Elena Moreau et Adrian Delacroix s’aimaient autrefois d’un amour passionné, mais un malentendu orchestré par un ennemi de l’ombre les a séparés brutalement. Brisée par cette trahison, Elena a refait sa vie loin du monde d’Adrian, tandis que lui est devenu l’homme le plus puissant du pays. Des années plus tard, leurs chemins se croisent à nouveau lorsqu’Adrian rachète l’entreprise où travaille Elena. Persuadé qu’elle l’a trahi dans le passé, il veut se venger et l’oblige à un mariage sous contrat. Mais alors qu’il cherche à la faire souffrir, il se rend compte qu’elle n’a peut-être jamais été coupable… Alors que leur relation oscille entre haine et désir, la vérité sur leur séparation commence à émerger, révélant un complot bien plus vaste qu’ils ne l’avaient imaginé. Face aux manipulations du passé et aux ennemis tapis dans l’ombre, pourront-ils se retrouver et réécrire leur histoire ? Amour, trahison et secrets inavoués… Quand le destin s’en mêle, peut-on vraiment y échapper ?
View MoreElena
Nous sommes tous réunis dans la salle de réunion, attendant que le patron se présente. Depuis quelques jours, il y'a des rumeurs qui courent dans notre lieu de travail et si ces rumeurs s'avèrent vrais, cela veut dire que nous seront tous mis à la porte. Nous n'aurons plus de travail et c'est vraiment flippant. Debout, comme les autres employés de cette entreprise, mon cœur tambourine et mes jambes ne tiennent plus en place. Pour calmer mon anxiété, je ramène mes doigt à mon cou où je m'empare du collier et le tripote. Jouer avec le bijou autour de mon cou, m'aide à évacuer toute sorte de nervosité. C'est étrange comme astuce, je sais. Mais elle fonctionne, peut-être parce que ce bijou m'est cher. Une personne qui a compté énormément dans ma vie, me l'a offert en guise de cadeau. Et je le porte jusqu'à ce jour, même si cette personne n'est plus dans ma vie. Ce collier me rappelle que j'ai follement aimé un jour, même si j'ai fini avec un cœur brisé. ___ « Oh, le patron est là... » ___ « Oh, mon Dieu faites que ce ne soit pas ce qu'on pense... » Les chuchotements de mes collègues se rarefient au fur et à mesure qu'elle notre boss se dirige vers le devant de la pièce. Quand il est enfin prêt à prendre la parole, le silence engloutit la pièce au point où l'on peut attendre les mouches voler. Le boss respire grandement et son visage ridé, montrant à quel point, il est touché par la situation que traverse notre agence. Lui qui n'est âgé seulement de 37 années, a aujourd'hui l'apparence d'un homme de la soixantaine. Sa peau claire devenue pâle et ses cheveux, autrefois bien peignés, sont décoiffés. On peut parfaitement constater qu'il a dépéri ces derniers jours, ça me peine de le voir dans cet état. Cet homme si bon envers nous, ses employés, souffre en silence. Il racle sa gorge et nous regarde dans les yeux, avec peine. ___ « Comme vous le constatez, notre agence publicitaire traverse une période très difficile... » commence t'il. Il soupire bruyamment avant de reprendre la parole. ___ « Mes associés et moi, avons fait de notre mieux que cette situation ne soit qu'un mauvais souvenir. Malheureusement, nous avons échoué et maintenant, il ne nous reste plus qu'une seule option. Un seul choix... » Il se tait encore et les murmures se ressurgissent, mais ils sont vite interrompus par le boss. ___ « C'est de vendre l'entreprise. » termine t'il, d'une voix attristée. Je reste stoïque, les yeux grandement ouverts. Pendant que les autres se lamentent et s'interrogent, je reste immobile, comme si je viens d'être assommée. Vendre l'entreprise ? Mais c'est... absurde ! Enfin, cette entreprise sera vendue et qu'allons nous faire ? Qu'allons nous devenir ? Surtout moi et toutes ces personnes, qui n'ont nulle part où aller alors qu'on a besoin de ce boulot. Je lève ma main, pour prendre la parole. Tous les regards se posent sur moi et d'un signe de tête, il me donne l'autorisation de m'exprimer. Je jette d'abord un rapide regard autour de moi, hésitante mais il me faut des réponses. Je dois savoir ce que nous deviendrons sans cette agence. ___ « Euh... Et nous ? » lance je, en begayant. Ils me fixent tous, comme s'ils n'ont pas bien saisi la question. Je ravale ma salive. ___ « Vu que vous allez vendre cette entreprise, nous seront mis à la porte ? Parce que beaucoup d'entre nous auront du mal à subvenir à nos besoins avant d'espérer décrocher un poste dans une autre entreprise. » ___ « Oui, c'est ça... » affirment mes collègues d'une voix basse. Mon regard figé sur le patron, il se pince les lèvres comme s'il cherche les bons mots pour nous répondre. Mon cœur continue de battre fort et mes doigts, tripotent encore le collier. ___ « Calmez vous ! » Silence total. ___ « Je comprends votre inquiétude mais je ne saurai vous donner une réponse exacte à votre préoccupation. Le futur propriétaire de cette agence et moi, avions discuté de cela, il m'a fait comprendre que seuls les meilleurs resteront. Bien sûr, j'ai tenté de lui convaincre de votre savoir-faire, mais c'est un grand entrepreneur et il refuse d'investir dans le vide. » Hum, ce type doute de notre performance ? D'un côté, il a le droit de douter de notre main d'œuvre. Mais je crois qu'il a besoin de nous pour atteindre ses objectifs, bien que je les ignore. Nous travaillons dans cette entreprise depuis plus de deux ans, nous pouvons dire que nous sommes des experts dans le domaine du marketing et de la publicité. Mais bon... ___ « Peut-être qu'il vous fera passer un test pour déterminer qui reste et qui part. Néanmoins, j'essaierai à nouveau de plaider votre cause. » nous promet il. Un test ? Qui reste et qui s'en ira ? Très dur ! C'est triste de devoir dire adieu à ce lieu où nous avons partagé pleins de bons souvenirs et surtout, nous séparer d'un chef comme monsieur Gastaud. Il nous adresse un dernier et petit sourire rassurant avant de se diriger vers la sortie. Soudain, une voix féminine l'interpelle : ___ « Chef ?? » Ses pas s'estompent et il se retourne vers la personne qui vient de l'interpeller. ___ « Pouvons nous avoir au moins ne serait-ce que le nom de notre futur patron ? » lui demande t'elle, d'un air gené. ___ « Euh, il s'appelle Andrian De-Luca. » Je sens le plissement de mes sourcils lorsque ce nom résonne dans mes oreilles. Andrian De-Luca ? Mon cœur fait un bond et mon estomac se noue étrangement. Mon cœur bat très vite cette fois, mais ce n'est pas pour la situation de l'entreprise, mais de ce que j'ai longtemps redouté : le revoir. Calme toi Elena, il existe de nombreuses personnes portant ce nom. Ça fait plus de trois ans qu'il a quitté Monaco, comment ça pourrait être lui ? C'est sûrement une coïncidence et rien de plus. Nous regagnons nos postes, mais je ne suis pas très rassurée. D'autres papotent sur ce qui arrive à l'agence et d'autres sur le nouveau boss, tandis que moi je suis tout simplement terrifiée que le nouveau patron de cette entreprise soit la personne que je ne souhaite plus revoir. Je lève les yeux au ciel, prends une profonde respiration pour évacuer mon stress. Puis, je prends mon téléphone et me connecte au Wi-Fi de l'entreprise, pour rechercher ce fameux Andrian De-Luca en priant de tout mon cœur, que ce soit une autre personne. Je scrolle sur les pages des magazines qui parlent de lui jusqu'à tomber sur une photo de lui. Et là, mon cœur rate un battement. Mes doigts serrent mon téléphone alors que l'écran affiche un visage je n'ai jamais oublié. Lui. C'est bien lui.Dans la peau de l'auteure Allongée dans son lit d’hôpital, le regard perdu sur le plafond immaculé, Elena a encore du mal à croire ce qui venait de se passer. Son cœur bat à tout rompre. Ses doigts caressent machinalement son ventre, encore invisible mais déjà porteur d’un monde nouveau.Et soudain, une évidence s’impose à elle : elle devait appeler Adrian. Sans même réfléchir, elle attrape son téléphone posé sur la table de chevet et compose son numéro. Il répond aussitôt, comme s’il l’attend.___ « Mon cœur ? »___ « Adrian… »Sa voix tremble d’émotion, de joie, d’un vertige doux et irréel.___ « Tu vas bien ? Tu as l’air... bizarre, tu m’inquiètes. »Elle inspire profondément, cherchant les mots justes, les plus simples.___ « Adrian… Je suis enceinte. »Un silence. Un long silence. Puis…___ « Tu… Tu es sérieuse ? » ___ « Oui. Je viens de l’apprendre. J’ai fait un malaise, Anna m’a amenée à l’hôpital… Et le médecin m’a dit que je suis enceinte de six se
Dans la peau de l’auteureDeux mois se sont écoulés depuis l’éclat de colère d’Adrian. Deux mois depuis cette confrontation glaciale qui met définitivement fin aux manigances de Roméo et Louise. Depuis, la vie reprend son cours avec une douceur surprenante, presque irréelle, comme si le calme est enfin autorisé à s’installer.L’entreprise prospère. Les chiffres montent, les partenariats se multiplient, les collaborateurs travaillent avec enthousiasme. Adrian, plus serein, reprend confiance. Il accepte même une invitation à un congrès international, un voyage d’affaires de quelques jours, seul, à l’étranger. Une première depuis longtemps. Elena, de son côté, trouve un équilibre. Les douleurs, les peurs, les doutes s’estompent, remplacés par une routine paisible et sincère.C’est dans cette atmosphère plus légère qu’un samedi ensoleillé pointe le bout de son nez. Le genre de journée où le ciel est d’un bleu éclatant, sans l’ombre d’un nuage. Elena et Anna décident d’en profiter pour sor
AdrianLe silence dans mon bureau est pesant, presque suffocant. Seul le tic-tac de l’horloge semble oser braver l’ambiance électrique. Roméo se tient devant moi, les bras croisés, le regard noir. Il n’a même pas pris la peine de frapper. Il est entré comme un voleur, comme s’il avait le droit d'être là. Il a osé réapparaître après tout le chaos qu'il a causé. ___ « Tu pensais vraiment que je n’allais pas comprendre que c’était toi ? » lancé-je, la voix basse, mais tranchante.Il ricane, pendant que moi je brûle de rage.___ « Tu t’imagines toujours que tout tourne autour de toi, Adrian. Tu penses que je n’ai que ça à faire ? Saboter ta petite entreprise, c’est ça ? »Je me lève lentement, la chaise crissant contre le parquet. Je m’avance vers lui, chaque pas appuyant ma colère que je contiens tant bien que mal.___ « Tu m’as trahi, Roméo. Toi… mon propre cousin. Tu crois que je vais laisser passer ça ? »Il fronce les sourcils, mais je vois son trouble dans le f
ElenaAprès la soirée d'hier dans son bureau, il a voulu qu'on aille dans sa villa et nous avons dormi, l'un à côté de l'autre. Le lendemain matin, l’air est différent.Je me réveille dans sa chambre, dans ses bras, et pour la première fois depuis longtemps… je respire sans douleur.Adrian dort encore, un bras posé sur ma taille. Son visage est détendu, paisible. Je pourrais rester là pendant des heures à le regarder, à mémoriser chaque trait, chaque ride au coin de ses yeux. Il est beau. Dangereusement beau. Mais surtout, il est à moi.Je me lève à contre-cœur, m’habille rapidement et descends préparer du café. Une routine simple, presque normale. Et pourtant, tout me paraît nouveau.Lorsque j’arrive à l’agence un peu plus tard, il est déjà là. En costard, cheveux en arrière, l’air parfaitement concentré. Mais dès qu’il me voit, il sourit. Et mon cœur rate un battement. Les souvenirs d'hier soir reviennent et je ne peux m'empêcher de sourire, comme une idiote. Il s’
ElenaLe lendemain, je me force à venir plus tôt. Comme si, inconsciemment, j’espérais croiser son regard, lui dire un mot… ou juste exister un peu dans sa journée. Et pour dire vrai, les mots de mon amie me hantent encore. Mais à 9h25, alors que je sors de la salle d’archives avec quelques dossiers, je m’arrête net. La porte de son bureau est entrouverte. Et à l’intérieur, je l’entends rire. Je serre les sourcils, les observant. Pas n’importe quel rire. Celui qu’il a quand il est vraiment amusé. Franc. Léger. Décontracté.Mon cœur rate un battement et la curiosité m'envahit. Je m’avance. Discrètement. Sans bruit. Et je la vois.La nouvelle employée du service marketing. Clara. Blonde platine, chemisier blanc trop cintré, et ce rire de dinde qui perce les murs.Elle est assise face à lui, un dossier à la main, mais elle ne regarde pas les documents. Elle le regarde lui. Comme s’il était la chose la plus drôle au monde. Et lui, il sourit comme un idiot. Il lui
Elena Cela fait trois jours qu’on s'évite au bureau. Trois jours que mon sommeil se trouble.Trois jours que mon téléphone reste muet. Pas un message. Pas un appel. Pas même un mot glissé sous la porte. Et lorsqu'on se croise à l'agence, nos rapports se limitent juste au travail. Je sens qu'il est froid et qu'il m'en veut de lui avoir fait des reproches. Le silence s’est installé comme une brume épaisse entre nous. Et je n’arrive pas à le dissiper. Je m’en veux. Il a peut-être séquestré un mec, mais il avait toutes les raison de le faire. Je suis dans la cuisine, assise à la table, une tasse de thé froide entre les mains, quand Anna débarque. Elle s’invite sans prévenir, comme toujours. Ses cheveux sont relevés en un chignon désordonné, et elle porte son vieux pull rouge troué à la manche.___ « On devrait te trouver un psychologue, tu ne penses pas ? Je te trouve bizarre dernièrement, mais tu ne me dis rien, non plus. Ou tu préfère que j'aille rendre visite à Adria
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