Semua Bab Le Roi Lycan et sa Tentation Sombre: Bab 141 - Bab 150

GABRIELLE« Non, non, ma chérie, tu dois avoir un contrôle absolu sur ta magie, ne pas la laisser surgir par instinct », ai-je expliqué à Valérie pendant notre séance d'entraînement dans le salon.« Tu ne peux pas attendre d'être dans une situation désespérée pour réagir. Essaie de faire apparaître tes ailes de corbeau maintenant... non, non... mais sans la transformation complète, juste les ailes... »Nous avons passé beaucoup de temps à nous exercer. J'étais déterminée à lui transmettre tout mon savoir, tout ce que j'avais hérité de ma mère et de sa mère avant elle.« Faisons une pause, ne t'épuise pas trop, pense au bébé. » Nous nous sommes arrêtées, et j'ai entendu le bruit de l'eau versée dans un verre.Je pensais qu'elle allait le boire, mais sa présence chaleureuse s'est approchée de moi, et le verre froid s'est pressé contre mes lèvres.« Bois un peu, tu as trop parlé, tes lèvres sont toutes pâles. » Mon cœur s'est attendri devant tant de sollicitude.Ma plus grande crai

CÉLINEJ'ai serré les dents tandis qu'une vive douleur traversait mon corps, mais j'ai tenu bon. Ce n'était pas la première blessure grave que je recevais.Quinze minutes plus tard, quand elle a terminé, j'étais trempée de sueur, mes vêtements collaient à ma peau et je m'étais mordue la lèvre jusqu'au sang. Mais elle avait raison - la douleur aiguë du début s'était estompée.« Il faut garder ça quelques jours, et tu guériras. Ne t'inquiète pas », m'a-t-elle expliqué en s'essuyant le front d'un geste las.« Merci infiniment, Laila. Je ne sais pas comment te remercier... »« Je ne fais que te rendre la pareille », a-t-elle dit avec un sourire, et je lui ai rendu son sourire par politesse.« Au fait, repose-toi bien, Céline. Cette nuit, nous passerons près de l'endroit où tu veux aller. Tu devras être prête à courir vers la forêt. »J'ai hoché la tête en la remerciant encore une fois. J'ai fini le bouillon et me suis allongée pour attendre mon heure, tandis que la caravane poursuiv

CÉLINEOù suis-je ? Ne m'étais-je pas endormie dans le cimetière ?« Mía ? »« Je suis là, mais je ne sais pas non plus où nous sommes. On dirait l'intérieur d'un donjon. Je sens quelque chose de... particulier devant nous. »Particulier ? C'était quoi, cette odeur ?En alerte, j'ai scruté les alentours avant de m'engager dans un corridor sombre.Cet endroit semblait irréel. Mes doigts effleuraient les pierres glacées des murs, seuls mes pas et ma respiration troublaient le silence pesant qui régnait sur ces lieux ancestraux.J'avançais sans but précis dans ce labyrinthe obscur – du moins, c'est ce que je croyais. En réalité, quelque chose tirait sur mon âme, m'attirant inexorablement.Étais-je en train de rêver ?Le corridor débouchait sur une imposante porte en bois ancien, renforcée de rivets en acier noirci et barrée par deux épaisses traverses de fer qui la maintenaient hermétiquement close.Comme si cela ne suffisait pas, des chaînes rouillées mais robustes s'entrelaçai

CÉLINEJe me suis retournée, presque tremblante, pour le regarder s'arrêter à quelques pas de moi. Les lourdes chaînes raclaient le sol, toujours attachées aux fers qui enserraient ses poignets, mais elles ne semblaient pas le ralentir le moins du monde.Déesse, maintenant que je pouvais le voir dans la lumière, il paraissait encore plus sauvage, plus dangereux — et totalement irrésistible. Presque nu, son érection puissante pointait droit vers moi, à peine dissimulée par quelques lambeaux de tissu humide, tendus par la pointe de son sexe, qui les soulevait légèrement.Ses yeux me tenaient prisonnière de leur emprise implacable, empreints d'un contrôle inébranlable sur ma volonté, tel un prédateur qui savait que cette proie lui appartenait, quoi qu'il arrive.« Parce que tu m'as ensorcelé, voilà la réponse. Ce n'est qu'une sorte de rêve érotique bon marché. Je ne sais pas qui tu es, mais laisse-moi sortir d'ici ! Je déteste qu'on manipule mon esprit ! »« Alors viens à moi, viens

CÉLINEJ'ai dégluti avec difficulté face à ses paroles et son regard hypnotique. Pourtant, je n'ai pas ressenti l'euphorie à laquelle je m'attendais.Sans doute parce qu'il était un vampire, et que je détestais profondément cette race arrogante et snob.« Mía, tu es certaine que cet homme est notre compagnon ? »« Il semblerait que oui. »« Comment ça “il semblerait” ? Réveille-toi ! »« Oui, oui, je sens bien la chimie du lien, mais... je ne sais pas. Je ne veux pas qu'il me touche. Ce lien n'est connecté qu'à ton côté vampire. »« Tu es distraite. C'est impoli de parler à ta louve intérieure pendant que je te pose une question. »« Tu peux l'entendre ? » ai-je demandé, sentant une lueur d'espoir. Il a relâché mon menton et s'est redressé.« Comment pourrais-je entendre ton côté animal ? Nous n'avons même pas effectué de cérémonie », a-t-il répondu d'un ton légèrement moqueur en se dirigeant vers une table proche.Il l'avait entendue, j'en étais sûre. Et une fois de plus, me