Tous les chapitres de : Chapitre 731 - Chapitre 740

NARRATEUR Marius demeurait quelques instants la tête inclinée, luttant pour dissimuler la haine qui brûlait dans son regard. « Eh bien... au moins, j’ai pu rêver d’une femme aussi exceptionnelle que toi. », a-t-il déclaré en relevant la tête avec un soupir. Le sourire qui flottait sur ses lèvres n’atteignait cependant pas ses yeux. « Nous sommes à tes côtés, Victoria. Je déteste les loups... mais j’ai foi en ton sens de la justice. Je rassemblerai les vampires dans les égouts. » Il lui a adressé une légère révérence avant de s’éloigner, tel un homme au cœur brisé. Lui et Edgar partiraient de leur propre initiative. Rousse s’est approché, émergeant de l’ombre des arbres. La pluie avait cessé, ruisselant sur ses vêtements sombres. « Je ne fais pas confiance à ce vampire. », a-t-il murmuré en aidant Mademoiselle Victoria à se relever. L’action qu’elle venait d’accomplir avait été téméraire. Si elle n’avait pas été suffisamment forte, elle aurait pu basculer dan

NARRATEUR Meridiana ne pouvait que se laisser emporter par les vagues du plaisir. Son compagnon entourait délicatement son clitoris, le stimulant par de légers tapotements qui la poussaient à avancer ses hanches. Elle en désirait davantage, une sensation d’impatience intense au plus profond d’elle-même tandis que Rousse la dévorait. « Plus profondément... mon homme, à l’intérieur... », haletait-elle entre des respirations saccadées. Lorsque les doigts de Rousse l’ont ouvert avec audace, exposant ce petit orifice étroit, Meridiana a frissonné de tout son être. L’anticipation était une véritable torture, ses muscles vaginaux se contractant déjà, mais rien ne la préparait à la pénétration délicieuse qui a suivi. D’abord est venue la langue de Rousse, souple et humide, explorant profondément, entrant et sortant, aspirant ses fluides excités. Puis un doigt s’est ajouté, et elle a commencé à se mouvoir instinctivement contre son visage. La vieille table tremblait s

VICTORIALes nuages d’orage qui obscurcissaient le ciel présageaient de mauvais augures, et la présence matinale des guerriers à cheval approchant du fief ne faisait qu’aggraver la situation. Une petite armée de lycans s’était établie à proximité. D’anciens alliés se montraient désormais exigeants, formulant des conditions strictes.Dracomir n’a pas communiqué de directives précises, mais m’a conseillé de rester vigilante et de me tenir prête à partir si nécessaire. Il m’a révélé l’emplacement d’une cache contenant un sac d’or et a tout préparé en vue d’une éventuelle fuite. Conscient du faible soutien dont il bénéficiait auprès de ses propres guerriers, il demeurait néanmoins déterminé.Mais où pourrions-nous nous réfugier, si tous dans ce royaume étaient nos ennemis ? Je n’étais pas disposée à le voir abandonner sa position à cause de ma présence. Il avait mérité sa place, et nul ne pourrait la lui ôter simplement parce qu’il m’avait choisie.Assise dans la bibliothèque,

DRACOMIRJe percevais une voix rugir au plus profond de mon esprit. Une douleur intense déchirait ma poitrine comme si elle était fendue en deux. Pourtant, une force me tirait par le cou, m’attirant vers mon père adoptif et sa fille... ma famille... ceux que j’avais juré de protéger.En m’agenouillant auprès de Célia pour lui prodiguer mon sang, je me suis interrogé : quelle était cette chose essentielle que j’avais laissée derrière moi ? Une silhouette féminine scintillait dans mon esprit, accompagnée d’un parfum que j’adorais, d’un sentiment d’appartenance.Je désirais me battre, mais la douleur était insoutenable... J’étais perdu dans un enchevêtrement de pensées. Les lèvres froides de Célia effleuraient mon poignet, tandis qu’elle était allongée sur la mare de sang qui imprégnait le sol du hall. Je ne comprenais pas comment elle avait pu survivre à une attaque aussi brutale. Elle paraissait si pâle, presque... morte. Son rythme cardiaque était à peine perceptible.

NARRATEUR Il s’est lancé avec une détermination féroce, rassemblant les quelques hommes encore capables de combattre, des individus aussi désespérés que lui, cherchant leurs mères, leurs compagnes, leurs enfants. Une vingtaine d’Élémentaires ont descendu la montagne... et au moment où Zarek les a découvert et a atteint la propriété de campagne de ces nobles vampires... il n’en restait plus qu’un seul. Il a aperçu son ami, celui qui l’avait accueilli sans hésitation, agenouillé au milieu du jardin, tenant toujours le corps mutilé de sa femme. Le lieu était souillé par la vie de ces pauvres élémentaires, incapables de rivaliser avec les nombreux vampires adultes qui festoyaient, ivres de luxure et assoiffés de sang. Ils avaient déversé leur rage sur le corps de Rousse, le poignardant dans le dos avec des épées et des couteaux alors qu’il protégeait la femme assassinée dans ses bras. Les yeux de Zarek sont devenus d’un rouge cramoisi tandis qu’il entendait les rires et l