All Chapters of Quand le destin nous retrouve : Chapter 31 - Chapter 40

PVD de Adrien Je m'assois à nouveau sur mon fauteuil et regarde attentivement la vidéo. Au début, je vois d'abord un homme dont le visage me rappelle une personne mais que l'identité m'échappe. Il est assis dans un cafétéria. Quelques secondes après, Louise et Roméo, mon cousin, le rejoignent. Perplexe, je fronce d'abord les sourcils et mets la vidéo en pause. Je sonde les trois personnes affichées en grand sur l'écran et des souvenirs me reviennent en tête. Le type avec lequel, ils sont est le même qui était avec Elena sur cette photo. J'avale difficilement ma salive et mon cerveau se met à tourner pour essayer de comprendre, pour tenter de trouver des réponses à ces milliers de questions qui me trottent à l'esprit. Louise et Roméo se connaissent ils ? Que font-ils avec cet homme ? Que me cache Louise ? Je reprends la vidéo en respirant lourdement. J'écoute leurs conversations et là, tout s'effondre. J'apprends qu'ils ont comploté contre Elena, contre

Elena Je brise les barrières et ferme les yeux, lorsque ses lèvres viennent se frôler d'abord contre les miennes. Un long frisson parcourt ma colonne vertébrale.Il m'embrasse d'abord lentement, plein de tendresse et d'amour, réveillant d'autres frissons en moi. Je pose ma main sur sur sa joue et le baiser s'accentue. Il devient plus intense, plus chargé et plus torride. Ses doigts caressent ma jambe nue et remontent tout doucement sur mon bas ventre. Je mords sa lèvre, prise par de grandes pulsions. Nous continuons de nous embrasser, pendant qu'il ramène sa main sur ma poitrine, empoigne un de mes seins et je lâche un gémissement. Je faufile ma main sous son tee-shirt. Le contact de sa peau contre la mienne, me fait perdre la raison. Je n'ai pas envie que cela s'arrête. ___ Je t'aime, Elena ; murmure t'il en me mordillant le cou. ___ Je t'aime aussi, Adrian. Je n'ai plus toute ma tête. Je suis juste emportée par ce plaisir interdit. Mes mains se baladent

PVD de AnnaL'état dans lequel était mon amie, m'a transpercé le cœur. J'espérais que la situation s'arrange entre eux, surtout qu'ils s'aiment encore. Hier soir, je me suis demandée si c'était une bonne chose de laisser Adrian et Elena seuls. J'avise Elena qui vient voir moi, portant un peignoir et quelques gouttes d'eau ruissellent encore sur sa peau nue. Ses yeux sont aussi vide que le désert et son visage est pâle, malgré qu'elle ait pris une bonne douche. Elle vient s'installer sur une chaise du comptoir de la cuisine. Je lui sers son petit déjeuner et la rejoins par la suite avec mon assiette. Je prends place à côté d'elle. Des secondes passent et elle est toujours silencieuse. Elle ne mange pas. Elle fait juste tourner sa fourchette dans son assiette, le regard perdu. Ça me touche de la voir si triste et dévastée. Je ne sais pas comment l'aider, puisque je ne sais pas grande chose de ce qui s'est passé entre eux. Je racle finalement ma gorge pour entamer

PVD de ElenaLe grincement que fait la porte de ma chambre m'alerte. Je lève le regard et avise Anna, qui se tient à l'entrée, le regard triste. Mon cœur se resserre un peu plus alors qu'elle vient vers moi. Je lui fais de la place sur mon lit. ___ Tu vas vraiment partir ? Sa voix cassée et pleine de chagrin me fait du mal. Anna a essayé de me faire changer d'avis sur mon voyage, mais ma décision est déjà prise. ___ Anna, je... plus rien ne m'attend ici et tu le sais. Elle me regarde dans les yeux et dit : ___ Et moi, alors ? Je suis ton amie, une raison de rester. Qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas quitter la ville, d'accord. Mais que vas-tu faire après ? Tu as un boulot qui t'attend dans cette nouvelle destination ? ___ Avec mes économies, je vais me trouver un appartement et m'installer. Ensuite, je verrai ce que je ferai. ___ C'est si rapide, tout ça. Tu voyages demain, mais tu n'as même pas un plan pour ton voyage. Même si je ne sais pas ce

Elena Le soleil perce doucement à travers les rideaux beiges de la chambre. La lumière du matin glisse sur mes paupières, chaude, apaisante. J’ouvre lentement les yeux, le cœur encore enveloppé de la douceur de la veille.Je suis allongée sur le côté, les draps froissés contre ma peau. La chambre est calme. Adrian dort encore, le visage tourné vers moi. Il a l’air si paisible, presque vulnérable. Rien à voir avec l’homme fier et sûr de lui que le monde connaît.Je l’observe en silence, consciente que cet instant est fragile, suspendu. Ce n’est pas un conte de fée. Ce n’est pas la fin. C’est un commencement ou plutôt… un recommencement. Et cette fois, j’ai décidé d’avancer avec les yeux ouverts.Hier soir, on a longuement parlé, après le dîner surprise, après le collier, après les rires et les larmes. Pas de grandes promesses irréalistes. Juste deux êtres fatigués de se faire mal, et décidés à essayer autrement. Plus lentement et plus prudemment.Je me r