All Chapters of Fracture: Chapter 121 - Chapter 130

PDV de JosieUn nouveau grondement sous mes pieds me fait presque perdre l’équilibre, et cette fois, les lumières s’éteignent. Quelques secondes passent avant qu’une lumière d’urgence ne s’allume.« Vous avez des tremblements de terre dans ce royaume ? » je demande.« Non, sauf si quelqu’un en provoque un. C’est une expérience nouvelle pour moi », répond Ronnie. Je hoche la tête. Je n’aime pas ça. Art se précipite hors de la pièce, et Dot s’apprête à le suivre.« Dot, j’ai besoin de vêtements », je l’appelle.« Il y a des blouses dans la deuxième porte à gauche », me répond-elle.« Je reviens tout de suite », je dis en m’élançant hors de la pièce. Je trouve rapidement une petite salle avec des blouses propres et une cabine pour se changer. Je prends un paquet étiqueté « petit » et fonce dans la cabine d’essayage pour enfiler le pantalon et le haut bleus. Je suis sur le point de sortir quand j’entends des voix.« Il faut partir maintenant, ça a déjà commencé », siffle une voix ma

PDV de JosieLes voix se rapprochent et je me faufile par la fenêtre vide, m’accroupissant derrière le mur. Le bâtiment en ruine empeste le renfermé et la moisissure. Je me couvre le nez pour tenter de bloquer l’odeur.« Qu’est-ce qui est arrivé à ces deux-là ? » demande une voix rauque.« Ils ont dû se battre en sortant, » répond une autre voix, apparemment indifférente.« Ça me facilite la tâche. On n’a plus besoin d’eux de toute façon. Ils étaient pourtant en position idéale pour les éliminer et ils ont échoué à chaque fois. Une bande d’abrutis inutiles, » râle la voix rauque.Je réfléchis à ce qu’ils sont en train de dire. J’avais déjà compris que Cash faisait partie de nos assaillants, mais maintenant, je repense aux autres attaques. Quand quelqu’un avait lancé ce couteau vers ma tête dans la salle à manger, Clarrisa était là ! Cette garce ! Si elle n’était pas déjà morte, je l’aurais tuée moi-même.« Débarrassons-nous de ces corps et tirons-nous d’ici. Si quelqu’un d’autre

PDV de JosieFranck nous emmène à la librairie et nous fait monter dans un petit appartement au-dessus. Il allume un vieil ordinateur de bureau.« Il met un peu de temps à démarrer, » dit-il en désignant la machine. « Pourquoi es-tu dans ce royaume ? » demande-t-il en s’appuyant contre le bureau, les bras croisés, attendant une explication.Je lui résume les événements de la veille, en omettant la partie où j’ai tué des gens.« Tu peux utiliser l’ordinateur pour lui envoyer un mail, mais s’il pouvait venir ici, il serait déjà là, » dit Franck en cliquant avec la souris.« Il est probablement encore inconscient, mais je dois tenter quelque chose, » je soupire. « C’est le seul moyen que tu as de le contacter ? »« Oui, » répond-il en m’invitant à m’approcher de l’écran.Je me penche et vois la page de courriel vide. Le nom de Deacon est inscrit en haut, et rien que de le voir me fait frissonner. Qu’est-ce que je suis censée dire ? Je ne sais pas à quel point c’est sécurisé, alors

PDV de JosieDeux semaines entières sans leur toucher doux, sans voir leurs visages magnifiques ou entendre leurs voix envoûtantes. C’est l’enfer. Je sais que c’est probablement pire pour eux, le temps passe différemment là-bas, donc cela fait bien plus longtemps. Je suis au moins soulagée qu’ils soient ensemble. Heureusement, ma chaleur n’est pas revenue, peut-être parce que mes liens ne sont pas près de moi ? J’espère que c’est comme ça que ça fonctionne, car je suis de plus en plus nerveuse à l’idée que cela revienne chaque jour.« Joyeux anniversaire ! » crient Freya, Franck et ma mère quand j’entre dans la librairie. Je force un sourire. Je devrais être reconnaissante d’avoir ma mère et Freya ici pour fêter mon anniversaire, mais tout ce à quoi je pense, ce sont ceux qui ne sont pas là.« Merci, » dis-je en soufflant les bougies sur le petit gâteau que ma mère tient entre ses mains. Je vois bien qu’elle l’a fait elle-même, mais je fais semblant de ne pas savoir et je demande qu

PDV de DeaconAvoir Josie dans mes bras valait chaque seconde de ce que j’ai enduré. Deux semaines d’enfer, suivies d’heures passées piégé entre les royaumes, ont vraiment mis ma volonté à l’épreuve. Le vide est assez oppressant pour rendre fou n’importe qui. Si je n’avais pas eu une raison aussi importante de rester concentré et de m’en sortir, je doute que j’y serais arrivé. L’obscurité de cet endroit s’infiltre rapidement dans l’esprit, essayant de le consumer. J’ai senti des os sous mes pieds, vestiges des pauvres âmes perdues là avant moi. Je ne prendrai jamais le risque d’emmener Josie là-bas, surtout maintenant que je soupçonne qu’elle porte un enfant. Je dois trouver un nouveau plan et un moyen de communiquer avec l’autre côté.Pour l’instant, je ne vois que deux options. Rester ici et élever l’enfant avec Josie jusqu’à ce qu’on trouve un moyen de rentrer. Ou bien tenter de retourner seul là-bas pour obtenir l’aide des autres. La première option est la plus sûre pour tout le