourd. Des papiers tombent au sol, mais je m’en fous.

Elle enroule ses jambes autour de moi, m’attirant encore plus près.

Sa robe glisse sous mes doigts, dévoilant une peau brûlante.

— Tu as mis du temps à te décider… murmuré-je contre ses lèvres.

Elle rit, essoufflée, le regard sombre de désir.

— Ferme-la et embrasse-moi.

Je grogne.

Et j’obéis.

Nos langues s’affrontent, nos souffles se mélangent. C’est un combat autant qu’un abandon.

Ma main remonte, caressant l’intérieur de sa cuisse.

Elle frissonne, agrippe mes épaules.

— Dante…

Sa voix tremble.

Elle est à la limite.

Et moi, je suis prêt à la faire basculer.

Je veux la voir se perdre.

Je veux qu’elle crie mon nom.

Qu’elle oublie tout sauf moi.

Mais soudain—

Un coup frappé à la porte.

Je serre la mâchoire, mon corps tendu d’une frustration assassine.

Elena aussi se fige, haletante, le regard troublé.

Putain.

— Boss ?

La voix de Marco, mon bras droit.

Je ferme les yeux un instant, essayant de retrouver un semblant de contrôle.

— Quoi ? lâché-je d’une voix rauque.

— C’est urgent.

Évidemment.

Je jure entre mes dents.

Elena s’écarte légèrement, le souffle erratique, son regard brûlant de frustration.

Elle est aussi furieuse que moi.

Mais au fond de ses yeux, il y a autre chose.

Un avertissement silencieux.

Elle me tuera si je la laisse comme ça une deuxième fois.

Je lui attrape le menton, forçant son regard à rester ancré au mien.

— On n’en a pas fini.

Ses lèvres s’entrouvrent.

Mais je n’attends pas sa réponse.

Je recule à contrecœur, remettant ma chemise en place avant d’ouvrir la porte d’un geste sec.

Marco m’attend, l’air grave.

Je me tourne une dernière fois vers Elena.

Son corps est encore en feu, sa robe légèrement froissée, ses cheveux en désordre.

Elle est la plus belle chose que j’ai jamais vue.

Et je jure qu’elle sera mienne jusqu’au bout.

---

Elena

La porte claque derrière lui.

Je suis toujours assise sur son bureau, frémissante, affamée, putain de frustrée.

Mes jambes tremblent encore.

Mon cœur bat à m’en briser la cage thoracique.

Et Dante… Dante vient encore de me laisser sur ma faim.

Je serre les poings, fulminante.

Ce jeu devient insupportable.

Il me possède déjà trop.

Et pourtant, il me refuse toujours la chute.

Je me redresse, remettant ma robe en place.

Mon regard tombe sur la bouteille de whisky sur le bureau.

Je la saisis et bois une longue gorgée.

L’alcool brûle, mais pas autant que son absence.

Il va me le payer.

---

Dante

— Ils ont attaqué un de nos entrepôts. Trois hommes sont morts.

Je serre la mâchoire, mes doigts crispés sur mon verre.

Ce n’est pas un simple avertissement.

C’est une déclaration de guerre.

— Qui ?

— On pense aux De Luca. Mais on n’a pas encore de confirmation.

Je jette mon verre contre le mur.

Le cristal explose en mille éclats.

— Alors trouvez-moi cette putain de confirmation.

Marco hoche la tête, avant d’hésiter.

— Et pour Elena ?

Je tourne lentement la tête vers lui.

Il ne bronche pas, mais je vois la tension dans ses épaules.

Ils savent tous qu’elle est différente.

Que je la traite différemment.

Mais je ne peux pas montrer la moindre faiblesse.

Pas maintenant.

Pas alors que le sang est sur le point de couler.

— Elle reste ici.

Marco incline la tête.

— Elle ne va pas aimer.

Je sais.

Et c’est bien ça le problème.

Je soupire, pinçant l’arête de mon nez.

Il va falloir que je trouve un moyen de la garder sous contrôle.

Ou que je la brise.

---

Elena

Je ne dors pas.

Je fais les cent pas dans ma chambre, à cran, furieuse, brûlante.

Le désir est toujours là, tapi sous ma peau, insoutenable.

Et lui… il est parti comme si de rien n’était.

Je n’en peux plus.

J’attrape mon téléphone, tapant un message.

Elena : Reviens.

Il ne répond pas.

Mon sang bouillonne.

J’écris un deuxième message.

Elena : Tout de suite.

Toujours

rien.

Je serre les dents.

D’accord.

Il veut jouer ?

Je vais lui montrer ce que c’est qu’une vraie guerre.

J’enfile un manteau, attrapant mon sac.

Je sors de la chambre.

Si Dante ne vient pas à moi…

Alors je vais lui donner une putain de raison de courir.

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