All Chapters of Le Roi Lycan et sa Tentation Sombre: Chapter 311 - Chapter 320

ELLIOTLa nounou de Lavinia a crié alors qu’on l’a traînée par les cheveux, sa tignasse fermement agrippée par le poing implacable de Rossella, jusqu’au palier de l’escalier.« Va trouver une femme pour ton fils dans une autre maison, vieille sorcière ! », a hurlé Rossella par-dessus les cris stridents de Mme Elena, qui s’est accrochée à ses propres cheveux, le visage tordu de douleur.Au milieu de la lutte, les yeux paniqués de la nounou ont croisé les miens.« Votre Seigneurie, je vous en supplie ! La duchesse m’accuse injustement ! Je n’ai fait que m’occuper de sa petite comme si c’était la mienne ! Elle… AAAAHHHH ! »Un cri perçant a retenti quand Rossella l’a poussée sans pitié, la faisant dévaler les escaliers – tout comme je l’avais fait le jour où elle était arrivée avec le corps du comptable.Je n’ai même pas tressailli lorsque son corps a roulé en bas, des gémissements étouffés s’échappant de ses lèvres, ses mains battant l’air désespérément pour attraper quelque chose,

KATHERINEUne servante est revenue m’informer à propos du dîner.« Apportez le repas dans ma chambre. Je ne dînerai pas dans la salle ce soir » – ni jamais plus.Je l’ai regardée partir avec un hochement de tête.« Nana… »« Réfléchis bien, prends ton temps. Un héritier ne naît pas en quelques heures. Va, prends un bon bain, détends-toi et dors là-dessus. Je m’occupe de Lavinia. »J’ai soupiré et je me suis levée, me penchant vers elle. J’ai embrassé son front ridé. Cette femme avait été la seule mère que j’avais jamais connue.« Petite sotte, toujours aussi collante qu’à l’époque où tu étais une petite coquine. Va te reposer, tu as de rudes batailles devant toi », a-t-elle dit en tapotant mes mains.Je suis partie vers ma chambre. Honnêtement, mon esprit était si accablé d’inquiétudes qu’il semblait sur le point de s’enflammer.Personne n’a jamais dit que vivre la vie de quelqu’un d’autre serait facile. Dès que j’ai fermé la porte de ma chambre, un coup a retenti contre le bo

KATHERINE« Non, pas cette robe élégante. Emportez plutôt des vêtements plus pratiques. Oui, oui, cette tenue d’équitation ira très bien. » J’ai donné mes instructions aux deux servantes qui ont préparé mes affaires pour ce voyage insensé.Je me suis dirigée vers la fenêtre pendant qu’elles accomplissaient leur tâche.La nuit s’était épaissie dehors, si sombre qu’on ne voyait plus rien au-delà des ombres projetées par les grandes lanternes.Où était le duc, et pourquoi n’était-il pas encore rentré ?Une lourde inquiétude m’a envahie. Était-il chez sa maîtresse ? Il fallait que je découvre qui elle était. Elle devait sûrement être une belle femme, digne de son rang.Était-il au lit avec elle en ce moment ? J’ai porté mon pouce à ma bouche pour le mordiller.L’anxiété m’a noué l’estomac, cette insécurité tenace que cette femme pouvait tomber enceinte et menacer notre position ici.Il ne me restait plus que la vieille maison de mon père — même pas les terres agricoles.Rossella a

KATHERINE« Je faisais simplement un tour des installations. Je pouvais me débrouiller seule, vous pouviez partir », ai-je répondu fermement, même si mon cœur battait à tout rompre.« J’insistais, vous ne devriez vraiment pas — »« Qui êtes-vous pour dire à la Duchesse où elle peut ou ne peut pas aller sur ses propres terres ? » La voix autoritaire du Duc m’a fait pousser un soupir de soulagement.J’avais été à deux doigts de hurler à pleins poumons.« Duc… Monseigneur, je ne… j’essayais seulement d’aider… » L’homme s’est retourné, a baissé la tête et a abandonné son air de voyou.« Personne ne vous avait demandé d’aide, et je n’ai pas du tout aimé votre ton envers ma femme. Monsieur Philip, faites sortir cet homme des champs de récolte », a-t-il ordonné sans aucune pitié.Son mécontentement était évident, son aura menaçante faisait trembler tout le monde.« Oui, oui, monsieur », a balbutié le comptable, sortant un mouchoir pour s’essuyer le front en sueur.Le journalier est r

KATHERINEOh non, non, non — c’était terrifiant.J’ai tremblé de façon incontrôlable, serrant le couteau à pain comme une arme mortelle devant moi. J’ai tendu l’oreille, avançant prudemment pour ne pas faire de bruit qui pourrait me trahir.Je n’ai plus entendu de pas, mais avec le chaos de la bataille à l’extérieur — les cris, le choc des armes — il était impossible de savoir ce qui se passait.Soudain, la poignée d’une des portes latérales de la calèche a commencé à tourner lentement. Mon cœur a failli exploser dans ma poitrine, la peur a serré mes sens, et l’indécision a envahi mon esprit.C’était la porte tournée vers la forêt — bien sûr, le côté le moins gardé. Le combat avait lieu de l’autre côté, sur la route.Je me suis redressée légèrement, ma tête touchant presque le plafond, serrant le couteau si fort que mes jointures sont devenues blanches.J’ai tremblé de tout mon corps, mes yeux fixés sur l’entrée, me demandant s’il valait mieux fuir par l’autre porte.Trop de ch