Semua Bab SOUS L'EMPRISE DU DÉSIR: Bab 11 - Bab 20

EmmaLe soleil filtre doucement à travers les rideaux de la chambre, projetant une lumière dorée sur la peau nue de Raphaël. Il dort encore, son bras passé autour de ma taille, son visage apaisé malgré les ombres persistantes sous ses yeux. J’observe la courbe de sa mâchoire, la ligne parfaite de ses lèvres, et un frisson me parcourt. Il est si beau, même dans la vulnérabilité du sommeil.Je glisse doucement mes doigts dans ses cheveux noirs, caressant les mèches épaisses qui retombent sur son front. Il émet un soupir, son bras se resserrant légèrement autour de moi. Mon cœur s’emballe. Il pourrait m’attirer contre lui d’un seul geste, me plaquer sous son corps et reprendre exactement là où nous nous sommes arrêtés la veille…Mon visage s’enflamme en y repensant. La manière dont il m’a touchée, revendiquée… C’était intense, brut, mais terriblement intime. Il n’y avait pas seulement du désir dans ses gestes. Il y avait une forme de besoin désespéré, comme s'il craignait de me perdre.—

EmmaJe me réveille en sursaut, le souffle court, le cœur battant à tout rompre dans ma poitrine. La pièce est sombre, baignée par une lumière diffuse qui filtre à travers les rideaux. Le corps de Raphaël est chaud contre le mien, son bras lourd passé autour de ma taille.Je me dégage doucement, glissant hors du lit sans le réveiller. Mon corps est encore engourdi par la nuit passée, un frisson courant le long de ma peau nue alors que je me dirige vers la salle de bain. L'eau froide sur mon visage me ramène à la réalité.La vérité.Ce que je fais est mal. J'ai été envoyée par Matthias pour séduire Raphaël. Je devrais me sentir coupable, rongée par le remords. Mais je n'y arrive pas. Pas après ce qu'il m'a fait ressentir la nuit dernière.Je m'appuie contre le lavabo, les mains tremblantes. Mon reflet dans le miroir me renvoie une image que je ne reconnais plus. Mes joues sont légèrement rougies, mes lèvres encore gonflées par les baisers de Raphaël. Mes yeux brillent d'une lueur troub

EmmaLe soir tombe lentement, drapant la ville d’une lumière tamisée. Les reflets des réverbères s’étirent sur le bitume humide, dessinant des ombres mouvantes à travers la baie vitrée de l’appartement de Raphaël. Je suis assise sur le canapé, le regard fixé sur les lumières scintillantes de la ville, le cœur battant à tout rompre.Léonie m’a appelée une heure plus tôt pour me rappeler la rencontre avec Matthias. Je n’ai rien dit à Raphaël. Il est dans son bureau, occupé à régler une affaire importante, et moi, je me sens piégée entre deux murs qui se referment inexorablement sur moi.J’entends ses pas dans le couloir. Mon corps se tend instinctivement lorsque Raphaël apparaît dans le salon, une chemise blanche légèrement ouverte, ses cheveux encore humides après la douche.— Tu es bien silencieuse ce soir, dit-il en s’approchant.Je me redresse légèrement, essayant de masquer la tension dans mes épaules.— Juste fatiguée, murmuré-je.Il s’assoit à côté de moi, son bras passant autour

EmmaJe me réveille, blottie contre Raphaël, son bras lourd passé autour de ma taille. La lumière douce du matin filtre à travers les rideaux, projetant des ombres dans la chambre. Son souffle chaud effleure ma nuque, son torse puissant collé contre mon dos. Je reste immobile, savourant la chaleur de son corps, le battement rassurant de son cœur contre ma peau nue.Je ne veux pas bouger. Pas encore. Ce moment est fragile, presque irréel. Je me sens protégée dans ses bras, comme si le monde extérieur n’existait pas. Mais la réalité ne tarde pas à me rattraper. Matthias. Le poids de ce que je fais s’abat sur moi comme une lame froide.Raphaël bouge derrière moi, son souffle s’accélère légèrement alors qu’il émerge du sommeil. Je sens sa main glisser sur mon ventre, caressant doucement ma peau.— Bonjour… murmure-t-il contre ma peau.Je frémis sous la caresse de ses lèvres dans mon cou.— Bonjour…Il m’attire davantage contre lui, son corps dur et brûlant pressé contre le mien.— Tu comp

EmmaEt bientôt, il voudra récupérer ce qu’il considère comme son dû.Et ce soir, je sais que le choix se rapproche.Le soleil filtre à travers les rideaux, réchauffant ma peau nue. Mon corps est encore engourdi de la nuit que je viens de passer avec Raphaël. Sa respiration lente et régulière résonne près de moi, et je reste immobile, savourant cet instant de quiétude. Sa main repose sur ma hanche, possessive même dans son sommeil.Je devrais me sentir coupable. Je devrais me rappeler pourquoi je suis là, pourquoi Matthias m'a envoyée. Mais dans les bras de Raphaël, ces pensées s’effacent trop facilement.Je glisse doucement hors du lit, prenant soin de ne pas le réveiller. Mon corps proteste encore sous l’effet du plaisir qu’il m’a donné cette nuit, mais je l’ignore. Je m’enveloppe dans une chemise qui traîne sur une chaise – sa chemise – et quitte la chambre.Dans le salon, j’attrape mon téléphone et compose rapidement le numéro de Matthias. Il décroche presque aussitôt.— Enfin, lâ