Dans un monde régi par le crime et la loi du plus fort, Elena De Luca, fille d’un puissant parrain, est projetée dans un jeu dangereux lorsqu’elle croise la route de Dante Valenti, l’homme le plus redouté de la mafia italienne. Il est impitoyable, dominateur, et son emprise sur elle est immédiate. Quand Elena assiste à une exécution qui ne lui était pas destinée, Dante décide de faire d’elle sa captive… ou sa reine. Mais entre eux, ce n’est pas seulement une question de pouvoir : c’est une attraction brutale, un désir brûlant qui les consume. Dans un univers de trahisons, de guerres de clans et de serments brisés, Elena devra choisir : fuir cet homme qui la possède déjà… ou embrasser les ténèbres à ses côtés. Une histoire où l’amour et la violence s’entrelacent, où chaque regard est une menace, chaque baiser une brûlure, et où le sang versé scelle les serments les plus indélébiles.
view moreElena
L’odeur du sang flotte dans l’air.
Épaisse. Métallique. Elle s’insinue dans mes narines, me donne envie de vomir, mais je suis trop paralysée pour bouger. Devant moi, le corps d’un homme s’effondre lourdement, une tache rouge se répandant sous lui comme une ombre infernale.
Et juste à côté… lui.
Dante Valenti.
Il ne porte même pas de gants. Son costume noir est parfaitement ajusté, sans la moindre goutte de sang, comme si cette exécution n’était qu’une formalité. Il ne détourne même pas le regard du cadavre.
Je ne devrais pas être là. Je ne voulais pas être là.
Tout ça, c’est la faute de mon foutu job. Journaliste d’investigation. J’aurais dû écouter mon instinct, rester à distance de ces affaires louches, de cette mafia qui contrôle la ville comme une marionnette. Mais non. Il a fallu que je m’approche trop près.
Et maintenant…
Dante relève la tête. Ses yeux capturent les miens. Un frisson me traverse, glacé et brûlant à la fois. Je connais cet homme par réputation. Le Roi des Ténèbres. Un parrain craint et respecté, un homme qui ne laisse jamais de témoins.
Un tueur.
Son sourire est lent, calculé. Comme un fauve qui vient de repérer une proie.
— Trop tard pour fuir, princesse.
Mon cœur rate un battement.
Je devrais courir. Hurler. Faire quelque chose.
Mais ses pas résonnent sur le sol, s’approchant de moi avec une lenteur exaspérante. Il me fixe toujours, comme s’il lisait en moi, s’imprégnait de ma peur.
Puis, soudain, il tend la main.
— Donne-moi ton téléphone.
Sa voix est basse, autoritaire. Elle vibre dans ma poitrine.
Je secoue la tête. Non.
Son regard s’assombrit, mais il ne montre aucun signe d’agacement. Au lieu de ça, il se rapproche encore, jusqu’à ce que son torse frôle le mien. Son parfum – boisé, épicé, enivrant – m’assaille.
— Je ne répète pas deux fois.
Ses doigts se referment sur mon poignet. Chauds. Ferme. Son toucher est à la fois un avertissement et une promesse.
Je ne suis pas prête pour la promesse.
Je veux lui cracher au visage, lui hurler que je ne suis pas une de ces filles qui obéissent sans poser de questions. Mais son regard… Putain. Il me transperce, fouille quelque chose en moi que je ne veux pas laisser sortir.
— Lâche-moi.
Ma voix tremble. Erreur fatale. Son sourire s’élargit, cruel.
— Je préfère quand tu es docile, mais… Il baisse légèrement la tête, ses lèvres frôlent ma tempe, juste assez pour me faire frissonner. … J’aime aussi quand tu te débats.
Une chaleur me monte au ventre. Ce n’est pas normal. Ce n’est pas ce que je devrais ressentir face à un homme comme lui.
— Je ne me débats pas. Je résiste.
Dante rit. Un son grave, vibrant, terriblement sensuel.
— Ça tombe bien, Elena. J’adore briser la résistance.
Je sursaute. Il connaît mon prénom.
Bien sûr qu’il le connaît. Ce type sait tout. Il doit me surveiller depuis longtemps.
Il me force à reculer contre le mur. Son corps est si proche du mien que je sens la chaleur qui émane de lui. Il ne me touche pas encore, mais c’est pire. Son regard brûle. Il veut que je cède.
Je ne céderai pas.
— Tue-moi, alors.
Je ne sais pas pourquoi je dis ça. Peut-être pour le défier, peut-être parce que c’est la seule issue qui me semble envisageable.
Il secoue la tête lentement, son sourire s’adoucit… et c’est encore plus effrayant.
— Oh non, princesse. Ce serait bien trop facile.
Son index glisse sur ma gorge, suit la ligne de ma clavicule. Je déteste la chaleur que ce simple contact enflamme en moi.
— Je vais faire mieux que ça.
Ses doigts remontent, capturent mon menton. Il force mon visage vers le sien.
— Je vais te posséder.
L’air quitte mes poumons.
Ce n’est pas un simple jeu de domination. Ce n’est pas une menace en l’air.
Dante Valenti ne tue pas tous ses ennemis. Parfois, il les soumet.
Et ce regard dans le sien me fait comprendre une chose terrifiante : je suis sa nouvelle obsession.
---
Dante
Elle tremble. Mais pas de peur. Pas seulement.
Je le vois dans ses pupilles dilatées, dans la façon dont sa poitrine se soulève plus vite.
Elle lutte contre ce qu’elle ressent.
Je pourrais la briser en un instant. Prendre son cou entre mes mains, serrer juste assez fort pour la priver d’air. Mais ce n’est pas ce que je veux. Ce n’est pas ce qu’elle veut non plus.
Pas encore.
Je pourrais la plier à ma volonté dès ce soir. L’emmener dans mon manoir, la déshabiller lentement, savourer chaque tremblement de son corps.
Mais où serait le plaisir dans ça ?
Je veux qu’elle se consume avant même que je la touche.
Je veux qu’elle supplie sans même s’en rendre compte.
— On va rentrer à la maison, Elena.
Elle sursaute, essaie de reculer, mais je l’attrape par la taille, l’attirant contre moi. Son souffle se coupe.
— Je ne vais pas…
— Si.
Je passe un bras autour d’elle, la soulevant comme si elle ne pesait rien. Elle se débat, frappe mon torse, mais ce n’est pas une lutte sérieuse.
Elle sait qu’elle est déjà à moi.
Ses ongles griffent ma peau à travers ma chemise. Je souris contre son oreille.
— Griffe-moi encore, princesse. Je veux voir combien de temps tu vas tenir avant de supplier.
Son gémissement de rage est la plus belle chose que j’ai entendue ce soir.
J’ai hâte de la faire gémir autrement.
ElenaJe me démaquille lentement, le soir.Mais il reste toujours quelque chose.Ce masque-là ne s’efface pas. Il s’imprime. Il contamine.J’ai les joues nues, les lèvres pâles. Mais je sens encore le poison de cette soirée couler dans mes veines.Je m’assois sur le lit, le carnet ouvert devant moi.Je dessine un plan. Celui de la villa. Je note les horaires. Les entrées. Les failles. Les visages. Les itinéraires possibles. Les caméras. Les angles morts.Je prépare la suite.Car ce soir, j’ai vu sa faiblesse.Et j’ai aussi vu ce que je suis devenue.Pas une survivante.Une louve.Et cette fois, je ne frapperai pas seule.Je n’arrive pas à dormir.Je reste allongée dans l’obscurité, les yeux grands ouverts, les mains croisées sur le ventre comme si j’essayais de retenir quelque chose en moi.Mais c’est trop tard.Quelque chose a craqué ce soir.Pas pendant l’infiltration. Pas devant Crivelli. Non. Ça, je l’avais préparé. Je savais comment me tenir. Comment parler. Comment respirer.Ce
ElenaIl y a quelque chose d’indécent à se regarder dans un miroir quand on prépare une mascarade.Comme si l’image qu’on contemple n’était plus soi, mais une ombre qu’on sculpte à coups de poudre, de tissu et de silence.Je suis devant celui de la salle de bain depuis plus d’une heure, à essayer différentes coiffures, vêtements, postures. Pas pour séduire. Pour disparaître. Pour devenir autre.Je cherche l’équilibre fragile entre élégance et effacement, ce point exact où l’on attire l’attention sans éveiller la méfiance.J’ai choisi une robe noire, sobre, fluide, avec un dos nu discret. Pas trop voyante. Pas trop sage non plus. Une robe qui glisse sur moi comme un mensonge bien répété.Je remonte mes cheveux en un chignon lâche, volontairement imparfait, pour laisser croire à une nonchalance étudiée. Mes lèvres sont d’un rouge presque brun, sec, comme un avertissement. Mon regard s’est durci. Il ne tremble plus.Dante frappe à la porte.— Ça va ?Je ne réponds pas tout de suite. Je m
ElenaJe crois que je pourrais tuer.Pas par vengeance.Par nécessité.Parce que certaines choses ne se lavent pas.Elles se brûlent.L’aube n’a rien calmé. Elle a juste rendu les contours plus nets. Les ombres plus franches, les douleurs plus lucides. J’ai l’impression que le monde entier retient son souffle autour de moi, que même la lumière ne veut plus poser la main sur ma peau.Chaque pas me rapproche de quelque chose que je ne suis pas certaine de pouvoir affronter.Mais que je ne peux plus fuir.Je n’ai plus ce luxe.Je n’ai plus d’excuses.Ismael dort quelques heures, roulé en boule dans le canapé comme un enfant en sursis. Dante veille, silencieux, impénétrable.Moi, j’écris.Mon carnet déborde.Des mots.Des preuves.Des cris étouffés.Noms, lieux, connexions.Des bribes d’un empire invisible tissées en réseau. Et au centre, trois lettres, cerclées de noir : FDC.Ce n’est plus une organisation.C’est une saignée.Un cancer à visages multiples, à racines profondes.Un empire
DanteNaples nous accueille comme elle l’a toujours fait.Avec ses ruelles saturées d’histoires étouffées.Avec ses cris, ses odeurs, ses secrets incrustés dans la pierre.Mais cette fois, c’est différent.Cette fois, Elena ne revient pas pour chercher.Elle revient pour déterrer.Elle est plus silencieuse que d’habitude.Mais je connais ce silence.C’est celui d’un volcan avant l’éruption.Elle ne parle pas, parce qu’elle écoute.Chaque détail. Chaque vibration. Chaque souffle du passé.Je la vois humer l’air comme une louve. Marcher avec cette lenteur chargée de rage.Chaque pas qu’elle pose sur cette terre semble prêt à faire jaillir les morts.— On commence par le foyer de San Gaetano, dit-elle.— Tu penses qu’ils ont tous été transférés là-bas ?Elle me jette un regard tranchant.— Pas tous. Mais si FDC est un fil rouge, alors il est ici, quelque part. Et je vais le tirer. Même si ça me saigne les doigts.ElenaJe ne dors presque plus. Je ne mange que par automatisme.Chaque resp
ElenaChaque cri étouffé.Chaque silence.Chaque disparition noyée dans le néant bureaucratique…Je les emporte.Je suis Elena.Je suis Livia.Je suis Zaira, Giorgia, Romina.Et toutes les autres.Et je vais faire trembler les fondations de leur empire.Jusqu’à ce qu’il s’écroule.Jusqu’à ce qu’elles puissent, enfin, reposer en paix.Ou vivre.Ou crier.DanteOn part.Pas pour fuir.Pour frapper.Cette fois, ils ne verront pas venir la tempête.Parce que cette tempête a un visage.Un nom.Et une mémoire.ElenaJe suis leur mémoire.Et leur cri va tout ravager.ElenaLa mer s’ouvre devant moi, grise, féroce, indifférente.Catane est une ville faite de cendres et de sel. Une ville marquée par le feu de l’Etna, où chaque rue semble porter la mémoire d’un cataclysme ancien.C’est là qu’on nous a envoyé. Ou plutôt, c’est là que je vais arracher une vérité de plus.Le vent s’engouffre dans mon manteau, me fouette le visage, mais je marche.Dante à ma gauche, Ismael un peu en retrait. Je sui
ElenaLe jour ne se lève pas.Il s’arrache.À coups d’ongles contre la pierre, à coups de cris rentrés.Le ciel est une plaie ouverte au-dessus de Naples. Un ciel sans pardon. Gris, sale, muet. Il pèse sur mes épaules comme une injonction. Comme une condamnation.Je n’ai pas fermé l’œil.Pas dormi. Pas respiré. Pas pleuré.Mes mains sont engourdies, mais je continue.Toute la nuit, j’ai fouillé le squat.Pas un simple repaire. Un tombeau. Un mémorial. Une matrice.Les murs suintent la peur, la fuite, l’injustice.Mais aussi l’espoir. La révolte.J’y ai trouvé des fragments. Des échos. Des noms.Et maintenant, ce n’est plus un lieu abandonné. C’est une forge.Et moi, je suis le feu.Dante dort à moitié, adossé contre un mur, une jambe repliée, les bras croisés. Son manteau noir remonte sur son menton. Mais je le connais. Il ne dort jamais vraiment.Il attend. Il veille.Et moi ?Moi, je suis en guerre.DanteElle est différente.Pas brisée.Affûtée.Comme si la nuit avait brûlé tout ce
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