Semua Bab Un an de mariage avec le PDG: Bab 151 - Bab 160

Je n'avais aucune idée de ce que Grayson mijotait. J’étais trop curieuse pour résister, et quand je vis le jet privé attendre sur le tarmac, j’eus un soupçon. Mais jamais je n’aurais imaginé une destination pareille.— Miavana... chuchotai-je en lisant le panneau dans le hall d’arrivée de l’aéroport local, quand nous débarquâmes enfin sur la petite île.Le souffle chaud, salé et sauvage de l’océan nous frappa comme une caresse vivante. Grayson n’avait rien laissé au hasard. Une villa rien que pour nous, avec vue sur l’infini bleu, plage privée, piscine suspendue, et cette impression étrange de flotter hors du monde.John était là aussi, bien sûr. Avec son ostéopathe, Alyssa, une brune piquante qui riait aux éclats même quand John racontait ses blagues les plus douteuses. Ils étaient un peu comme un sketch ambulant, mais attachants, sincèrement.Grayson et moi, on s'était éclipsés presque immédiatement.Dans notre villa, il m’a regardée sans dire un mot, puis m’a attirée contre lui. Au

La nuit était tombée sur Miavana, douce, chaude… presque irréelle. On aurait dit que l’île toute entière retenait son souffle. Depuis la terrasse de notre villa, la mer brillait encore sous la lune, et le murmure des vagues, régulier, me berçait presque.Le dîner s’était passé dans une bulle. Grayson et moi, pieds nus, assis face à l’océan. Juste nous deux, des plats aux saveurs exotiques, des rires volés, des regards qui en disaient long. Il m’avait fait rire avec des anecdotes absurdes sur John — et moi, j’avais ri comme une gamine, la tête légère, le cœur trop plein. Ce genre de soirée où tout semble simple. Évident.Quand on est rentrés dans la chambre, il faisait encore chaud.— Jade…Il m’a appelée doucement, sa voix grave, presque hésitante.— Est-ce que t’as eu le temps de voir la gynécologue avant qu’on parte ?J’ai relevé la tête, un peu surprise.— Oh… euh, non. Non, je n’ai pas eu le temps. J’y ai pensé, hein. Mais avec tout ce qui s’est passé avec… nous… j’ai complètement

Je n’étais pas prête à quitter l’île. Pas prête à dire au revoir au sable brûlant, aux couchers de soleil, aux nuits passées dans les bras de Grayson mais la réalité ne s’attend pas qu’on soit prête.Le jet privé a atterri à Manhattan. Grayson m’a pris la main, sans dire un mot. Il avait ce regard calme, apaisé et protecteur.À côté de nous, John et Alyssa marchaient en silence. Enfin… "à côté", c’est vite dit. Ils se traînaient à deux bons mètres de distance, comme deux ados en froid. Zéro regard, zéro mot. L’ambiance entre eux était devenue glaciale depuis cet incident. J’avais voulu demander à Alyssa si tout allait bien, mais son sourire figé me ravisa.Bref. Moi, j’étais bien. J’étais amoureuse et j’avais presque oublié que le monde existait encore dehors jusqu’à ce que nous franchissions les portes du terminal.Une femme splendide marchait vers nous. Elle portait un long manteau crème, cintré comme une robe de haute couture. Ses cheveux noirs tombaient en cascade sur ses épaules,

Je faisais les cents pas dans ma chambre. J’avais du mal à croire ce qui venait de se passer. Mes poings tremblaient et la rage me montait à la gorge comme une lame de feu.Comment Grayson avait-il pu faire ça ?Comment avait-il pu me regarder droit dans les yeux et… me présenter cette fille comme sa femme ?— Madame Blackwell, crachai-je dans un souffle écœuré.Je shootai violemment dans le fauteuil à ma droite. Il bascula en arrière et s’écrasa au sol dans un bruit mat. Ça ne suffisait pas. Rien ne suffisait à calmer la tempête qui hurlait en moi.Grayson.Mon Grayson.Il m’avait aimée. Il m’avait pleurée. Il m’avait enterrée.Aujourd’hui, il vivait avec une autre. Il couchait avec une autre. Il avait glissé une alliance à une autre.Je tournai en rond comme une lionne blessée, les yeux brouillés par la fureur. J’avais tout vu dans ses yeux, à l’aéroport. Il avait été bouleversé. Il ne s’attendait pas à me voir. Il avait perdu pied.Mais ça ne l’excusait pas.Il n’avait pas le droit

Grayson entra dans son bureau d’un pas rapide. Il referma la porte d’un geste sec, saisit son téléphone et composa le numéro de Knox.— Rejoins-moi au siège. Tout de suite.Vingt minutes plus tard, Knox entrait dans la pièce. Il avait l’air essoufflé.— Qu’est-ce qui se passe ? T’as l’air d’un type qui a vu un fantôme.— Parce que c’est peut-être exactement ce qui s’est passé, répliqua Grayson en croisant les bras. Laurence est vivante.Knox s’immobilisa net.— Attends… Quoi ?— Tu m’as bien entendu. Elle est vivante. Elle était là. En chair et en os.— Mais… c’est impossible. On l’a enterrée. On a reçu les papiers, le rapport médical, tout.Grayson ne broncha pas.— Je veux que tu ouvres une enquête. Discrète. Tu me trouves ce qu’il s’est passé. Pourquoi elle a disparu. Où elle était et pourquoi, bordel, elle revient maintenant.Knox se passa une main sur le visage, encore sous le choc.— Tu penses qu’elle a simulé sa mort ?Grayson ne répondit pas tout de suite. Il se contenta de fi