Semua Bab Un an de mariage avec le PDG: Bab 251 - Bab 260

John n’en revenait pas. Assis dans le bureau feutré de l’ancienne notaire de la famille Blackwell, il tenait entre ses mains un document jauni, froissé sur les bords. Les mots Caldwell Blackwell revenaient plusieurs fois, associés à un ancien amendement du testament de la grand-mère Eleanor. L’amendement stipulait que, même si Grayson n’est pas à la direction de l’empire Blackwell, la part de 35% réservée à la lignée directe lui reviendrait toujours. Caldwell Blackwell était censé dirigé l’empire.Ils avaient retrouvé sa trace dans de vieux rapports de gestion de fortune, tous signés de la main de l’ancien gestionnaire, disparu depuis le scandale. Caldwell avait été discret… mais pas invisible.Knox et John passèrent les jours suivants à recouper les dossiers, fouiller les photos d’époque, et interroger quelques anciens employés des Blackwell. Ce qu’ils découvrirent les écœura.Laurence entretenait une double relation. D’un côté, elle séduisait Grayson, le PDG solitaire, le second hér

Tentative de séparationJe remettais de l’ordre dans ma robe en respirant fort, encore brûlante de ce que Grayson venait de me faire vivre. Mon rouge à lèvres était probablement effacé, mes cheveux décoiffés. Je glissai discrètement hors du couloir sombre, le cœur battant, les cuisses encore tremblantes. L’air frais de la salle de réception me fouetta le visage. Je devais retrouver Alyssa et Savannah. Me composer un sourire. Faire comme si rien ne s’était passé.Mais à peine avais-je contourné un pilier qu’une silhouette se planta devant moi.— Charmant tableau. Tu as l’air... comblée, murmura Laurence avec un sourire faux, venimeux.Elle portait une robe ivoire, comme si elle voulait rappeler à tout le monde qu’elle est "la madame Blackwell". Son parfum entêtant me donna la nausée. Ses yeux brillaient, pas de jalousie — non, quelque chose de bien plus sombre. Du mépris. De la menace.— Pousse-toi, lançai-je, voulant l’éviter.Mais elle se décala juste ce qu’il fallait pour m’empêcher

Les caméras des médias campaient désormais devant les grilles du siège Blackwell. En quelques heures, l’affaire avait fait le tour du pays.Laurence Kensington, fille d’une des plus anciennes lignées new-yorkaises, ancienne candidate à la succession Blackwell, était inculpée pour tentative de meurtre sur mineurs. Un crime impensable. Inexpiable.— « Laurence Kensington, vous êtes en état d’arrestation. Vous avez le droit de garder le silence… »Elle ne dit rien. Même en menottes, elle tenait la tête haute. Son rouge à lèvres était impeccable, son regard, glacial.Dans un silence pesant, elle fut escortée hors du siège, sous les cris et les flashes.Grayson observait la scène depuis la baie vitrée de son bureau. Jade à ses côtés, silencieuse. Hope, encore sonnée, était en sécurité dans les bras d’Hattie. Ethan, le regard dur, n’avait pas quitté sa tablette des yeux.— « Tu crois qu’elle regrette ? » murmura Jade.Grayson croisa les bras.— « Non. Elle est incapable de regretter. »Un s

Le soleil ne s’était pas encore levé. Pourtant, je n’arrivais plus à dormir.Allongée sur le flanc, les yeux grands ouverts, j’écoutais la respiration régulière de Grayson dans mon dos. Il dormait encore, le visage tourné vers la fenêtre entrouverte. Sa main reposait nonchalamment sur ma hanche, comme s’il avait oublié qu’elle y était. Je n’osais plus bouger. Pas par peur. Par besoin. J’avais besoin de ce contact, de cette chaleur silencieuse qui coulait de lui à moi.Il avait murmuré dans son sommeil, quelques heures plus tôt.“Ne pars pas.”Trois mots. Trois balles dans ma poitrine.Parce que je m’apprêtais justement à partir, à le laisser sombrer dans son silence et sa douleur, convaincue qu’il ne voulait plus de moi.Je me suis retournée doucement, le cœur battant, et je l’ai regardé dormir. Ses cils noirs projettaient des ombres sur ses joues. Ses sourcils étaient froncés même en rêve. Et il murmurait encore, sans s’en rendre compte.— Laurence… arrête…J’ai retenu mon souffle.—

Le siège de Blackwell Automobile s’élevait dans le cœur de la ville comme une citadelle de verre et d’acier. Les panneaux reflétaient le ciel de septembre, donnant l’impression que l’immeuble lui-même s’élevait vers les nuages. Beaucoup de chose avait changer depuis le départ de Jade. Grayson a tout modernisé.Grayson marchait devant, la démarche assurée. À ses côtés, Ethan tenait la main de sa sœur. Hope sautillait légèrement, émerveillée par les immenses lustres suspendus dans le hall et les écrans digitaux où défilaient des images des nouveaux modèles Blackwell.— C’est immense ! s’exclama-t-elle en tournant sur elle-même. On dirait un palais !Grayson se pencha vers elle, un sourire tendre adoucissant ses traits :— C’est peut-être un palais, mais sache que tout ce qui se construit ici n’est rien comparé à ce qui compte vraiment.Ethan, lui, ne regardait pas les lustres. Son attention s’était accrochée aux écrans qui affichaient les chiffres de production, les parts de marché, les