(Winona)Dès que nous entrons dans la cour arrière, je sens un changement. Ce n’est pas une simple cour. C’est comme un espace boisé privé avec de magnifiques clairières. L’air sent plus frais ici, je jure.Je prends Henri dans son landau et le porte pour le reste du chemin.Les autres enfants sont déjà devant nous, leurs rires résonnant à travers le jardin envahi par la végétation. Je les suis, en prenant tout cela en compte. J’adore ça.« Combien de terrain y a-t-il dans la cour arrière ? » Elle semble s’étendre à l’infini.« Dix hectares, je crois. »« C’est autant une cour arrière que cette maison est une chaumière. »Victor me sourit. « C’est Gus. »Dans la clairière ouverte, la première chose que je remarque est l’arbre. Il est énorme, dominant le jardin, avec des branches épaisses s’étendant largement. Accrochés à l’une de ces branches, il n’y a pas un, mais deux balançoires en bois, oscillant doucement au vent.Les deux sont usées par le temps.« Regarde, Maman ! Des b
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