Tous les chapitres de : Chapitre 331 - Chapitre 340

NARRATEUR« Je ne suis pas un espion. Je peux aller et être utile », Elliot a immédiatement manifesté de l’intérêt.Il avait besoin de savoir exactement ce qui se passait ici.Malgré les protestations de Tomas, il a fini par les suivre à travers la forêt.Ils se déplaçaient rapidement, courant avec agilité.Elliot ne traînait jamais derrière. Un niveau de vitesse et d’endurance pareil ne pouvait pas être soutenu par un élémental normal.Aucun d’eux n’était normal.*****Ils se sont accroupis derrière de grosses roches au bord d’une falaise.En bas, un canyon profond s’étendait, avec la large rivière marquant la frontière entre les deux duchés.« Elliot, tu nous entends ? » Aldo a encore essayé de lui parler télépathiquement, mais rien - Elliot ne l’a même pas reconnu.Aldo a froncé les sourcils.Ce type jouait soit au naïf, soit il n’avait vraiment aucune connaissance de ses capacités surnaturelles.Quoi qu’il en soit, les bruits de sabots de chevaux, de roues de charrette gr

NARRATEUR« Vite, prenez cette barque et traversez la partie orientale de la rivière, et vous atteindrez le village voisin. Cherchez Joaquín à l’auberge unique. Il doit être sur le point de partir avec sa caravane de commerce. Dis-lui que tu viens de ma part… »Aldo donnait des instructions hâtives tandis qu’ils dénouaient les cordes qui retenaient la barque et préparaient à la faire glisser le long de la rampe et dans l’eau.Abritée à l’intérieur de l’ancien abri à bateaux, Katherine les observait nerveusement, à peine capable de ralentir sa respiration haletante après leur course effrénée.Bon sang, ces hommes ne semblaient même pas avoir passé les trente dernières minutes à courir comme des chiens fous à travers la forêt, alors qu’elle avait l’impression de cracher ses poumons.Et à penser qu’elle avait du sang surnaturel - si elle n’en avait pas…« Poussez. »Avec un sourd boum et un éclaboussement d’eau, la barque s’est échouée au bord de la rivière.Il ne restait plus qu’u

NARRATEURElle l’a même examiné des pieds à la tête, son regard s’arrêtant de manière évidente sur son entrejambe.Elliot l’a regardée avec incrédulité avant d’éclater de rire, attirant quelques regards dans leur direction.Katherine a esquissé un sourire malicieux.Elle ne l’avait jamais vu rire comme ça auparavant - il avait l’air si sexy sans cet air grognon et supérieur habituel.Alors, l’homme de glace avait parfois un sens de l’humour. Elliot a toussoté un peu, reprenant le contrôle de lui-même.Elle était si imprévisible, comme un souffle d’air frais dans sa vie, pleine de secrets et de craintes. Elle ne se rendait pas compte que, jour après jour, elle s’éloignait de plus en plus du rôle de Rossella.La véritable Duchesse avait été prude, pleine d’insécurités, rigide - pas comme cette nouvelle Duchesse, qui l’avait complètement fasciné avec sa sensualité et son esprit.Il voulait lui dire qu’il mourait d’envie de faire l’amour avec elle comme jamais auparavant, mais l’omb

KATHERINE« C’était il y a environ une heure. Le Duc t’a portée dans ses bras. Imagine ma surprise - j’avais peur que tu sois blessée ou quelque chose comme ça. Qu’est-ce qui s’est exactement passé ? » elle m’a questionnée, l’air inquiet.« Attends, d’abord, dis-moi pour l’enfant. Elle va bien ? Quelque chose s’est-il passé pendant que j’étais partie ? Le majordome... ? »« Non, non. Lavinia va bien. Elle répète avec son professeur de piano dans la bibliothèque. Elle s’est très bien comportée - elle ne demande même plus après cette affreuse gouvernante », Nana m’a rassurée, et j’ai laissé échapper un soupir de soulagement.J’ai rejeté les couvertures et laissé mes pieds nus pendre au bord du lit.Il semblait que Nana m’avait enlevé mes vieux vêtements râpés puisque maintenant j’étais en pyjama.« Eh bien… par où devrais-je commencer ? » j’ai soupiré et commencé à lui raconter l’aventure que le Duc et moi venions de vivre.« Hmm, le Duc est un os dur à ronger. Tu l’as presque eu,

ELLIOT« Pitié, je vous en prie ! M. Vittorio… c’est… c’est le Duc! JE VOUS EN PRIE, AYEZ PITIÉ, VOTRE GRÂCE ! »L’un des prisonniers a commencé à hurler désespérément alors que nous passions, sa voix portant à travers la petite fenêtre en barreaux de fer sur la lourde porte en acier.Ses cris ont déclenché une réaction en chaîne - un chœur de voix suppliante. Et pourtant, ici en bas, il ne restait que dix prisonniers attendant la mort.« Taisez-vous, vous putains de chiens, OU JE VOUS TUERAI TOUS LES DEUX SUR LE CHAMP ! » Vittorio a rugi, furieux.Le bruit de sanglots étouffés a empli l’air. Je continuais simplement à marcher vers la porte en bout de couloir. Le claquement d’un fouet m’a accueilli le moment où Vittorio a déverrouillé et poussé la porte.Je suis entré, mes yeux s’adaptant instantanément à la lueur vacillante des bougies contre les murs de pierre.Attaché à un cadre en forme de X en bois était l’homme qui avait été mon plus fidèle assistant. Sa tête pendait bas, s