Tous les chapitres de : Chapitre 21 - Chapitre 30
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20
Je me retourne vers cette voix, il est toujours à l'encadrement de la porte les bras et les jambes croisés. Olivia inclina sa tête et s'en alla en refermant la porte. Il s'approche les mains dans les poches de son pantalon de moi et me regarde de haut en bas toujours avec ce rictus machiavélique sur les lèvres.  Je prends les nuisettes et les peignoirs et le lance à la figure, il sort un rire rauque qui me fait frissonner le corps.  - Si tu penses que je vais porter ça ! Dis-je froidement.  - Moi, ça ne me dérange pas si tu te trimballais nu mon ange. C'est pour toi que j'ai acheté ça. Dit-il en arquant un sourcil amusé.  Je sors un rire nerveux avant de croiser mes bras contre ma poitrine.  - Je ne porterais pas ça.  Il souffle et repose les vêtements sur le lit, il recule pour se servir du whisky. Il porte le verre à sa bouche tout en me regardant.  - Ce soir, je t'emmène à une fête privée.
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21
- Vous êtes prête mademoiselle Anderson. Dit Olivia en finissant de me parfumer.  Je me lève de cette chaise et m'approche du grand miroir plus loin près de la baie vitrée, j'hoquète en me voyant, ce n'est pas moi. Non, cela n'est pas possible...  Vêtu d'une longue robe noire sans manche légèrement pailleté taillant bien mon corps. Portant des talons de la même couleur me donnant l'opportunité d'être un peu plus grande, mes cheveux soigneusement bouclés par Olivia, mon visage maquillé mais pas exagéré non plus. Je me trouvais belle...?  Oui, je me trouvais belle.  Olivia me donne un petit sac noir en me souriant.  - Vous êtes resplendissante Allison. Me dit-elle en posant sa main sur mon épaule.  - Je-Je vous remercie.  Elle regarde sur sa montre et sourit légèrement.  - Dix-huit heures pile, je vais vous laissez. Passez une agréable soirée mademoiselle Anderson. 
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22
Son regard me croise à son tour, il fronce les sourcils. Une larme coule sur mes joues et j'essaye de lui faire comprendre que j'ai besoin d'aide. Il regarde derrière moi sans doute lui. Je sèche mes larmes et avec mes lèvres j'essaye de lui dire que j'avais besoin de lui, j'avais besoin qu'il me sorte de cet enfer.  A mon plus grand bonheur il hoche la tête pour me faire comprendre qu'il avait compris mon message. Je baisse la tête.  Il s'approche de nous tout en me regardant. Il se met face à Aaron alors que le certain Asher venait de partir, Aaron fronça les sourcils sans doute parce qu'il ne le connaissant pas.  - Bonsoir, je suis le fils des Green's, Carl.  Son nom m'oblige à fermer mes yeux. Carl...  Il tend sa main vers Aaron qui lui la serre après quelque seconde de réflexion.  - J'espère que cette soirée vous plaira. Si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez pas à me le dire.  Il me regarde, je
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23
Combien de temps j'étais resté figé comme ça devant lui ? Je ne sais pas.  - Allison s'il te plaît ! Me supplie Carl.  - Tu dois partir Carl... Je- Je ne veux pas vous mettre en danger.  Je baisse ma tête et laisse mes larmes coulées sur mes joues.  - Allison !  - Tu ne comprends pas ! Tu dois t'en aller ! Va-t’en je ne veux pas vous mettre en danger bordel ! Tu dois t'en aller Carl, merci pour tout dit à ma mère et à ma sœur que je l'ai aimé.  - Tu dois venir... Nous avons besoin de toi Allison comprend le...  Je m'approche de Aaron et me met près de lui.  - Va-t’en s'il te plaît ! Je t'en supplie va-t’en !  Je me retourne cette fois-ci face à lui pour ne pas voir Carl, pour ne pas changer d'avis et le rejoindre.  Je n'ai pas le droit de penser que à moi, si je pars toute ma famille paiera à cause de moi. Je ne veux pas les perdre, je ne suis pas égoïste. 
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24
PDV d’Allison :    - Dans la chambre trente-trois et vite ! Le coeur du patient s'est affaibli ! Cria une infirmière.  Je me lève subitement de ma chaise et regarde tous les médecins courir vers la chambre de mon père, je me précipite vers elle j'entre à mon tour mais une infirmière se met devant moi m'obligeant à reculer.  - C'est mon père ! Je veux savoir ce qu'il lui arrive ! Lâchez-moi !  - Vous ne pouvez pas entrer, s'il vous plaît sortez !  La machine qui émettait sans arrêt le même bruit depuis presque neuf mois, fait un autre bruit. Un bruit différent des autres. Un bruit m'alertant que c'est la fin.  Qu'il ne sera plus parmi nous.    Je me réveille en sursaut et regarde tout autour de moi, je ferme quelque seconde les yeux en voyant que j'étais toujours dans cette chambre sombre. Je baisse la tête ver
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PDV d’Allison :    Il retire ses lèvres et me regarde dans les yeux toujours avec son sourire sur les lèvres.  - Je t'ai fait taire mon ange.  Ahuri, je ne comprends pas tout de suite ce qu'il vient de se passer, c'est la deuxième fois qu'il m'embrasse et je me suis une nouvelle fois laissé faire.  J'ai tellement chaud qu’il me faut de l'aire et rapidement. Il le remarque et approche sa tête de mon oreille. Il me susurre :  - Pourquoi tu ne parles pas douce Allison ? Toi qui pourtant aime bien le faire.  J'avale péniblement ma salive, il mord mon lobe ce qui m'oblige à fermer les yeux. Je serre les poings et d'un seul coup je me retrouve dans ses bras, il oblige mes jambes à s'enroulaient autour de son bassin et me plaque au mur.  - Répond moi. M'ordonna t'il.  Je reste encore silencieuse. Il enfouit brutalement son visage dans mon cou suçant violemment ma peau. Je mo
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Soixante-douze heures après :    - Maman ouvre moi je t'en supplie ! Criais-je en frappant violemment ma porte d'entrée.  Il faisait nuit noire et j'étais gelée, elle devait dormir vu l'heure mais je continue à persister et frappe à la porte avec toute mes forces.  - Maman c'est moi Allison ! Ouvre-moi s'il te plaît maman !  Quelque seconde plus tard, la porte s'ouvre brusquement sur ma mère. J'éclate de sanglot et me jette dans ses bras. Elle fond en larme et me serre comme ci sa vie en dépendait.  - Ma fille ! Tu es de retour ! Ma chérie, ma princesse ! Tu es de retour !  J'hoche positivement de la tête en nichant ma tête dans son cou. - Allison ! J'ai eu tellement peur, où étais-tu ? Tu n'as rien ?  Je sors de son étreinte et efface mes larmes.   - N-Non je ne n'ai rien maman, je n'ai rien...  Elle embrasse tout mon visage et me
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Je tourne en rond dans mon lit et pourtant, je n'arrive toujours pas à fermer les yeux. Je souffle et me redresse puis je me lève complètement en enlevant la couverture de sur mon corps. Je souffle encore et me met devant ma fenêtre, il fait nuit noire et il y'a un brouillard m'empêchant de voir correctement la route.  Je grimace quand mon ventre se comprime, non pas encore cette intuition !  La même que celle le soir où Jessica et moi avions été kidnappé.  Je me tiens à une commande et essaye de reprendre ma respiration.  Lui ? C'est lui qui me fait ça ? Il n'est pas mort ?  Je ferme les yeux et inspire puis expire.  Inspire, expire.  Inspire, expire.  Inspire, expire.  Inspire, expire.  Inspire, expire.  Calme toi Allison. Tu es en sécurité ici.  Je me relève quelque minute après et prend une veste bien chaude, je dois sortir prendre l'aire, j
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Deux jours après.   Frappant à main nue contre ce punching-ball de toute mes forces, je ne sens même pas le sang qui commence a coulé sur mes poings, la haine m'emporte et je n'arrive pas à me calmer.    Flashback dix-huit ans avant :   - Tu dois devenir un homme ! Un vrai !  - Laisse-moi sortir de là...  - Tu vas rester ici le temps qu'il te faudra pour que tu deviennes un vrai homme, un homme digne de moi.  - Non attend...  - Ça ne fait même pas un mois que tu es ici, tu n'es qu'un faible ! Espèce de faible ! Tu ne mérites même pas de porter mon nom !  - Attend... j'ai faim je t'en supplie...  Mais il s'en alla, fermant cette immense porte en acier violemment, me laissant dans le noir et le froid.  Encore une fois.    - Patron ?  Je m'arrête net et attrape le sac dans
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PDV d’Allison :      Il recula et me songea. Mais il ne savait pas. Que je disais la vérité. Jamais je n'aurais du coucher avec mon kidnappeur. Je sors un rire nerveux. Un kidnappeur. Le mien. Il me dévisagea cette fois-ci et un rictus diabolique apparaît sur ses lèvres.  A quoi pense-t-il ? Me tuer ?  - Tu regrettes, tu n'aurais jamais dû.  Sa voix froide et implacable me fait froid dans le dos.  Je serre la serviette entre mes mains.  - Tu regrettes. Répète t'il.  - Tu veux faire l'homme surpris avec moi, tu t'étonnes mais tu oublies, très vite que ma meilleure amie est morte ! Elle est morte à cause de tes hommes, oui c'est un de tes hommes qui la tué pas toi, mais c'est toi le patron non ? C'est toi qui avais dicté les règles, non ? Dis-je froidement.  Je marque une pause en le dévisageant à mon tour. Je m'approche de lui et relève la tête pour le faire face.
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