Tous les chapitres de : Chapitre 381 - Chapitre 390

Point de vue de FlavianJe dois l'avouer, cette descente à la cité Pipote ne devait servir qu'à exécuter trois mandats d'arrêt pour homicide, mais tout a viré au chaos complet. Trois dealers abattus et deux flics blessés, simplement parce qu'ils refusaient de nous laisser entrer. Tout ça à cause de ce voyou de Sandro qui avait décidé d'installer un point de deal ici. J'avais choisi de m'occuper personnellement de ces mandats parce que l'un d'eux concernait le gérant du point de vente de Sandro, et je voulais des informations sur ce Rolland.Heureusement, aucun civil n'a été touché. On parle souvent de balles perdues, mais ce terme est trompeur – il n'existe que des balles qui trouvent leurs cibles, et quand ces cibles deviennent des innocents, ça me met hors de moi. Mais cette fois, par chance, aucun civil n'a été blessé. Un des suspects nommés dans les mandats est mort – c'était un des hommes de main de Sandro. Nous avons arrêté les deux autres. Ça fait six criminels de moins dans l

Point de vue de NicoleJ'avais tout préparé à la perfection avec Rolland – c'était un plan infaillible. Il devait faire disparaître la petite Sandrine, et pendant ce temps, j'aurais le loisir de séduire Henry, ma poule aux œufs d'or, pour l'enrouler autour de mon petit doigt.J'avais arrangé une rencontre avec cette agaçante Pearl dans un centre commercial isolé, pour éviter qu'elle ne tombe sur quelqu'un qu'elle connaissait. Je lui ai raconté que je n'avais pas de voiture et que ce centre commercial était proche de chez moi. Cette idiote m'a crue et a accepté de s'y retrouver, m'évitant ainsi de payer un taxi ou de prendre le bus.Dès son arrivée, je lui ai demandé de me prêter son téléphone pour appeler "mon papa", prétextant que le mien était déchargé. Toujours serviable, elle m'a confié son téléphone déverrouillé. Avec précaution, j'ai appelé Rolland et, après avoir raccroché, je lui ai rendu l'appareil. Elle l'a posé sur la table avant de se tourner pour héler le serveur. C'était

Point de vue de SandrineDepuis que Rolland n'était plus un problème dans ma vie, je me sentais considérablement plus légère et épanouie. J'avais à mes côtés l'homme que j'aimais, qui non seulement me le disait, mais me le prouvait chaque jour, montrant que son amour égalait le mien.Henry s'était donné pour mission de rendre mes journées heureuses, mais sa simple présence suffisait déjà à me faire sentir comme la femme la plus comblée au monde. Je vivais un rêve éveillé avec mon amour. Chaque nuit, je m'endormais blottie dans ses bras et chaque matin, je m'éveillais sous son regard étincelant de tendresse, rien ne pouvait surpasser cette douce félicité.Notre semaine s'écoulait dans cette délicieuse routine – il s'emparait de mon corps chaque soir avant le sommeil et m'aimait chaque matin avant que nous quittions le lit. Je me laissais délicieusement gâter par ses baisers, ses caresses et toutes ses attentions.Au bureau, j'avais mis les bouchées doubles pour boucler tous mes doss

Point de vue d'HenryQuand je me suis allongé près de Sandrine, elle dormait déjà profondément. J'ai remercié Joaquin d'avoir veillé sur elle, puis j'ai expliqué aux autres tout ce qui s'était passé. Je me suis allongé à ses côtés, contemplant son visage endormi jusqu'à ce que le sommeil me gagne à mon tour. Plus tard, en me réveillant dans la pénombre, j'ai constaté qu'elle n'était plus là. Inquiet, j'ai rejoint la salle de bain où je l'ai découverte, tremblante sous la douche, les yeux fermés.Mon Dieu, depuis combien de temps était-elle là ? J'ai coupé l'eau d'un geste vif avant de l'envelopper dans une grande serviette. Ce n'est qu'en la soulevant dans mes bras qu'elle a enfin ouvert les yeux. Son corps entier frissonnait. Je l'ai portée jusqu'à la chambre, l'ai séchée avec douceur et l'ai glissée sous une couverture légère avant de la rejoindre pour la serrer contre moi.« Qu'est-ce que tu fais ? » a-t-elle murmuré en tentant de s'écarter.« Je prends soin de ma femme », ai-je

Point de vue d'HenryJ'étais complètement paniqué dans cette maison. Je me suis réveillé avec l'odeur du café qui flottait depuis la cuisine, mais Sandrine n'était plus avec moi sur le canapé. Je me suis levé, je suis allé à la cuisine et j'ai trouvé Hébé assise sur un tabouret près de la fenêtre.« Bonjour, petit frère ! Comment te sens-tu ? » m'a demandé Hébé en me scrutant comme si elle cherchait à lire en moi.« Terriblement mal, Hébé. Tu as vu Sandrine ? » Je voulais absolument savoir où elle se trouvait ; je n'accepterais pas qu'elle m'abandonne simplement parce qu'elle se sentait vulnérable.« Oui. » Hébé a désigné la fenêtre d'un mouvement de tête. « Elle est dehors depuis un bon moment. »« Je vais lui parler. » J'ai fait demi-tour pour rejoindre Sandrine qui était assise à l'extérieur face à l'océan.« Non, tu n'iras nulle part. » Hébé a légèrement haussé la voix, ce qui m'a fait m'arrêter net. « Assieds-toi et prends ton café. Elle a besoin de réfléchir, et tu ne vas p