All Chapters of Je Me Venge, Cendres à la Main: Chapter 181 - Chapter 190

Léa a dit cela en fixant délibérément les yeux de Marc, juste pour voir quelle serait sa réaction. Comme prévu, elle n’a vu aucune trace de nervosité ni de surprise sur le visage de cet homme. Cela a bien prouvé qu’ils avaient tout manigancé ensemble : pas un pour racheter l’autre.Mais avec cette prise de conscience, Léa a finalement poussé un soupir de soulagement. Avant, elle s’était un peu inquiétée, de peur que Théo soit isolé et impuissant. Maintenant qu’elle a su qu’il avait un partenaire très solide, Léa s’est sentie rassurée.Très vite, Marc l’a emmenée au restaurant.Une fois descendue de la voiture et voyant que c’était un restaurant, Léa a légèrement froncé les sourcils, un peu surprise. Elle l’a regardé en haussant un sourcil : « Pourquoi tu m’as emmenée ici ? »« Ton mari pas fiable ne t’a sans doute même pas donné à manger. C’est moi qui t’invite. »Marc s’est montré direct et sans gêne. Après tout, ils avaient été camarades d’école, il n’y avait donc aucune raison

La scène a été filmée dans son intégralité par une caméra cachée, et de l’autre côté, Isabelle a reçu rapidement la vidéo, dont le contenu a été parfaitement clair.Elle est allée directement trouver Alex avec la vidéo en main : « Alex, regarde, Mademoiselle Bernard a essayé de vendre les parts du Groupe des Richard ! »La vidéo était évidemment le résultat d’un montage. Isabelle savait bien que le début de la vidéo n’intéresserait sûrement pas Alex, mais ce qui comptait le plus à ses yeux, c’était le Groupe des Richard.Après avoir vu la vidéo, Alex a changé d’expression. Ses poings se sont serrés si fort que ses jointures ont blanchi, puis il a jeté son téléphone au sol de toutes ses forces, l’a éclaté en morceaux, avant de se retourner et de partir en grinçant des dents.Isabelle est restée sur place, a regardé d’un air impassible les débris du téléphone sur le sol. Elle a laissé échapper un ricanement froid. Elle le savait : l’amour, ça pouvait passer, mais ce qui pouvait vraim

Léa est restée assise par terre pendant longtemps ; elle a même senti ses jambes s’engourdir. Elle a essayé péniblement de se relever, mais à ce moment-là, la porte a été violemment défoncée de l’extérieur. La force l’a projetée au loin, et elle est lourdement tombée au sol, regardant avec incrédulité les quatre hommes costauds qui ont fait irruption.« Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ? »Le spray de défense qu’elle tenait est tombé de ses mains à cause du choc. Léa a alors agrippé par réflexe un morceau de bois cassé à côté d’elle, prête à se défendre.Mais les quatre hommes ne lui ont pas adressé un mot. Ils ont avancé d’un pas lourd, l’un d’eux a d’abord donné un coup de pied qui a fait voler le bout de bois de ses mains, puis ils lui ont attrapé les cheveux et l’ont traînée dehors.Léa a eu l’impression qu’on allait lui arracher le cuir chevelu ; les larmes lui sont montées aux yeux. Elle s’est débattue de toutes ses forces, mais ça n’a servi à rien. C’était un hôtel

« Toi… Il ne t’aime pas ? »Soren a regardé Léa avec incrédulité, se disant tout à coup qu’il s’était peut-être vraiment trompé de cible.« Il ne m’aime pas. Ce qu’il aime, c’est une autre. Je n’ai été qu’un pion dans un mariage arrangé par nos familles. À la limite, on aurait pu continuer à faire semblant… mais il a causé la mort de ma fille. Ça, je ne peux pas lui pardonner. Et encore moins le laisser s’en sortir. » Léa a serré les poings. « Tu veux reprendre ce que la famille des Richard a volé à la tienne ? Alors, unissons nos forces. »« Toi et moi, des alliés ? Et pourquoi ça ? » Soren a ricané, le visage plein de mépris.Il n’était pas idiot : il voyait bien qu’elle essayait juste de gagner du temps.« J’ai cinquante et un pour cent des parts du Groupe des Richard. Si tu les veux, je te les donne. » Léa avait dit ça d’un ton léger.Pour elle, comparé à sa propre vie, tout ça n’avait plus aucune valeur. Tant qu’elle pouvait sortir vivante d’ici, elle était prête à tout sacr

Soren a perçu la tristesse de Léa, a esquissé un léger sourire, puis a pris la parole d’un ton calme et posé.Face à cette rare clémence, Léa n’a rien dit de plus. Elle s’est levée directement et est sortie. Pour elle, désormais, le monde entier se valait : qu’ils fassent ce qu’ils voulaient, tant que cela ne nuisait ni à elle ni à ses plans.Cette vie, ce souffle… cela faisait bien longtemps que Léa n’y attachait plus d’importance. Si, une fois tout terminé, elle pouvait aller retrouver sa fille, aller rejoindre Eva, alors elle serait prête à partir sans regret.Soren a regardé la silhouette de Léa s’éloigner. Son regard a changé légèrement. Il a pris sa tasse de café, l’a portée à ses lèvres, et a murmuré avec un sourire : « Elle est vraiment intéressante, cette femme. »« Chef, on l’a laissée partir comme ça ? Qu’est-ce qu’on va dire à notre client ? » a demandé Luc, inquiet, en regardant Soren.Soren a posé sur Luc un regard empli d’une sorte de tendresse, comme s’il contempla