Kathy
— Je serai payée combien pour mes services ? Parce que je ne peux pas tout faire gratuitement, ce n’est pas un service bénévole…
— Ça ne m’étonne pas de toi, soupire-t-il en me fusillant du regard. Toujours à penser à l’argent. Toi et ton père, vous n’avez que ce mot-là à la bouche. Eh bien sois rassurée, tu seras payée comme tous les employés de mon entreprise. Ton père aussi. Je ne suis pas comme certains qui exploitent leurs employés sans leur accorder ce qu’ils méritent.
Il marque une pause, puis ajoute d’un ton plus tranchant :
— Cet après-midi, vous signerez tous les deux votre contrat. Tu seras engagée en tant qu’assistante personnelle. Tu sais au moins ce que c’est, le rôle d’une assistante ?
— Je ne suis pas une illettrée ! J’ai des diplômes !
— Et à quoi t’ont-ils servi, ces diplômes, depuis que tu les as obtenus ?
Son mépris me gifle plus que ses mots. Chaque phrase est un coup porté à ma fierté, à mes espoirs. Je serre les poings pour ne pas craquer, mais ma voix tremble quand je réponds :
— Depuis que vous êtes réapparu dans ma vie, vous ne manquez jamais une occasion de m’enfoncer. Monsieur Konan, je veux bien travailler pour vous, mais je vous en prie… j’aimerais qu’on travaille dans le respect.
Il me fixe, incrédule, comme si je venais de lui parler dans une langue inconnue. Lentement, il s’avance. Il n’a pas besoin de crier pour m’imposer sa dominance. Chaque pas résonne dans mon ventre comme une alarme. Mon corps recule malgré moi, jusqu’à ce que mon dos se plaque contre le mur du bureau.
Ses yeux me déshabillent de toute volonté, me laissent nue et vulnérable. Il murmure, d’une voix glaciale :
— Il y a des gens qui ne méritent pas le respect… Et tu sais pourquoi ?
Je secoue la tête, la gorge nouée, et murmure presque en cri :
— Non, et je ne veux pas le savoir !
Je détourne précipitamment les yeux et fais volte-face.
— Je vais chercher la tenue dont vous avez parlé… Excusez-moi, monsieur.
Je quitte son bureau sans attendre une réponse, priant qu’il ne me suive pas. Je cours presque jusqu’aux escaliers, refuse de prendre l’ascenseur, refuse de croiser un regard, refuse de laisser mes larmes couler devant qui que ce soit. Je m’assois sur une marche, le cœur au bord des lèvres.
Ma vie vient d’être bouleversée. D’un simple mot, d’un seul regard, il a réveillé tout ce que j’avais enfoui. Et le pire, c’est que… je l’ai tant rêvé. Tant désiré.
Je me revois, adolescente, le cœur battant à tout rompre, quand il m’a embrassée pour la première fois. Ce baiser… Mon Dieu, ce baiser ! Si doux, si tendre, si profond. Il a été le premier à découvrir mon corps, à me faire grimper au plafond, à m’offrir un plaisir que je n’avais jamais connu. Je n’ai jamais oublié la sensation de ses lèvres sur ma peau, de ses abdos contre mon ventre, de sa langue, de sa… longueur. J’en frissonne encore. Il m’a marquée au fer rouge.
Et aujourd’hui, il fait comme s’il ne me connaissait pas.
Je suis montée jusqu’au septième ciel avec lui, et maintenant, je suis retombée, écrasée au sol, piétinée par sa haine. Pouvait-il seulement imaginer à quel point je l’ai aimé ? Et que je l’aime encore, malgré tout ?
Je m’en vais chez moi, le cœur en morceaux. Je monte dans ma chambre et cherche dans ma garde-robe une tenue un peu plus formelle. Je ne trouve qu’une robe noire, un peu sobre, qui pourrait passer. Pas ce qu’il a demandé, mais c’est tout ce que j’ai. Je m’habille et appelle mon employée.
— Tu peux prendre un ou deux semaines de congés. Voire un mois. Je ne sais même pas quand je pourrai revenir ici…
Je claque la porte de ma maison, le cœur serré, les yeux encore rougis par les larmes. Je prends un taxi et arrive à l’entreprise avec quinze minutes de retard. J’ai pleuré trop longtemps dans les escaliers. J’ai hésité à venir. J’aurais pu fuir. Mais je suis là.
Je frappe à la porte de son bureau.
Il est là, de dos, face aux grandes vitres, regardant la ville d’Abidjan comme si elle lui appartenait.
— Tu commences par un retard, mademoiselle.
— Je suis désolée, monsieur…
— Ce retard sera déduit de ton salaire.
Il se retourne, enfin, et son regard se pose sur moi. Il fronce immédiatement les sourcils.
— Je croyais avoir été clair. Tu te crois où, Blondé ?
— Je ne comprends pas, monsieur…
— C’est quoi cette tenue ? Tu travailles dans un bureau ou dans une boîte de nuit ?
Je baisse les yeux.
— C’est tout ce que j’ai trouvé, monsieur.
Je fais un pas vers lui.
— Je voudrais vous parler, monsieur. Je voudrais m’excuser.
— Et pourquoi veux-tu t’excuser, Blondé ?
— Pour ce qui s’est passé il y a onze ans…
Il me coupe net. Sa voix est tranchante comme une lame :
— Je ne sais pas de quoi tu parles. Je ne te connais pas. Je ne t’ai jamais vue avant aujourd’hui. Tu dois me confondre avec quelqu’un d’autre.
Ses mots me transpercent, et pourtant, son regard me blesse encore plus. Froid. Glacial. Cruel.
— Quoi qu’il en soit… sachez que je m’en veux beaucoup d’avoir accusé un innocent. Mais j’avais une bonne raison…
— Je ne veux rien savoir de toi, Blondé. Rien du tout. Tu m’es aussi insignifiante que le dernier bouton de ma chemise.
Je reste là, figée. Muette. Chaque mot est un clou dans mon cœur. Il m’écrase sans remords. Mais je ne peux pas partir. Pas encore. Parce que s’il savait pourquoi j’ai menti, pourquoi j’ai dit qu’il m’avait violée…
S’il savait que c’était pour ne pas qu’on me force à avorter, parce que j’étais mineure… que c’était pour protéger nos enfants, pour ne pas que mon père me les enlève… Comprendrait-il ?
Peut-on pardonner un mensonge qu’on a proféré pour sauver une vie ?
Je suis si fatiguée… et pourtant, je dois tenir
. Je dois affronter cette douleur, parce que c’est lui, et parce qu’au fond… je l’aime encore.
Olivier Il me regarde avec dédain ! - À ton avis ? Bien sûr que je veux manger quelque chose ! Vous avez des questions qu'il ne faut pas poser . Donnez-moi tout ce que vous avez là-bas .- Très bien chef , vous serez servi tout à l'heure . - Non , pas tout à l'heure. tout de suite . - Oui , chef tout de suite . J'appelle l'hôtesse pour qu'il nous serve à manger . Elle amène rapidement nos repas . Il s'attaque automatiquement au sien . Des heures plus tard , nous atterrissons . Ma femme m'attend à la descente . Elle nous regarde descendre du jet . Elle regarde plutôt son fils qui se trouve devant moi . Elle est venue avec Olivier . J'ai oublié de demander à mon fils comment il s'appelle . Je lui demande , un peu honteux :- Comment tes parents t' appelaient ? - En quoi ça vous regarde ?- Ça suffit maintenant avec ces impolitesses . Comment tu t'appelles ? - Je m'appelle Kilian . - Très bien Kilian , je te présente ton frère jumeau et ta mère . Il les regarde tour à tour , e
Olivier Je raccroche et éclate de rire , cet enfant est très mûr pour son âge . Il est si beau et il ne ressemble pas à quelqu'un qui a peur . Alors , je peux dire qu'il n'est pas maltraité là-bas .J'envoie la vidéo à Cathy pour qu'elle puisse voir notre enfant . Celà devrait la calmer un peu .- Je veux vous dire un mot , je suis désolé de vous le dire , mais , j'ai décidé de prendre ma retraite . J'ai une famille maintenant et leur sécurité est ma priorité . Je préfère rester avec ce que j'ai amassé depuis des années .- Je te comprends boss , ce n'est pas facile de vivre une vie de famille avec notre travail . Alors , je te t'en veux pas , me dit mon homme de main . - Il a raison , le dit sa seconde , nous te soutenons . Mais , je dois dire que tu vas beaucoup me manquer .- Merci à vous pour votre soutien . Puisqu'il me fait du chantage pour récupérer notre territoire , nous allons le lui donner comme nous l'avons trouvé . C'est-à-dire , que vous gardez pour vous les territoire
CathyOlivier junior arrive enfin de l'école . Il remarque immédiatement que quelque chose ne va pas en regardant mon visage :- Maman ? Es-tu malade ? - Non , mon chéri , je vais bien . Viens je vais t'aider avec tes affaires , tu vas prendre une douche pendant que j'arrange tes affaires , nous allons aller voir tonton Vitali .- Où est papa ? - Il est parti précipitamment pour un voyage . Il reviendra très vite . - Hum ....je vois bien qu'il se passe quelque chose . Tu comptes me le dire ? - Plus tard , pour le moment , nous allons aller chez mes amies et je te raconterai tout une fois arrivée .Il va prendre sa couche et je fais sa valise . Ensuite , je vais faire la mienne .Trente minutes après , nous sommes prêts à partir . Mais , je ne prends pas notre voiture , j'appelle Touré pour qu'il vienne nous chercher . Il arrive très vite . Je ne veux pas que mon père sache où nous allons . Je ne lui fais plus confiance .- Bonsoir champion , alors c'était comment à l'école ?- Ça v
Cathy Je n'arrive pas à croire , il sait où se trouve notre enfant , cet petit bout de nous que nous avons cherché tout ce temps . Je trouve qu'il est trop calme . Moi je bouillonne à l'intérieur . Mon petit est entre les mains d'un bandit , et peut-être un assassin . Qui sait ce qu'il va lui faire d'ici notre arrivée là-bas ? Il peut le frapper , le priver de nourriture , et pourquoi pas le tuer ? - Nous partons quand ? - Calme-toi mon amour , Calme-toi . Tu es trop agitée . Tu vas rester ici et tu t'occupes de notre fils . Je te promets que je reviendrai avec notre enfant .- Non !Il me prend contre lui et il me fait asseoir sur son pied :- Je vais te dire ce que je faisais là-bas depuis que j'ai quitté la Côte d'Ivoire . Je te demande pas de me comprendre , je vais juste te dire la vérité : En fait , je suis un homme qui a fait beaucoup de choses mauvaises pour réussir dans la vie . Pour avoir autant d'argent , j'ai vendu de la drogue , j'ai extorqué des commerçants . Cet arg
Boniface Enfin , ils sont arrivés , je regarde le fils de l'Olivier , c'est vrai qu'ils se ressemblent beaucoup . Je regarde cet enfant qui doit avoir neuf ou dix ans , mais , il est très éveillé et surtout , très caractériel . Il est comme son père . Il me lance un regard meurtrier comme s'il voulait me faire peur . Il pense me faire peur avec ce regard ? J'éclate de rire . - Que voulez-vous ? Je n'ai pas d'argent à vous donner . Alors vous ferez mieux de me relâcher . - Tu parles beaucoup pour un être aussi petit . - Je ne suis pas petit , veux-tu te battre ? Viens ? Qu'est-ce que tu attends ? Je vais te montrer combien je suis fort . Je ne m'arrête pas de rire , il est vraiment comique . Il pense pouvoir me battre ? Il se place en mode combat ! Ha mon petit , tu ne fais pas le poids . - Vient ici , nous allons prendre une photo pour l'envoyer à ton père , il sera très heureux de te voir . - Je n'ai plus de père à cause de l'autre imbécile . - Si mon garçon , tu as bien un p
Boniface Elle garde des escarpins et s'arrête au milieu de la pièce , les jambes écartées, elle est magnifique . Sensuellement , elle avance vers moi , je la regarde s'avancer . Ses beaux seins se balancent à chaque mouvement qu'elle fait . Son ventre plat , son pubis bien lisse , je bave devant tant de beauté . Elle contourne mon bureau et vient écarter les jambes devant moi . Je peux voir son clitoris ainsi que sa chatte bien épilée , je lève la tête pour tomber nez à nez avec sa poitrine . Je la happe avec gourmandise . Elle gémit doucement en mettant ses mains dans mes cheveux . Je presse ses seins entre mes mains . Je les presse fortement . Elle crie de douleur .Je me redresse et commence à le déshabiller . Elle le regarde et se lèche les lèvres de manière très séduisante .Je me retrouve nue , elle empoigne mon sexe , je ferme les yeux , et je la laisse s'occuper de lui .Elle descend de la table et se met à genoux .Je sens qu'elle m' effleure avec la langue . Mes fesses se co