« Nala, oh, mon amour, ma chérie, tu m’as tellement manqué ! »À la vue de Léa, Nala s’est mise à tournoyer autour d’elle, folle de joie, frottant sa tête contre ses jambes et miaulant sans relâche.Théo, lui, est resté prudemment en retrait, l’air partagé entre l’embarras et la résignation. « Tu veux toujours tes travers de porc ? », a-t-il lancé.C’est alors que Léa s’est rappelée à quel point Théo avait peur des animaux.Elle a serré doucement Nala contre elle et lui a souri : « Tu peux t’approcher, tu sais. Nala est adorable. Elle ne te fera rien. »On voyait que Sophie, la gouvernante, avait bien pris soin de Nala ces derniers jours. Quand elle l’avait récupérée, ce n’était qu’un petit chaton maigre et fripé. Maintenant, elle était toute ronde, le poil doux et brillant, pleine de vitalité.Théo, pourtant, a maintenu autant de distance que possible.Il a posé la boîte-repas devant Léa et a soupiré, vaincu : « J’y peux rien, cette boule de poils me fout la trouille. »« Bon, d’accor
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