Semua Bab Cœur Brisé : Bab 1 - Bab 10

Olivier - Laisse-moi profiter de ce vent frais qui vient m'accueillir chez moi . Je suis heureux d'être là . Je jubile à l'idée de me venger . Ils vont tous le payer .Il ont déjà commencé à le payer , j'ai déjà atteint la moitié de mon but : le rendre plus pauvres que moi quand j'ai quitté la Côte d'Ivoire . Actuellement , ils sont comme je l'ai voulu . Ils sont endettés jusqu'au cou . Ce n'est que le commencement , le reste arrive . Ils vont me supplier à genoux pour que je les épargne . - Allons-y . Nous montons dans mon rang rover pour rentrer à la maison , une maison que j'ai payée dans l'un des quartiers les huppés de la ville . La circulation est dense , il y a toujours un embouteillage monstre à Abidjan . Après deux heures d'embouteillage , nous arrivons enfin à la maison . Je prends une douche , puis nous commandons à manger . Il faut des employés pour faire la cuisine et le ménage . Nous passons dans mon bureau après le dîner . Je regarde les différentes photos et vidé

Kathy Je prends mon véhicule pour partir à l'entreprise . J'arrive après trente minutes de route . Je remarque une agitation inhabituelle à l'entrée de l'entreprise . Je descends et mon père court pour venir me voir , c'est la première fois que je le vois aussi agité . - Enfin , tu es arrivée . Pourquoi as-tu autant de temps ? Il est très nerveux , que se passe-t-il ? - Tu n'as pas l'air bien . As-tu un problème ? - Non , tout va bien . Écoute bien ce que je vais te dire . Nous sommes dans une situation assez compliquée , je suis obligé de vendre l'entreprise , mais , l'acheteur ne veut pas conclure tant que tu n'es pas là . - Donc , tu allais vendre notre entreprise sans m'en informer ? Tu sais que j'ai quarante cinq pour cent de part de l'entreprise . Tu allais le vendre et garder tout cet argent pour toi ? - Mais , de quel argent parle-tu ? Cet argent va juste servir à payer mes créanciers rien d'autre . - Et qu'est-ce que j'ai à y gagner ? Si l'entreprise est en faillite

Kathy Je me rends compte que l'homme que j'ai connu n'est plus , il a été remplacé par quelqu'un de sombre , un être calculateur qui ne nous cache pas son envie de se venger de nous . Je sais le mal que je lui ai fait . Si celà peut l'aider à me pardonner , j'accepterai toutes les punitions possibles . Je suis une âme en peine , seul son pardon peut l'enlever cette amertume que j'ai au fond du cœur . Peut être que s'il fini de nous malmené , il pourra enfin me pardonner ? Et je pourrais enfin dormir en paix . Je suis tellement fatiguée de cette vie ! Mon père me prend de côté pour qu'on parle . - Tu peux intervenir pour moi ? Pour que j'ai un autre poste ? je me vois mal être le chauffeur de quelqu'un qui m'a servi autrefois . - Tu ne penses qu'à toi , il n'y a que toi qui compte . As-tu pensé une seule fois à moi ? Dis-moi ce que je veux savoir sinon je lui dirai tout ce que tu m'as oublié à faire pendant toutes ces années .- Tu n'as pas intérêt , sinon , je lui dirai que c'est

Kathy— J’ai viré la secrétaire de ton père. Alors tu peux aller prendre sa place. Je crois que je n’ai pas besoin de te faire un dessin sur ta manière de faire ton travail. Je veux que tu sois aussi professionnelle que possible.— Bien, monsieur.— Tu peux regagner ton bureau. Et regarde mon agenda pour savoir quel sera mon prochain rendez-vous.— Bien, monsieur.Je me dirige vers mon nouveau bureau, un peu tendue mais déterminée à prouver que je suis à la hauteur. En m’asseyant, j’ouvre l’ordinateur. Il m’a envoyé un mail contenant ses rendez-vous de la journée. Je parcours rapidement le planning. Il n’est pas trop chargé, juste deux réunions importantes. Parfait, je pourrai me familiariser avec le poste sans être complètement submergée.Le téléphone fixe sonne. Je décroche rapidement.— Quelle est l’heure de mon prochain rendez-vous ?— Vous avez rendez-vous dans une heure.— Très bien. En attendant, apporte-moi un café.— Bien, monsieur.Je raccroche et me lève, mais une question

OlivierPendant trois jours, elle a déliré, hurlé dans son sommeil, supplié des fantômes que je ne voyais pas. Ses yeux roulaient dans leurs orbites, ses mains tremblaient sans relâche, et son corps s’agitait sans contrôle. J’avais l’impression de la perdre. Et lui... son père, ce salaud, n’a pas levé le petit doigt. Pas un mot. Pas une visite. Rien.Quel père digne de ce nom resterait indifférent en voyant sa fille plonger dans un gouffre ? Je ne comprendrai jamais une telle froideur. Plus je le regarde, plus je le méprise. Et pourtant, c’est ce même homme qui m’a un jour regardé dans les yeux pour me supplier de prendre soin d’elle. Ironique, non ?Les employés ont voulu intervenir, mais je n’ai pas laissé faire. Pas cette fois. Elle n’a pas besoin d’étrangers, elle n’a pas besoin de mains impersonnelles. Elle a besoin de quelqu’un qui tienne à elle, de quelqu’un qui ne la laissera pas tomber. Alors, je suis resté. Chaque nuit. Chaque crise. Chaque cauchemar. C’était moi. Juste moi.