Semua Bab Le Roi Lycan et sa Tentation Sombre: Bab 161 - Bab 170

Tant qu'elle restait son otage, Zarek ne pouvait pas attaquer.Après tout, ces tours de passe-passe pour contrôler le château étaient tout ce qu'il pouvait faire, lui qui croupissait toujours dans le cachot le plus secret et dangereux.Les oreilles sensibles de Dante ont soudain capté le sifflement de l'air et la magie meurtrière qui fonçait droit sur lui.Son instinct lui a hurlé de se jeter au sol. Il n'a pas hésité une seconde.Il s'est jeté au sol métallique glacé du pont, serrant Céline contre lui. Elle tremblait, les dents claquantes, les yeux fermés et brillants de larmes contenues.« Si tu continues à la pousser comme ça, elle deviendra folle avant même que tu puisses t'en servir pour faire chanter Zarek », a-t-il lancé en se relevant. Il a guidé Céline vers un coin du pont, loin des ombres menaçantes mais près de lui.« Je préfère encore griller son cerveau plutôt que de te laisser en profiter », a craché Merkall, projetant du sang dont l'odeur âcre a envahi l'air.Beau

NARRATEURLes mains crispées sur sa poitrine, Laila forçait ses jambes meurtries et épuisées à continuer d'avancer. Une traînée de sang marquait son passage, mais elle ne s'arrêtait pas — pas même pour se soigner.Elle préférait affronter un Lycan et mourir rapidement plutôt que de rester dans cet endroit maudit.La brume commençait à s'élever entre les tombes, comme dotée d'une vie propre, s'enroulant autour de ses jambes telles des mains spectrales cherchant à l'agripper.Terrorisée, Laila courait — jamais de sa vie elle n'avait ressenti une telle peur. Alors qu'elle passait sous le saule pleureur, ses branches se sont mises soudainement à s'agiter violemment dans le vent.« Non ! Lâchez-moi ! Je vous en supplie ! » a-t-elle hurlé, paniquée, tandis que les lianes verdâtres s'enroulaient autour de son cou, de ses bras et de ses jambes, l'étranglant et l'immobilisant.Elle se débattait comme une forcenée, tirant sur les branches et griffant celles qui lui enserraient la gorge, te

NARRATEURÀ l'instant même où Gabrielle a franchi le seuil de la porte, une métamorphose profonde a saisi son corps tout entier.Ses vêtements simples et maculés de boue se sont transformés en une somptueuse robe écarlate, semblable à celles qu'elle portait autrefois lorsqu'elle régnait en souveraine absolue.Sa longue chevelure noire coulait dans son dos avec un éclat soyeux. Le bandage qui masquait son visage a disparu comme par enchantement, révélant ses yeux bleus, à la fois expressifs et sévères, fixés droit devant elle.Elle incarnait à la perfection l'image de sa grandeur passée. Bien que Gabrielle sût parfaitement que tout cela n'était qu'une illusion créée par Zarek, elle l'a silencieusement remercié pour cette délicate attention.En apercevant Gabrielle, les pensées de Céline se sont immédiatement tournées vers son frère. Malgré toute sa confusion, jamais elle n'aurait pu oublier Quentin.« Il va bien, ne t'inquiète pas », a murmuré Gabrielle en lui jetant un bref regar

NARRATEUR« Comment peux-tu signer un contrat que tu ne comprends même pas, imbécile ? Es-tu un Selenia, un descendant de ma lignée royale ? »Zarek s'est moqué de lui en resserrant sa prise autour de la gorge de Merkall. Le sang coulait déjà le long de son bras puissant et gouttait sur le sol en pierre.« Quel dommage que tu ne puisses pas me tuer pour véritablement t'emparer du château et de l'armée. Tsk, tsk... Devrais-je faire exécuter ta fille par celui qui était autrefois ton plus grand ennemi ? »« Je ne crois pas... » a soudainement ricané Merkall, tandis que derrière Zarek, deux mains se sont levées, agrippant un poignard affûté prêt à frapper.Merkall a été projeté violemment dans un coin du balcon. En contrebas, l'agitation frénétique des créatures mortes-vivantes s'est intensifiée à nouveau.Zarek s'est retourné vivement. La pointe du poignard s'est posée juste contre son cœur, effleurant sa chemise.« Dis-moi, Céline, quel choix vas-tu faire ? Me tuer, ou enfin m'ac

FLASH-BACK DU PASSÉ DE ZAREKZAREK« Pitié, ne me dis pas que tu as encore fait caca... »J'ai plongé mon regard dans ses petits yeux brillants, mais tout ce qui sortait de sa minuscule bouche, c'étaient des bulles de salive.Je l'ai soulevée dans mes bras et j'ai reniflé sa couche avec précaution.« Ouf, j'ai cru que c'était encore mon tour. Garde ça pour quand ton père reviendra, d'accord ? Ton oncle ne t'aime que quand tu sens bon comme un petit bébé propre. »Je l'ai bercée contre moi en marchant de long en large. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire ; elle était si adorable et me rappelait tellement ma sœur quand elle était petite.« C'est à papa de gérer les couches sales, les nuits blanches, et plus tard, de chasser les prétendants », a lancé Roger en entrant dans la pièce, tout essoufflé.Je lui ai tendu sa petite fille.« Maman l'a portée pendant neuf mois et a dû accoucher. Ce n'est pas suffisant comme contribution ? »« Ouais, bien sûr, tu défends toujours ta sœ